SI HARIRI AIME TANT LES AFFAIRES ÉTRANGÈRES...
Rafic Hariri aime beaucoup les Affaires étrangères, en
sus des autres “affaires”.
Le Premier ministre adore se déplacer, conclure des accords,
visiter les quatre coins du monde où il faut bien le reconnaître,
il est reçu par les chefs d’Etat et non seulement par ses homologues.
Le fait est qu’il se débrouille bien et fort bien.
Ceci étant, pourquoi n’imite-t-il pas le regretté président
du Conseil Hajj Hussein Oueyni qui, dans tous les cabinets qu’il formait,
se réservait le portefeuille des Affaires étrangères?
Ou l’exemple de Rachid Karamé qui, lui, avait un faible pour
les Finances et se réservait toujours ce portefeuille? Chaque Premier
ministre a eu des préférences en ce domaine et ceci non seulement
au Liban.
Mais à l’heure présente, il semble que M. Rafic Hariri
apprécie le “one man show” dans plus d’un domaine. Il serait impossible
de les citer tous.
L’Etat cherche à faire des économies, alors pourquoi
ne pas diminuer de moitié le nombre des ministres et des ministères?
Après tout, des pays bien plus importants en quantité (et
en qualité) que le Liban, ont entre 10 et 15 ministres pour plus
de 60.000.000 d’habitants. Nous n’en sommes qu’au modeste chiffre de 3
ou 4 millions, alors si l’on calcule au “prorata”, une quinzaine de ministres
serait même excessif!
LA PUB... “INTIME” DU PLUS MAUVAIS GOÛT
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel devrait se pencher sur
la publicité sur les chaînes nationales.
“Glissez mortels, n’appuyez pas...”, écrivait Pierre Charles
Roy. Shakespeare de son côté disait: “Suggérer c’est
créer, nommer c’est détruire...”
Or, de très nombreuses publicités qui passent, actuellement,
sur les chaînes libanaises sont du plus mauvais goût. Il est
évident que dans un pays où l’argent manque, on passe rarement
des pubs de produits chics et chers, si l’on excepte voitures, whisky,
cigarettes et quelques denrées rarissimes.
Par ailleurs, l’écran est submergé de toutes sortes de
serviettes hygiéniques, de couches pour bébés et maintenant
de produit à raser les endroits les plus intimes comme le “mont
de Vénus”... La pub précise que l’on peut, désormais,
porter le plus petit bikini ou string sans voir des poils disgracieux.
Et l’on montre et l’on prouve! Tout comme pour les serviettes hygiéniques
et les couches pour bébé qui se parent du plus beau “bleu
du ciel”...
De là à faire une démonstration pour la pose de
préservatifs, il n’y a qu’un pas. Et dans ce cas au moins, ce serait
prévenir les cas de SIDA.
Honnêtement, on ne comprend plus les Libanais. D’un côté,
un rien les choque, d’un autre, ils acceptent les fautes de goût
les plus notoires et ostenstatoires!
LES AVOCATS... À L’ORDRE DU JOUR!
Cette semaine, les avocats sont à la mode. Non pas les fruits
qu’on mange, mais ceux que l’on rencontre au palais de Justice. A cette
occasion, citons quelques “perles” publiées dans le “Journal de
l’Association des Avocats de l’Etat du Massachussetts” aux USA.
Premier cas. L’avocat interroge:
- Et maintenant Docteur dites, nous s’il est vrai, que si une personne
décède en dormant, elle ne l’apprend que le lendemain matin?
Second cas:
L’Avocat: - Etiez-vous présent quand votre photo a été
prise?
Troisième cas. L’avocat pose les questions suivantes au médecin
légiste:
L’Avocat: - Docteur avant de pratiquer l’autopsie, avez vous vérifié
le pouls du décédé?
“Non.”
- Avez-vous vérifié, docteur sa tension artérielle?
“Non.”
- “Docteur avez-vous vérifié sa respiration?”
“Non.”
- Alors il était possible que le patient ait été
encore en vie, avant que vous ne commenciez l’autopsie?
“Non.”
- “Comment pouvez-vous en être sûr docteur?
“Parce que son cerveau se trouvait placé dans un bocal sur mon
bureau.”
- Mais néanmoins était-il possible que le patient
ait été encore vivant?
“Oui c’est possible... qu’il ait été vivant et sévissait
comme avocat quelque part...!” (sous entendu sans cervelle).
Devant le tohu bohu, le président suspend la séance!