NOTRE COUVERTURE
LES NOCES DE YARA WAKIM UN PRINTEMPS DU LIBAN, AVEC OLIVIER LAPIDUS
Ce n’est pas un conte de fée, mais une histoire d’amour vraie. Commencée en 1993, elle vient de trouver sa consécration par une cérémonie nuptiale qui eut lieu le 25 janvier à la mairie de Lacadière, petit village provençal de quelques centaines d’âmes dans l’arrière-pays nîmois dont sont originaires les Lapidus. Ce jour-là, le fils de Ted’ Olivier Lapidus s’unissait à Yara Wakim, entouré des membres des deux familles, d’amis et de témoins dont Paco Rabane.
A l’issue de la cérémonie, les invités ont rejoint la propriété d’Olivier Lapidus, un splendide manoir qui lui sert de résidence. Une réception parisienne réunissant le Tout-Paris qui s’est déroulée le 28 janvier à l’hôtel Crillon, a complété l’itinéraire du bonheur qu’ont déjà emprunté les deux époux le jour où ils se sont rencontrés comme par hasard à Paris. Dans une interview publiée par “La Revue du Liban” le 26 novembre 1994, Yara Wakim nous avait permis de relater cette rencontre: “Le jour où elle fut engagée chez Olivier Lapidus, Yara avait traité avec l’un de ses collaborateurs et regagné le studio de création aux côtés de trois autres assistants. C’est là où il se présenta dans l’après-midi. Sa première question: - Vous êtes italienne? - Non, libanaise. - Oui, j’ai beaucoup de connaissances libanaises... C’est donc vous qui allez vous occuper de tout ça? “Il regarda les croquis affichés sur les murs que Yara devait transposer en dessins techniques. Elle devait passer, ensuite, à la conception des bijoux. “Yara collabora avec Olivier (36 ans), pendant des mois gardant ses distances, demeurant froide et méfiante. Au bout d’un certain temps, il lui proposa de l’accompagner à des vernissages, des expositions variées. Cela dura six mois. Attentions spéciale et correcte et séparation entre la vie privée et professionnelle. A l’école, personne n’eut vent de l’idylle en cours. Etant désigné membre du jury pour son diplôme de fin d’études; Yara pria Olivier “S’il te plaît ne viens pas”.
Pluie de riz porte-bonheur. |
Les jeunes époux à la sortie de la mairie. |
Le "Oui" des amoureux devant Monsieur le Maire.
Yara: ensemble rose, bouquet de roses et toute la vie devant elle.
Et il s’excusa. “Par contre, il vint au Liban au cours de l’été 93, rencontra à nouveau ses parents et leur demanda sa main. Ils se fiancèrent en décembre de la même année. Elle lui porta, semble-t-il, bonheur, car en juillet 94, il obtint le Dé d’or de la haute couture... Jeune styliste de talent, Yara fille d’une mère peintre, Leila Nabbout et d’un père architecte, Robert Wakim, était destinée dès son jeune âge à la créativité. Son imagination faisait des bonds; enfant elle réalisait déjà des modèles avec des bouts de tissus. Une année d’architecture à l’Alba pour faire plaisir à son père et c’est le départ pour Paris où elle est admise à ESMOD, Ecole supérieure de mode. Là, elle poursuit de brillantes études dont elle sort, au bout de trois ans, première de promotion avec une moyenne de 16 1/2 pour son projet de diplôme. Avant et après le diplôme, elle effectue des stages chez Carven, Dior, Balmain, Lapidus là où se tisse son histoire d’amour. Mais sa voie est toute tracée: son talent fou n’a d’égal que sa détermination à creuser son sillon. Effectivement, elle se met au travail pour son compte, lance ses collections, impose son look: une mode jeune, vivante “sans frou-frou ni chichi”, celle de sa génération. Elle a alors 23 ans et toute la vie devant elle. Une semaine avant de s’unir à Olivier Lapidus, Yara défilait avec la robe de mariée clôturant le défilé Lapidus à l’occasion des collections haute-couture parisienne printemps-été 97. Cette robe ne portait pas sa griffe, mais celle d’Olivier. Mais, peu importe la griffe de l’un ou de l’autre, bien que Yara n’aime pas le mélange des genres. Désormais, c’est la même ferveur qui coule dans leurs veines à tous les deux. Ils sont sur une même orbite.