Inaam Raad |
Nous apprenons
avec affliction, le décès du regretté Inaam Raad,
homme de lettres, journaliste, président du Parti social national
syrien - Conseil supérieur (PSNS), survenu aux Etats-Unis où
il suivait un traitement médical.
Il s’était signalé par ses qualités d’esprit et
de cœur, autant que par sa probité morale, toujours engagé
dans la lutte en faveur des valeurs humaines. S’il critiquait, il le faisait
dans les limites de la décence, sans jamais blesser personne.
C’était un perfectionniste, soucieux en permanence de tendre
vers le plus beau et le meilleur. Ses écrits étaient le fruit
d’une réflexion profonde, d’un mûrissement de la pensée
hors pair; ses analyses traduisaient une étude parfaite et une observation
minutieuse des événements.
Il était mobilisé en faveur des causes nationales,
celles-là même qui ont fait le thème de son dernier
ouvrage, une sorte d’encyclopédie richement documentée, traitant
des problèmes intéressant la région proche-orientale.
Né à Aïn Zéhalta (caza du Chouf) le 8 février
1929 et dès la fin de ses études, il a collaboré à
plusieurs journaux, revues et publications: “Al-Jil Al-Jadid” , “Az Zawabeh,
“Al-Bina”, “Sabah el-Kheir”, “Al-Hawadess”, “Al-Bayrak”.
Titulaire d’un diplôme de sciences politiques et économiques
de l’université américaine de Beyrouth, il a publié
plusieurs livres, dont les plus connus ont pour titres: “La guerre de libération
nationale” (1970), “Les bases stratégiques révolutionnaires”
(1975), “Guerre d’existence et non de frontières” (1979), “Camp
David et ses annexes” (1980), “Antoun Saadé et les isolationnistes”
(1980), “La paix israélienne et ses périls” (1992), etc...
Inaam Raad a assumé les char-ges de rédacteur en chef
des imprimés sui-vants: “Az-Zawa-beh” (1952-57), “Al-Bina” (1958-61),
“Sabah el-Kheir” (1975) dont il était le directeur responsable depuis
1993.
Il était membre permanent du conseil du PSNS et dirigea la station
radiophonique du parti, avant d’être élu président
de son conseil supérieur.
Il a posé sa candidature aux élections législatives
au Chouf pour le siège grec-catholique en 1962; puis, à Beyrouth,
en 1996.
Marié à Leila Naïm Dagher, il a trois enfants: Issam,
Ilham et Amal.
Les Ordres de la Presse et des journalistes qui ont annoncé
son décès, fixeront la date des obsèques dès
que la dépouille mortelle sera ramenée d’Amérique.
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“Dar Alf Leila Wa-Leila” dont le défunt a été l’un
des plus brillants collaborateurs, présente à sa famille,
en particulier à sa veuve, à ses enfants; à son frère,
au PSNS, à ses confrères et amis, ses sincères condoléances
et l’expression de sa sympathie émue. |