POUR LE DÉFILÉ
GALLIANO...
LES FASTES DE L’OPÉRA DE PARIS

 Galliano pour sa nouvelle collection a choisi l’écrin de l’opéra de Paris pour nous donner à voir ses créations qui sont, en quelque sorte, un clin d’œil à l’Art nouveau.
 
 De la fourrure et de la broderie,
le tout signé Galliano.
 
 Une veuve joyeuse...
 
Gatsby, le magnifique, 
aurait aimé cette tenue.
 
 
 Reconnaissez-vous Galliano entre ses mannequins... 
Le “bad boy” ne s’est nullement assagi.
Coiffure à la garçon et regard
assassin avec ce maquillage charbonneux.
 
Les invités slalomaient parmi les figurants qui, entre Venise et les années folles, étaient censés évoquer ces bals de luxe où les riches adoraient se travestir en mendiants...
John Galliano a été à la recherche du temps perdu et a trouvé pour sa prestation couture chez Dior cette cascade de perles et autres bijoux, ces jupes drapées, ces fourrures somptueuses, ces kimonos rehaussés de broderies, les bustiers à crinoline...
L’heure était au romantisme...
Les mannequins semblaient sortir de quelques gravures des temps anciens, ou de ces scènes du film “My Fair Lady”, où l’on voit les courses à Ascot et ces élégantes du temps jadis coiffées de drôles de bibis...
Mais les Mille et une Nuits ont, aussi, attiré l’attention du styliste qui s’est, franchement, inspiré de “Scheherazade” avec une robe entièrement rebrodée de pierreries.
 
  
Ah! les petites femmes de Paris... 
 
 
Une marquise néo-Trianon...
Galliano a voulu aller à la 
recherche du temps perdu.
 
 
 En descendant 
le fameux escalier de
marbre de l’Opéra Garnier.
 
Un clin d’œil très appuyé
aux années folles.
 
La célèbre critique de mode du “Herald Tribune”, Suzy Menkes, a écrit dans ses colonnes qu’elle avait, grâce à Galliano, “eu droit à une sorte d’orgie extraordinaire, ajoutant que le styliste s’était trompé de siècle, au seuil de ce troisième millénaire...”
Maquillage charbonneux, manteau en cosse de haricot façon Poiret, du drapé en biais façon Vionnet et autres errances dans le tulle et les marquises néo-Trianon...
Le parterre, lui, rêvait à autre chose... Il cherchait tout simplement à voir du Dior diorissime.

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