Venues au liban en touristes

DEUX FEMMES-PEINTRES RUSSES ONT ETE INSPIREES PAR NOS PAYSAGES

Le Liban aujourd'hui, comme d'ailleurs dans le passé, reste un pays attractif pour les peintres de différents pays. Parmi les causes de cette attraction, le fait que les Libanais savent apprécier les œuvres d'art.

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1) Les deux peintres russes au cours d'une excursion.

2) Maria Perayaslavets devant l'une de ses toiles, une nature-morte.

3) Eléna Tchistiakova parmi ses tableaux "libanais", dont l'un représente la "grotte aux pigeons".

Le Liban, terre antique, est l'œuvre de l'art de la nature et de l'histoire. L'homme vivant dans cette atmosphère ne peut pas ne pas être fin connaisseur de l'art. Les expositions des peintres libanais à Beyrouth alternent avec celles des peintres d'Europe, notamment de Russie et d'autres républiques de l'ex-URSS, des pays du continent américain, d'Asie et d'Afrique. Tout récemment, deux femmes-peintres russes ont séjourné au Liban. Il s'agit de Eléna Tchistiakova et Maria Péréyaslavets. Arrivées au Liban en tant que touristes, elles ont transformé leur tourisme en mission de création. Les promenades à travers Beyrouth, les visites des monuments prestigieux qui racontent l'histoire très riche de ce pays, la familiarisation avec les beaux monuments - paysages créés par la nature, les visites de Beit Ed-Dine, de Moukhtara, de Balamand, Baskinta et Laklouk ont permis aux deux femmes-peintres russes de faire une série de croquis et de tableaux. Après leur retour à Moscou, elles s'occuperont à systématiser leurs impressions du Liban, afin que vers novembre leurs œuvres soient prêtes pour être exposées à Beyrouth. Les peintres choisiront leurs meilleures œuvres qui auront pour sujets le Liban et la Russie. Il y a lieu de signaler que les deux peintres manient à la perfection les différents genres de l'art plastique: paysage, nature-morte et portrait. Le thème biblique n'est pas étranger à leur art.

"Guitariste", de Tchistiakova.

Tableau de Pereyslavets: "La Vierge entourée des apôtres".

Nature morte, de Tchistiakova.

"Portrait de femme" de Maria Pereyalsavets.

QUI SONT-ELLES?

Qui sont ces jeunes peintres russes tombées amoureuses de nos paysages féériques et de nos monuments historiques? Maria Péréyaslavets est née à Moscou en 1964. Elle a étudié à l'école secondaire des beaux-arts entre 1976 et 1983. Puis, elle est entrée à l'Institut académique des Beaux-Arts "Sourikov" à Moscou qu'elle termina en 1989. Ses œuvres sont exposées dans les galeries de l'URSS à partir de 1985. En 1991, elle est admise à l'Union des peintres de l'URSS. Cette même année, ses œuvres figurent à l'exposition intitulée "Pouchkine et son temps" dans la ville de Kirov. En 1992 et 1995, ses œuvres sont présentées à Gênes (Italie), Madrid (Espagne) et dans d'autres pays. On les trouve parmi les collections privées aux Etats-Unis, en France, en Italie, en Espagne, en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas, au Maroc et en Autriche. Quant à Elena Tchistiakova, elle est née à Moscou en 1965. Ayant terminé l'école secondaire des beaux-arts en 1983, elle est entrée cette même année à l'Institut académique des beaux-arts "Sourikov" à Moscou qu'elle termina en 1989. Cette même année, elle reçoit la médaille d'argent de l'Académie russe des beaux-arts pour son travail de diplôme. De 1991 à 1995, elle travaille à l'atelier de l'Académie, sous la direction du président de cette Académie, M. Ponomarev. En 1992, elle est membre de l'Union des peintres de Moscou et expose ses œuvres dans la ville de Montana qu'on trouve dans les collections privées en Russie, en Turquie, en France, aux Etats-Unis et en Allemagne.

K. MAXIMOV

Tableaux de Perayalsavets représentant l'écrivain russe Pouchkine et son épouse, à cheval..