Carlos nie tout en bloc, mais convoqué trois jours plus tard
devant la commission de discipline de la Santé, il est condamné
à dix jours de cellule disciplinaire, avec sursis simple... Carlos,
le terroriste, accusé de nombreux attentats meurtriers en France
et à l’étranger, est entré dans l’histoire du terrorisme
en prenant en otage à Vienne, en 1975, des ministres du pétrole
de l’OPEP. Capturé au Soudan en 1994, le parcours judiciaire de
Carlos ne fait que commencer. En effet, le 3 décembre dernier, au
tribunal de grande instance de Paris, il a demandé des dommages
et intérêts à la maison d’Edition Seuil pour non respect
de sa présomption d’innocence avec la publication d’un ouvrage écrit
par Bernard Violet: “Carlos: les réseaux secrets du
terrorisme international”.
Son procès d’assise devra débuter le 12 décembre
prochain pour l’assassinat de deux agents de la DST en 1975 qui étaient
venus l’interpeller.
Mais en attendant, Carlos persiste et rétorque à qui
veut l’entendre, que le gardien s’était montré grossier,
qu’il avait foulé aux pieds la courtoisie qui sied aux rapports
entre gardiens et avocats, qu’il aurait martelé la fenêtre
du parloir afin de signaler que l’entretien avocat-client était
terminé...
Carlos, avec la détermination qui le caractérise, a prétendu
que “le gardien avait un comportement qui laissait présumer une
certaine animosité à l’encontre de son avocat, Me Laraignou”.
Courtoisie quand tu nous tiens...!