ÉCHELLE DES SALAIRES: POURQUOI NE PAS CONSIDÉRER LA MAJORATION (DE 20%) COMME UN ACOMPTE?


Le Premier ministre et le ministre d’Etat pour les Affaires financières insistent dans plus d’une déclaration, sur le fait que le but principal de l’Etat est de régler la crise socio-économique. Mais les faits indiquent le contraire, puisque les mesures entreprises par l’Etat, s’inscrivent dans le cadre de la politique d’appauvrissement du citoyen. A tel point que ce dernier ne bénéficie plus de soins hospitaliers aux frais du ministère de la Santé, privé de fonds nécessaires. Par contre, des milliards sont dépensés pour des projets d’infrastructure et d’autres à caractère suspect. Pire encore: les gens du Pouvoir tergiversent sur l’adoption de l’échelle des salaires et privent les fonctionnaires du réajustement de leurs mensualités dans une proportion de 20%, déjà accordé au secteur privé depuis le 1/1/96. En conséquence, des milliers de fonctionnaires n’arrivent plus à s’acquitter des charges résultant de la cherté de vie. En effet, si l’échelle des salaires n’est pas établie d’ici un an et demi, elle ne le sera jamais, puisque le gouvernement n’en a pas l’intention. Sinon, pourquoi la remet-il en question, chaque fois que les commissions parlementaires qualifiées en achèvent l’étude? En tenant des propos rassurants, l’Etat espère contenir la révolte populaire. Et dans l’attente de la ratification de l’échelle des salaires, n’est-il pas juste qu’il décrète la hausse (20%) des salaires des fonctionnaires et la considère comme un acompte? D’autant plus que ces émoluments ne suffisent pas à payer les factures d’électricité et du téléphone?

G.H.


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