LA VISITE DU MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DU SURINAM 
ERROLL GLENN SNIJDERS: 
"MON SOUHAIT EST DE VOIR NOS PAYS ENTAMER BIENTÔT DES NÉGOCIATIONS DE HAUT NIVEAU EN VUE DE PARVENIR À DES ACCORDS CONCRETS D'INTÉRÊT MUTUEL"

 


L’accueil au salon d’honneur de l’A.I.B., à partir de la gauche: 
MM. Albert Samaha, Claude Coubé, Mlle Vanessa Haddad, M. Saïd Abboud, M. Samir Haddad, le ministre des A.E. du Surinam, M. Erroll Glenn Snijders, Mme Betty Haddad, le représentant de M. Bouez, 
M. Mrad Jammal, Mmes Asha Burkhardt (chef de la section Asie-Afrique) et Rose-Ann Franklin, chef du protocole du Surinam.

 

Entourant le ministre des Affaires étrangères du Surinam, 
M. Snijders (au centre), de gauche à droite: MM. Samir Haddad, l’émir Albert Chéhab, Dr Elie Bouez et Rafic Chléla, directeur de l’ANI.

Premier officiel de haut rang du Surinam à visiter le Liban, le ministre des Affaires étrangères du gouvernement de Paramaribo, M. Erroll Glenn Snijders vient d’effectuer un bref séjour privé à Beyrouth, sur le chemin de retour dans son pays, après avoir participé au 8ème sommet islamique à Téhéran.

Il était accompagné du chef de la section Asie-Afrique de son ministère, Mme Asha Burkhardt, et de son chef du protocole, Mme Rose-Ann Franklin. Arrivée le soir du vendredi 12 décembre, la délégation surinamaise est repartie le dimanche 14, à l’aube.

UNIQUE CONTACT OFFICIEL: LE MINISTRE BOUEZ
Le seul contact officiel au Liban de M. Snijders a été sa rencontre avec son homologue libanais, M. Farès Bouez qui l’a également convié, le soir-même, à un dîner avec la présidente de l’Irlande, au “Tourace” de Zouk.
Avec le ministre des A.E., le visiteur surinamais a évoqué les relations amicales liant les deux pays et renforcées par la présence d’une colonie de 2.000 Libanais installés au Surinam depuis le début du siècle, avec aujourd’hui à sa tête un consul honoraire, M. Antoine Frangieh. De même, M. Snijders a évoqué la possibilité de réaliser des objectifs communs d’échanges avec le Liban dans les secteurs économique, financier, culturel, touristique et de coopération technique, selon les directives du président du Surinam, Dr Jules A. Wijdenbosch.

UNE “PETITE ONU”
Dans cette optique, il a également formulé le souhait “de voir nos pays entamer, au moment opportun, des négociations de haut niveau en vue de parvenir à des accords concrets d’intérêt mutuel“.
Et ce, lors du déjeuner au Verdun Plaza, offert en son honneur par le consul du Surinam au Liban, M. Samir Haddad. Répondant au toast porté par son hôte à l’amitié libano-surinamaise, M. Snijders a souligné qu’au Surinam, les Libanais étaient “protégés et respectés” et vivent en parfaite harmonie avec les autochtones. “Nous sommes comme une petite organisation des Nations Unies et notre pays abrite plusieurs communautés, à l’image du Liban. Comme lui, nous traversons des années difficiles sur le plan économique, c’est pourquoi nous cherchons auprès de nos amis des appuis à notre développement”. Pays pacifique, le Surinam appuie le processus de paix au Proche-Orient, ainsi que la mise en application des résolutions de l’Organisation des Nations Unies. “Nous considérons aussi que le 8ème sommet islamique de Téhéran est une étape positive quant au renforcement de la solidarité internationale et pour résoudre les litiges des pays membres, afin de promouvoir la paix dans le monde. Cette politique de bonne volonté ne va pas tarder à porter ses fruits”, a souligné le ministre surinamais.

ÉCHANGES ET MARCHÉS NOUVEAUX
Anciennement Guyane hollandaise ayant acquis son indépendance depuis 22 ans, le Surinam est un petit pays de moins d’un million d’habitants mais possédant des richesses naturelles: minerais de bauxite, exploitation du bois, production de riz et de fruits exotiques. Des mines d’or, ainsi  que des nappes de pétrole viennent d’être découvertes. Comme l’a expliqué le consul Samir Haddad, ce pays ami souhaiterait importer du Liban des textiles (et bénéficier d’une formation de techniciens dans ce domaine), de l’huile d’olive et des pommes. Des opportunités d’échanges et des marchés nouveaux en perspective pour notre économie que nos hommes d’affaires devraient pouvoir exploiter.

JEAN DIAB



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