LA RÉSIDENCE DES PINS A RENOUÉ AVEC SES TRADITIONS

L’AMBASSADEUR DE FRANCE ET Mme DANIEL JOUANNEAU Y ONT REÇU LE TOUT-BEYROUTH



La Résidence des Pins éclairée la nuit.
(Photo Nabil Ramadan)


M. Daniel Jouanneau recevant
les félicitations de l’ambassadeur du Japon.


Mme Daniel Jouanneau présentant sa fille
Anne-Sophie à Mme Mona Hraoui.


Mme Hraoui en conversation
avec Mme Anwar el-Khalil et une invitée.

La résidence des Pins, magnifiquement restaurée et finement ouvragée avec ses calligraphies et ses arabesques qui ont secoué l’impact des obus et la poussière des ans et recevront le soir un très bel éclairage, était à nouveau le témoin d’un 14 juillet rassemblant dans ses jardins le Tout-Beyrouth politique, diplo-matique, religieux, médiatique, social, mondain avec ses divers corps constitués. Tous mêlés à la fête dans un espace-temps effervescent et coloré, à l’ombre d’une paix retrouvée. Présence chaleureuse de l’ambassadeur de France et de Madame Daniel Jouanneau (élégante dans son ensemble beige assorti d’un chapeau à voilette). Et discours-programme du diplomate, une fois les hymnes nationaux libanais et français exécutés par la fanfare des FSI. Après avoir salué ses 12.000 compatriotes français du Liban qui jouent un rôle irremplaçable dans le développement des relations franco-libanaises, l’ambassadeur Jouanneau qui se tenait sur les marches où fut proclamée par le général Gouraud le 1er septembre 1920, l’indépendance du Grand Liban, s’est demandé: “Où peut-on affirmer plus symboliquement qu’ici, sur ces marches où fut proclamée la naissance du Liban moderne, la vigueur et la permanence de l’engagement de la France aux côtés du Liban?”. Cet engagement est fondé sur une longue histoire et sur une communauté de valeurs: la démocratie, le dialogue, la tolérance. Il est fondé sur le partage d’une langue commune. Le Liban est, par excellence, le pays francophone du Moyen-Orient”. Soulignant les constantes de la politique française à l’égard du Liban, telle qu’elle “a été exposée au parlement libanais par le président Chirac le 4 avril 1996”, l’ambassadeur a indiqué que cette politique “sera poursuivie par le nouveau gouvernement”. Car “tous nos projets s’inscrivent dans le long terme”. M. Jouanneau a achevé son discours en arabe portant au Liban et aux Libanais “le salut chaleureux du président Chirac, du gouvernement et du peuple français”.


L’ambassadeur de Grande-Bretagne
(à gauche) et M. Ronald Schlicker,
conseiller près de l’ambassade des U.S.A.
en compagnie de M. et Mme Abdel- Rahman Cheikha.


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