![]() Le général Emile Lahoud entouré des officiers supérieurs des différentes armes. |
![]() Les unités de l’Armée ont suscité l’admiration par leur tenue et la modernité des équipements. |
![]() Une unité de commandos de la Marine défilant au pas de course. |
![]() Le chef de l’Etat fleurissant le monument des martyrs de l’Armée. |
Dans son message à la nation, le chef de l’Etat a insisté
sur “la nécessité de consolider l’indépendance, par
l’édification d’un Etat uni et fort, d’une administration
compétente et d’une solidarité nationale.”
Faisant allusion à la crise économico-financière
actuelle, M. Hraoui s’est prononcé en faveur d’une politique d’austérité,
donnant en exemple l’Europe après la Seconde Guerre mondiale.
Le président de la République souligne l’importance de
l’entente et de l’union qui ont favorisé les grandes réalisations.
“Les crises et les douloureux événements, dit-il, ont eu
pour cause directe la dislocation et la division du pays”.
Puis, il a rendu hommage à l’institution militaire, disant que
l’Armée a été créée pour défendre
l’indépendance, protéger le système et préserver
la souveraineté de la loi et les libertés. S’adressant à
la Grande Muette, il lui tient ce langage: “Grâce à votre
unité, vous avez pu assurer le maintien de la sécurité
et de la stabilité, en exécutant les missions que l’Etat
vous a confiées. Soyez sûrs que la force de l’indépendance
est garantie par la force de votre engagement vis-à-vis des principes
de l’honneur, du sacrifice et de la loyauté. Que Dieu vous garde
pour le Liban.”
POUR UN PROGRAMME GLOBAL DE RÉFORMES
Le président de la République en vient, alors, à
parler du redressement économique et national. A cet effet, il insiste
sur la nécessité de respecter l’institution étatique
et de dynamiser la solidarité sociale.
Le Premier Libanais s’étend sur les problèmes que pose
le redressement dans le pays, sur l’édification de l’Etat, mettant
l’accent sur la transparence et sur la restructuration de l’Administration
pour la rendre plus productive. Et de se demander: “Comment le redressement
pourrait-il se réaliser, si nous ne coopérons pas ensemble
et ne mobilisons pas toutes nos capacités? Tout comme nous nous
surpassons à l’étranger, conclut-il, nous devons parvenir
à promouvoir le développement de nos secteurs productifs
à l’intérieur.”
![]() Le chef de l’Etat recevant les félicitations de M. Richard Jones, ambassadeur des Etats-Unis. |
![]() ... du président Hussein Husseini. |
![]() ... du président Salim Hoss. |
![]() ... de MM. Mohamed Baalbaki et Melhem Karam, respectivement présidents des Ordres de la P resse et des journalistes. |
DÉFILÉ MILITAIRE ET RÉCEPTION
À BAABDA
La traditionnelle parade militaire s’est déroulée, comme
d’habitude, le long de l’Avenue Abdallah Yafi en présence des trois
présidents, des membres du gouvernement, de l’Assemblée,
des Corps diplomatique et consulaire, des hauts dignitaires de l’Etat et
des représentants des communautés nationales.
Avant de prendre place dans la tribune d’honneur, entre les chefs du
Législatif et du gouvernement, le chef de l’Etat a fleuri le monument
aux martyrs de l’Armée.
Le défilé symbolique des unités des différentes
armes de l’institution militaire, qui a eu lieu en présence du général
Emile Lahoud et des officiers supérieurs, a suscité l’admiration
générale, autant par la tenue des effectifs, que par la diversité
et la modernité des équipements, ce qui a valu au commandant
en chef les félicitations des responsables.
Le président Hraoui devait, ensuite, regagner le palais
de Baabda, pour recevoir les personnalités politiques, diplomatiques,
administratives, des corps constitués, entouré des présidents
Berri et Harri.
Dans le même temps, des représentants des trois présidents
fleurissaient les tombes des artisans de l’indépendance et des anciens
présidents disparus de la République, de l’Assemblée
et du Conseil.
Dans son ordre du jour du 22
novembre
Le Général Lahoud a choisi comme devise: “Un témoignage de vie pour la patrie”
|
L’Armée libanaise célèbre
l’indépendance avec Magida Roumi
Chaque peuple possède dans son patrimoine la part qui s’exprime,
naturellement, en rythmes et mélodies. En même temps que le
langage, c’est lui qui donne aux mots l’essentiel de leur pouvoir, leur
puissance d’incantation. La chanson n’est pas autre chose que la reconnaissance
spontanée de ce pouvoir originel.
|