L’AVION DU FUTUR

Ce nouveau type d’avion, volant à une altitude de plus de 100.000 pieds et à une vitesse dix fois supérieure à celle du son, est en voie de réalisation à la NASA. Il sera baptisé l’”HYPER-X”; son premier vol est programmé pour avril 1999 et volera sans pilote! Cet appareil “hypersonique” dont la vitesse est de 4.000 miles/heure, est considéré par la presse comme l’authentique vaisseau de l’espace puisqu’il voyagera dans la stratosphère. Sa conception lui permettra de transporter plus d’équipement et de revendiquer un plus large rayon d’action, que les appareils actuels les plus sophistiqués. Il est aussi prévu que

l’”HYPER-X” entreprendra des vols réguliers au bout de deux ans. Le projet coûtera 33,4 millions de dollars pendant une période s’étalant sur quatre ans, prenant en considération la mise en service de quatre appareils. Ce type d’avion traversera les airs en base du principe “statoréacteur”. Contrairement aux appareils actuels qui transportent leur propre essence oxygénée, l’HYPER-X” va puiser, voire pomper l’oxygène dont il a besoin à ses 100.000 pieds d’altitude. En d’autres termes, le fait de pouvoir se dispenser d’une surcharge de fuel, justifie sa possibilité d’emporter un équipement accru et de jouir d’un plus large rayon d’autonomie. Quand la “U.S. National Aeronautics Space Administration” eut annoncé qu’elle produirait une série d’avions sans pilotes et sans système de fusée, la nouvelle a sûrement déçu les “designers” de la British Air - depuis longtemps sur le projet - qui semblent avoir été pris de vitesse par la décision de la NASA. Quand il fut acquis que le contrat de l’”HYPER-X” - suite à l’annonce-avait été enlevé par une entreprise

aéronautique du Tennessee, l’administrateur de la NASA, M. Daniel Goldin a déclaré: “C’est un projet audacieux dans lequel nous nous sommes embarqués et sans aucun doute; il pavera la voie à de nouvelles technologies concernant l’accès de l’homme à l’espace”. Quant à la déception de la British, MM. Bond et Ashford s’en sont faits les interprètes et contrairement aux prévisions, leurs critiques ont plus visé le gouvernement britannique que les Américains, “les fonds que nos gouvernants ont refusé d’injecter dans notre projet de travaux de recherche, n’ont pas peu contribué à les retarder. Ils portent en grande partie la responsabilité de la perte de ce marché, qui s’annonce particulièrement juteux pour l’avenir”.

C.E.H.


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