ENTRETIEN AVEC UN MEMBRE DU COMMANDEMENT DES "MOUJAHIDINE KHALK"
SALEH RAHJAVI: "TROIS GOUVERNEMENTS SE TIRAILLENT À TÉHÉRAN LES DIVISIONS ATTEIGNAT LES "PASDARAN" ET "AL-PASSIJ"

 

Massoud Rahjavi - frère de Saleh - fut l’un des principaux 
dirigeants des “Moujahidine du peuple”. Il s’est enfui d’Iran 
en juillet 1981, dans le même avion que l’ex-président Bani Sadr
et a résidé dans l’appartement de ce dernierà Cachan, dans la banlieue parisienne.
Le Dr Saleh Rahjavi, frère de Massoud Rahjavi, commandant de l’armée nationale de la résistance iranienne, a renoncé à sa spécialisation initiale, la médecine, pour se consacrer à l’action contre le régime islamique de Téhéran, en tant que responsable des relations avec les Etats européens. De cet angle, il tient un discours affranchi de toute compromission attendant de cueillir les fruits de la résistance islamique à l’intérieur; autrement dit, de faire bouger la rue dans un large mouvement protestataire.
Contrairement à ce que beaucoup parient en Occident, il est persuadé que le président Khatami, en tant que fils de l’institution religieuse, ne peut opérer un grand changement.

A la question: “Où se tient le président Khatami entre le courant de l’ayatollah Hussein Ali Montazeri qui veut reconsidérer les prérogatives de la “dignité d’Al-Fakih” (théologien) et le courant des conservateurs acquis au guide de la révolution, Ali Khaménei?”, M. Rahjavi commence par adresser un salut au peuple libanais qui entreprend la bataille de la reconstruction “dans ce Liban qui a été de tout temps un modèle exceptionnel de tolérance religieuse et de pluralisme.”
Avant de répondre à ma question, il évoque des faits historiques et aboutit à la conclusion ci-après: “Depuis la mort de Khomeyni, le régime actuel a perdu son équilibre, car il est devenu sans tête. Avant le décès de Khomeyni, quand il a approuvé la résolution internationale 598 proclamant le cessez-le-feu avec l’Irak, il a été contraint d’y souscrire sous la pression des feux croisés de la résistance iranienne, considérant que son approbation de ladite résolution équivalait à ingurgiter du poison.
“Le régime iranien a perdu sa raison d’être quand il a été forcé d’arrêter la guerre, d’autant qu’il comptait sur l’aventure extérieure et la répression intérieure pour se maintenir en place. Ce régime n’a pas sa place dans le dernier quart du XXème siècle. Il s’est emparé du pouvoir dans des circonstances internationales déterminées, à la faveur de la guerre ayant opposé, alors, les deux superpuissances, lorsque le chef du Département d’Etat de l’époque, Brezinsky a préconisé la formation d’un cordon islamique autour de l’Union soviétique.

LE RÉGIME DÉCAPITÉ SANS KHOMEYNI
“Après le décès de Khomeyni, le régime de Téhéran s’est senti orphelin. Aussi, s’est-il empressé d’élever Khaménei, homme de religion de la quatrième catégorie, au niveau du Fikh, (théologie musulmane), alors qu’il n’est pas habilité à assumer cette charge.
“De profondes divisions se sont produites au sein du régime et Rafsandjani a avoué, dernièrement, avoir préconisé la mise sur pied d’une “administration collective” de trois personnes. Cela signifie que le régime s’est scindé en trois fractions.
“Entre-temps, la guerre du Koweit a éclaté, ce qui a permis au régime iranien de se renflouer et de dépasser ses divisions internes. Après la guerre irako-koweitienne et parce que la direction iranienne était incapable de diriger un pays ayant l’importance géo-stratégique de l’Iran, la situation socio-économique s’est dégradée, la résistance iranienne ayant du même coup acquis une dimension et une portée supplémentaires.
“Mais les dissensions ont rejailli de nouveau et dans ce climat enfiévré, le Guide suprême a demandé au président Rafsandjani de veiller à la cohésion et à l’unité du régime comme au temps de Khomeyni. Pour cela, il fallait freiner toute velléité de réforme ou de libéralisation, parce que cela était dangereux. Il lui a, également, demandé d’adopter les positions les plus radicales, mais Rafsandjani a fait montre de réserve à ce sujet. A ce moment, Khaménéi a décidé de s’en séparer. Et là était l’erreur, car les deux hommes se complétaient, l’un ne pouvant survivre sans l’autre”.

La “dignité D’AL-FAKIH” AU-DESSUS DE LA CONSTITUTION
- Mais le président Rafsandjani ne pouvait pas, constitutionnellement, aspirer à un troisième mandat...
“Croyez-moi, ce régime ne se préoccupe nullement de respecter la Constitution. Khaménéi après Khomeyni, a déclaré publiquement à plusieurs reprises que la “dignité d’Al-Fakih” (théologien) est au-dessus de la Constitution. Partant de là, le guide de la révolution aurait pu réviser la Constitution, comme Khomeyni l’avait fait avant sa mort, afin de permettre à Rafsandjani d’accéder à la présidence, après avoir supprimé le poste de Premier ministre.
“Par la suite, Khaménéi n’a pas disposé de la majorité au sein de l’instance dirigeante du régime, parce qu’il ne jouit pas des qualifications requises. A la suite du décès de l’ayatollah Araki en 1994, le Guide suprême de la révolution a essayé, vainement, de se poser en autorité supérieure. N’ayant pas réussi, il s’est présenté en tant que leader des chiites en dehors de l’Iran.
“Mais les dissensions ont éclaté au grand jour et revêtu un cachet grave. La société iranienne a commencé à réagir, les premiers soubresauts s’étant déclarés en 1992 dans les villes de Mach’had, Arak et Chiraz. Des protestations ont fusé partout que les autorités  ont réprimées dans le sang. En 1994, des manifestations ont eu lieu dans la ville de Kazwine, à 150km au nord-est de Téhéran et se sont soldées par plusieurs tués et blessés.

EXTENSION DE LA VAGUE PROTESTATAIRE
“En 1995, la vague protestataire s’est étendue au sud de Téhéran où le régime a son centre vital. Ce dernier a eu recours aux hélicoptères pour mater ce qu’il avait appelé, alors, “le sursaut de cent jeunes” ayant protesté contre le relèvement du prix de l’eau et se réclamant de la classe pauvre. Pourtant, ceux-ci étaient censés former la base sociale du régime de Khomeyni.
“Ceci a poussé le parlement à ratifier une loi autorisant l’usage des armes à feu contre les protestations et les manifestations, même de caractère pacifique. De plus, les antennes paraboliques ont été interdites en vertu d’une loi promulguée au mois d’avril 1995.”

- Où se situe le président Khatami entre le courant réformateur de Montazeri et le courant conservateur du Guide suprême de la révolution?
“L’ayatollah Montazeri et d’autres que lui ont profité des élections législatives pour élever la voix, réclamant le changement et dénonçant la dignité d’Al-Fakih. Khaménéi a déclenché une contre-offensive contre les ayatollahs Al-Azmi, Azri, Qommi, Chirazi, Rouhani, Tabtabahi et Montazeri, celui-ci étant la plus haute autorité spirituelle dans la république islamique.

LE RÉGIME DANS L’EMBARRAS
“Pour la première fois dans l’histoire, le turban d’un dignitaire chiite de ce haut rang a été brûlé, après la destruction de la maison de Montazeri dont la bibliothèque a été incendiée. Lui-même a été l’objet de voies de fait. Né à Najaf Abad non loin d’Ispahan, il réside à Qom; c’est le maître de Khaménéi, de Rafsandjani et l’un des piliers du régime en place.
“Comment un régime religieux peut-il traiter de la sorte une instance de ce niveau? Ceci prouve l’embarras dans lequel vit le régime. En s’attaquant à Khaménéi, Montazeri se proposait de se ranger du côté de Khatami, mais celui-ci a pris le parti du Guide suprême.
“Fait à signaler: Abdallah Noury, ministre de l’Intérieur de Khatami qui assumait ces mêmes charges sous Rafsandjani, reçoit toujours les instructions de Khaménéi et non du nouveau chef de l’Etat, lequel ne peut pas assurer sa propre sécurité, plus de quatre mois après son entrée en fonctions. Dans un discours prononcé au parlement, il a dit que “les libertés étaient maintenues sous le plafond de la dignité d’Al-Fakih et la pensée islamique”, c’est-à-dire de l’intégrisme islamique.
“En Occident, on cherche à enjoliver l’image de Khatami, pour justifier une tentative d’approche de Téhéran croyant que le nouveau président iranien est un libéral et un modéré connu pour son esprit d’ouverture.

KHATAMI INCAPABLE D’AGIR
“Or, depuis son élection, non seulement rien n’a changé en Iran, mais la situation n’a cessé de se dégrader. On y a enregistré soixante-cinq exécutions, soit trois fois plus que le nombre des exécutions survenues durant la période correspondante de 1996. De plus, vingt-cinq Kurdes iraniens ont été assassinés. La veille de l’ouverture du VIIIème sommet islamique, des centaines de femmes ont été interpelées pour avoir pris part à une manifestation organisée à l’occasion d’une rencontre de football.
“Il y a deux jours, des mères de martyrs ont été appréhendées au cimetière de “Bahchat Az-Zahra” dans la capitale. Au sommet islamique, les observateurs ont constaté que les positions de Khaménéi n’avaient pas changé d’un iota. Naturellement, Khatami a tenu un discours différent, mais il ne dispose d’aucune autorité et il lui est loisible de dire ce qu’il désire.”

RAFSANDJANI, UN “STRATÈGE POLITIQUE”
- Où en est la position de Rafsandjani envers les forces et les pôles d’influence?
“Rafsandjani est un “stratège politique” de premier plan et a été le NÞ2 sous le régime de Khomeyni. Il mène un jeu complexe, essayant de satisfaire en même temps Khaménéi et Montazeri. Dans un discours prononcé il y a quelques jours, il a dit que Khaménéi ne dispose pas, en réalité, de la connaissance requise pour être une instance traditionnelle.
“Khaménéi a avoué ne pas ambitionner d’assumer ce rôle, en répétant que la “dignité d’Al-Fakih” est l’épine dorsale du régime. Aussi, insiste-t-il en vue de la maintenir, car les “Moujahidine Khalkh”, nous attendent au tournant. Il nous faut donc, dit-il, nous attacher à cette dignité.”

- Le président Rafsandjani vient-il, vraiment, en seconde position avant le président Khatami du point de vue de l’influence et du poids politique?
“Effectivement, c’est le second homme du régime après Khaménéi et de loin avant Khatami. Aucun parallèle ne peut être établi entre Rafsandjani et Khatami, l’erreur de Khaménéi ayant consisté à se séparer de Rafsandjani. Il l’a reconnu par la suite, aussi a-t-il élargi les prérogatives du conseil que préside l’ancien chef de l’Etat. Celui-ci n’aspire pas, uniquement, à être le NÞ2 du régime, mais d’en être le NÞ1. Mais son problème réside en ce qu’il ne peut être “Hojatolislam.”

RÉGIME DE LA RÉPRESSION
- Certains hauts dignitaires ne reconnaissent pas le “mandat de Khaménéi”. Mais on ne détecte pas un courant ayant une personnalité ou une identité claires, capable de s’imposer au nouveau de l’institution religieuse...
“Il n’existe pas jusqu’ici un tel courant, c’est exact. Cependant, les choses bougent vers la concrétisation d’un tel courant. Le régime réprime avec force. Un adage dit: “Les musulmans sont tombés d’accord pour ne pas s’entendre”. Et la Constitution iranienne stipule que “Al-Wali Al-Fakih” doit être le plus instruit et le plus pieux. Rafsandjani lui-même a reconnu que Khaménéi a le minimum de savoir et d’expérience.
“Quant à Azri Qommi, il soutient que Khaménéi ne peut être pieux, parce qu’il a couvert des événements sanglants et il doit en payer le prix. Il sait, aussi, que beaucoup d’hommes de religion sont hostiles au Guide suprême mais n’osent pas se manifester, parce qu’ils craignent pour leur vie.
“Azri Qommi était membre du conseil des sages et le fondateur du journal “Risalâte”, porte-parole des conservateurs. Il était l’un des plus fervents adeptes de Khomeyni et après la mort de ce dernier, il s’est prononcé en faveur d’un mandat absolu d’Al-Fakih. Aujourd’hui, il s’en prend au Guide suprême et le défie en ces termes: “Vous pouvez me déférer devant la Justice, mais cela ne m’empêchera pas de dire ce que je veux. Vous n’êtes pas apte à être un Wali.” C’est le summum du défi, n’est-ce pas?”.

CLIMAT PROPICE AU CHANGEMENT
- Jusqu’où peut aller cette vague de mécontentement, l’Iran ayant été le théâtre de grandes manifestations protestataires?
“Comme au temps du chah, les manifestations et les protestations n’ont rien changé. L’armée nationale se doit d’intervenir au moment opportun à l’effet de soutenir le mouvement protestataire, d’autant qu’il existe actuellement, un climat propice au changement.
“Des manifestations monstres ont eu lieu, dernièrement, auxquelles ont participé non moins de cent mille personnes, ainsi que l’a signalé le jour-nal “Le Monde”. Les forces de l’ordre ont tenté de séparer les hommes des femmes, mais près de cinq mille manifestantes ont investi les stades de football à Téhéran, plusieurs d’entre elles n’ayant pas porté le tchador. Le Pouvoir est incapable d’imposer par la force sa conception de la manière d’appliquer les lois et règlements en vigueur et tout le monde le sait.”

- A quoi cela est-il dû d’après-vous?
“Il existe à Téhéran trois gouverne-ments: l’un est dirigé par Khaménéi, son ministre des Affaires étrangères étant Wilayati que le Guide suprême a nommé en tant que “conseiller diplomatique”, ses prérogatives étant plus larges que celles de Kamal Khérazi, ministre en titre des A.E.
“Rafsandjani préside le second gouvernement qui a ses hommes, son mécanisme et ses attributions. Enfin, le troisième Cabinet est celui de Khatami.
“De même, les “Pasdaran” et les “Passige” (volontaires) sont divisés et se répartissent entre les trois gouvernements.

AUGMENTATION DE LA RÉPRESSION
“Quant au ministre de la Défense, Chamkhani, il est l’homme de Khaménéi, ainsi que Safoui, chef de la garde révolutionnaire, mais la règle ne s’applique pas à leur encontre. Ceci explique la destitution de 127 officiers supérieurs des “Pasdaran” et Mohsen Radaï qui a dirigé pendant seize ans le “parti révolutionnaire”, a été renvoyé, parce que l’aide fondamentale de la “garde” a pris sa distance de lui. Il l’a avoué dans une longue interview accordée au journal “Salam” ayant couvert trente-six pages.
“D’après une étude statistique que nous avons effectuée, il apparaît que 93 pour cent des effectifs de la “garde révolutionnaire” avaient des motivations religieuses au début du règne de Khomeyni. Cette proportion a considérablement baissé maintenant. Cela prouve que Khamenéi n’a plus la situation bien en main, d’où l’augmentation de la répression.
“Notre mouvement profite de cet état de choses. De fait, nous avons renforcé nos réseaux dans 280 grandes villes logistiques. Au cours des seize derniers mois, nous avons entrepris 620 opérations militaires à l’intérieur de l’Iran, plus précisément à Ispahan, dans les zones nord et est situées à deux mille kilomètres des frontières irakiennes.
“Depuis l’élection de Khatami, la fréquence des manifestations et des mouvements protestataires a augmenté et nous agissons en vue de les attiser sous différentes formes. Ceci a permis à certains ayatollahs d’élever la voix, car Montazeri et Azri Qommi avaient les mêmes idées au cours des dernières années, mais se sont abstenus de les proclamer publiquement. Ils sont persuadés, à présent, que la société iranienne est mûre pour les admettre. Le fruit est donc mûr et, fait étrange, ce régime qui a œuvré pour déstabiliser l’Egypte, l’Algérie et les pays du Golfe, souffre aujourd’hui de l’instabilité.”

LA PARTICIPATION AU VIIIème SOMMET ISLAMIQUE
“Les pays ayant pris part au VIIIème sommet islamique de Téhéran, l’ont fait pour exprimer leur réserve à propos de la politique américaine dans la région, non pour légaliser le régime iranien; le prince héritier Abdallah d’Arabie séoudite était suffisamment clair à ce sujet, quand il a déclaré: “L’Islam est la religion de la modération et de la tolérance”, tout en dénonçant le terrorisme pratiqué au nom de cette religion.”

- Le fait pour votre commandement d’avoir établi son Q.G. en Irak n’affecte-t-il pas votre crédibilité?
“Pas du tout. En 1983, les conditions sur base desquelles un arrangement allait être approuvé entre l’Irak et l’Iran étaient fin prêtes, mais Khomeyni les a rejetées. En janvier de la même année, mon frère Massoud Rahjavi a rencontré à Paris Tarek Aziz, vice-président du Conseil irakien à la demande de ce dernier qui a agréé nos conditions de paix. Celles-ci assuraient une paix globale et équilibrée, garantissant les intérêts iraniens. Ce plan a été agréé par les Iraniens dans leur écrasante majorité, dès qu’ils en ont eu connaissance. Mon frère Massoud s’est rendu pour la première fois à Bagdad afin de sauver les otages français et a signé avec le président Saddam Hussein un communiqué en vertu duquel les deux parties respectaient l’indépendance l’une de l’autre et s’interdisaient de s’immiscer dans leurs affaires intérieures.
“Nous ne transigeons pas sur nos principes. Je vous révèle que nous avons fait échouer cent vingt opérations terroristes que le régime iranien a planifiées contre nous l’an dernier. En revanche, nous avons fait subir d’importantes pertes en vies humaines dans les rangs de la “garde de la révolution” au cours des opérations que nous avons accomplies.”

NOUS N’ENTRETENONS PAS DE RELATIONS AVEC ISRAËL
- Certains milieux du régime de Téhéran vous accusent d’entretenir des relations avec Israël; est-ce exact?
“Nous n’établissons aucune relation avec l’Etat hébreu. Mais nous ne sommes pas contre le peuple juif et œuvrons en faveur de l’amitié entre les peuples, sur base du respect mutuel. Nous sommes un mouvement indépendant ayant des missions représentatives dans quarante-quatre pays. Nous avons de larges contacts en Europe et aux Etats-Unis. Notre armée compte des dizaines de milliers d’hommes bien entraînés, ayant foi dans les objectifs que notre mouvement veut atteindre.
“Le régime de Téhéran nous avait accusés d’être des agents à la solde du KGB ou de la CIA. Fait curieux, le premier à avoir réclamé la tête de mon frère Massoud en France, fut le secrétaire du général du parti communiste iranien (Toudeh); il a même réclamé son expulsion du territoire français.
“Puis, le département d’Etat US a publié, dernièrement, par complaisance pour le régime iranien, un rapport contre les “Moujahidine Khalk”. Nous avons répliqué à ce rapport dont l’importance réside en ce qu’il constitue une réponse convaincante à ceux qui nous accusent de coopérer avec certains services de renseignements étrangers. Le rapport du département d’Etat nous a rendu notre dignité tout en confirmant notre indépendance.”

(Propos recueillis à Paris par MARIE BTEICHE)

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