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Somptueuse Eva Herzigova qui défile à Rome.
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La femme qui défile est cette «bella ragazza», frondeuse
en sensualité, petite fille de Boticelli et du Caravage, héroïne
insolente de la «dolce vita» qui joue sur tous les fantasmes...
Une femme libérée et qui le montre. Le printemps est là
et à Rome, la ronde des défilés a commencé
avec Gaï Mattiolo qui voit la mode et les femmes d’un autre œil, le
bon. Le temps a viré à la douceur, le soleil a enfin pointé
le nez et tout alors, est prétexte à la volupté, à
la transparence, à cette insoutenable légèreté
de l’être. Mattiolo est un amoureux des formes et le prouve avec
le choix de ses matériaux, |

Une mode qui exige une silhouette parfaite.
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Diana Ross a également défilé en
finale pour son ami Mattiolo. .
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de la mousseline, de la dentelle qui découvrent les courbes
plus qu’ils ne les cachent... Ce n’est, certes pas, les hommes qui iront
se plaindre... Les femmes, oui! Qui peut oser porter ces tenues, certes
merveilleuses d’ingéniosité, de somptuosité sinon
ces belles éphémères glissant sur le podium et qui
n’ont pas peur de se brûler les ailes. Mais la haute-couture, c’est
un peu ça. On vend du rêve... En espèces sonnantes
et trébuchantes. La mode a ses caprices et il revient à nous
d’apprendre à en jouer et s’en déjouer... Attention, mesdames,
ce look particulier exige un corps «cannon». Un ventre plat,
une poitrine ferme... Cette silhouette sculpturale et ces vêtements
qui collent au corps sont l’apanage de celles qui n’ont aucune petite faiblesse
à cacher. Alors vous savez ce qui vous reste à faire! A vos
régimes toutes!
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Des transparences étudiées... .
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