LE MARIAGE DE L’INFANTE CRISTINA, COMME UN CONTE DE FÉES    

Le souverain d’Espagne  et l’infante s’apprêtent  à entrer dans  la cathédrale.  

Le défilé de mode...  

Le roi Juan Carlos confie sa fille Cristina à son futur époux.  

L’attente du fiancé Inaki Urdangarin  à la cathédrale. 

Durant la cérémonie religieuse.

Le jeune marié pose un baiser sur  la joue de son épouse.

Elle, l’infante Cristina, une femme des années 90, dynamique et indépendante. Lui, Inaki, champion du “Barça”, jeune, grand et beau. La presse a qualifié leur mariage d’olympique: Barcelone a accueilli les Jeux en 1992 et Cristina fut le porte-drapeau de son pays à Séoul. Inaki remporta la médaille de bronze à Atlanta avec l’équipe d’Espagne de handball.  

D’une royauté à l’autre, le bonheur est de fait une chose bien mal partagée. Ainsi, la disparition brutale de Diana Spencer mettait-elle en lumière le fossé séparant les Windsor de leur peuple. 
Alors, qu’hier encore, les noces de la “guapa” - ce qui veut dire jolie en espagnol - c’était bien le mariage d’une petite princesse du peuple que le peuple espagnol célébrait, plébiscitant ainsi la famille royale! 
 
 

Une haie d’honneur attend les nouveaux mariés à leur sortie de la cathédrale.

Photo-souvenir avec les familles des mariés et les souverains invités.

Les nouveaux époux avec les souverains d’Espagne. 
 

Sofia, Juan Carlos, Inaki, Felipe, Elena, Cristina et Jaime de Marichalar.

Sonja et Harald de Norvège,  Silvia et Carl Gustav de Suède. 
 

Albert de Monaco rendant galammant hommage à une invitée.

 

LE MARIAGE 
Effectivement, Cristina, fille cadette du roi d’Espagne et le handballeur Inaki Urdangarin se sont mariés, samedi dernier, en grande pompe à Barcelone. Recueillis et sereins à la fois, échangeant des regards complices, le jeune couple a dit “oui”. Cristina de Bourbon 32 ans, et Inaki, 29 ans, se sont promis d’être fidèles et de se respecter “tous les jours de la vie dans les joies comme dans la peine”. Peu avant, l’archevêque de Barcelone, Mgr Ricard Maria Carles, qui concélébrait la messe, a invité Cristina et Inaki à continuer à faire preuve dans la vie de simplicité et leur a demandé de défendre “les pauvres”. 
Par une chaleur avoisinant les 30Þ, toute l’aristocratie espagnole et la noblesse internationale étaient au rendez-vous dans la cathédrale où les nombreux invités avaient commencé à prendre place deux heures avant la cérémonie, accueillis à l’extérieur par une foule enthousiaste. Les keffiehs des émirs arabes, les couleurs polychromes des saris et des coiffures parfois extravagantes contrastaient avec la sobriété des tenues de rigueur des messieurs. 
L’infante est entrée à l’église au bras de Juan Carlos 1er, en uniforme de commandant de l’armée de terre portant le collier de la Toison d’or. Il l’a conduite à l’autel où l’attendait Inaki, parfaitement décontracté, habitué aux bains de foule. Aux côtés de la totalité du gouvernement espagnol, le chef de l’Exécutif, José Maria Aznar  en tête, et du corps diplomatique, une pépinière de familles royales, étaient représentées venues d’Europe, du Proche-Orient, d’Afrique et d’Asie, un véritable parterre de rois, de reines, de princesses et de princes... 
Peu après la cérémonie, le couple a pris place à bord d’une Rolls Royce décapotable pour se rendre à la basilique de la Mercé, patronne de Barcelone, escorté par des cavaliers de la garde royale. Là encore, la foule massée sur le parcours, ovationnait les jeunes mariés qui répondaient en souriant et par des signes de la main! 
 
 


La cathédrale gothique de Barcelone,  
la nuit.

Martha Louise de Norvège. 
 

Le superbe feu d’artifice qui illumina Barcelone 
après le dîner au palais d’Albeniz. 
 

Cristina et Inaki. 
 

 


Silvia, Constantin, Noor, Harald, Cristina, Inaki.

Cristina et Inaki, Harald, Clara et Juan Maria Urdangarin.

Sonja, Harald, la reine Sofia. 
 

 

 
Astrid de Belgique et son époux. 
 
 
Sonja et Harald de Norvège. 
 
 
Alexandra et Joachim de Danemark. 
 
 
Marie Chantal et Paul de Grèce.

 

PEDIGREE DES JEUNES MARIÉS 
Rien ne laissait présager qu’Inaki Urdangarin, fils d’un ingénieur basque, étudiant en sciences économiques, avant-centre de l’équipe de handball de Barcelone, membre de l’équipe olympique, ferait un jour partie de la famille royale. Cette union provoque en Espagne une sympathie générale, en particulier, en Catalogne. La plupart des commentateurs soulignent qu’elle a une valeur symbolique “non négligeable dans une Espagne formée de dix-sept régions autonomes et qui est, en fait, une fédération”. 
Quant à l’infante Cristina, indépendante, première fille d’un roi d’Espagne à avoir obtenu une licence à l’Université - sciences politiques - employée à Barcelone dans la section culturelle de la Caisse d’Epargne, passionnée de voile, elle n’a pas choisi son fiancé parmi les grands d’Espagne, ni dans le gotha européen. En 1992, elle a décidé d’aller vivre à Barcelone, d’apprendre le catalan et de tisser des liens avec la société locale; ce faisant, elle était en train, sciemment ou non, de réaliser un acte politique d’une importance certaine. 
Confirmant la popularité du couple, les cadeaux qui leur ont été adressés sont aussi nombreux que variés. Mais le plus original est sans conteste un portrait en pied de la princesse Cristina, vêtue en jeans comme à son habitude, réalisé par l’Andalou Hernan Cortès et offert par la région de Madrid. Quant au plus simple et au plus pratique, c’est celui de l’office du tourisme des Iles Caraïbes qui a offert “une lune de miel” comme à n’importe quel couple qui se marie le 4 octobre à la cathédrale de Barcelone!  C.E.H.


Cliquez pour agrandir  

LE CERCLE DES PRINCES ET DES PRINCESSES CÉLIBATAIRES 
A l’occasion du mariage de la princesse Cristina et du handballeur Inaki Urdangarin le 4 octobre, le cercle européen des princes et des princesses célibataires perd un de ses plus prestigieux membres. 
Le club des célibataires royaux compte néanmoins de nombreux princes et princesses à marier. 
En Espagne, le prince Felipe, 29 ans, frère cadet de Cristina, est encore un cœur à prendre. 
Au Danemark, le prince héritier Frederik, 29 ans, est toujours célibataire, comme les deux enfants du roi de Norvège Harald V, le prince Haakon Magnus de Norvège, 24 ans, et la princesse Martha Louise, 26 ans. 
En Suède, la princesse Victoria, 20 ans, et Carl, 18 ans, sont célibataires. 
Aux Pays-Bas, les trois fils de la reine Beatrix, Willem-Alexander, 30 ans, Johan, 29 ans, et Constantin, 27 ans, n’ont toujours pas dit “oui”. 
Au Royaume-Uni, le prince Edward, 33 ans, est le seul enfant de la reine Elizabeth à ne s’être jamais marié. 

 

La princesse Victoria de Suède, 20 ans.

La princesse Martha Louise de Norvège, 26 ans.

Le prince héritier Frederik de Danemark, 29 ans.

Willem-Alexander des Pays-Bas, 30 ans.

Le prince Haakon Magnus de Norvège, 24 ans.  

Le prince Edward de Grande-Bretagne, 33 ans.  

Le prince Felipe d’Espagne, 29 ans.  

Le prince Carl Philip de Suède, 18 ans.

   


Home
Home