“La politique
américaine au Proche-Orient et dans le Golfe a-t-elle réussi
ou échoué?”. Cette question a été au centre
d’un débat institué dernièrement par une commission
du Congrès US. Après de laborieuses discussions, les congressmen
présents ont abouti à la conclusion que cette politique avait
besoin d’être révisée: d’abord, pour favoriser le processus
de paix dans la région; ensuite, pour ne pas compromettre les intérêts
des Etats-Unis et leur crédibilité.
La politique
américaine au Proche-Orient et dans le Golfe a-t-elle échoué
ou réussi? Tel était le thème d’un débat ayant
été institué, la semaine dernière au Congrès;
la réponse à cette question a été négative.
M. George Friedman recon-naît que la deuxième guerre du
Golfe - en vue de l’expulsion des troupes irakiennes du Koweit - a atteint
ses objectifs, mais que la crise suscitée par Saddam Hus-sein n’a
pas encore été résorbée.
Dans le même temps, l’opi-nion publique américaine blâme
Washington, en raison du grand préjudice que sa politique cause
au peuple irakien, alors que le maître de Bagdad est toujours omnipotent...
Les participants au débat mentionné ont abouti
à la conclusion suivante: tant que la capitale fedérale n’aura
pas normalisé ses relations avec les capitales irakienne et iranienne,
la sécurité dans le Golfe restera précaire; cela exige
le maintien des bâtiments de guerre amé-ricains dans cette
région.
Puis, l’opinion internationale ne comprend pas l’acharnement de Washington
à vouloir main-tenir l’embargo sur l’Irak - où on déplore
des dizaines de décès chaque semaine, surtout parmi les enfants
en bas âge, faute de soins médicaux et pour sous-alimentation.
Naturellement, les Améri-cains se basent sur les rapports du
chef de l’UNSCOM pour justifier leur position dure. Or, le gouvernement
irakien, par le voix de Tarek Aziz, vice-président du Conseil, soutient
que “ces rapports sont bourrés de mensonges et de calomnies, l’Irak
ne disposant plus d’armes de destruction massive”.
La politique américaine au Proche-Orient n’est pas plus positive,
l’opinion, publique arabe faisant assumer aux Etats-Unis la responsabilité
de l’effondrement du processus de paix.
De fait, Benjamin Netanyahu a déclaré dimanche, alors
que David Ross poursuivait ses entretiens avec Yasser Arafat: “Seul Israël
doit déterminer la proportion du retrait de ses forces de Cisjordanie.”
Ceci a fait avorter la mission de M. Ross avant qu’elle com-mence.
Effectivement, le coor-donnateur américain n’est pas parvenu à
assouplir la position du Premier ministre israélien, lequel invoquant
le point de vue de ses conseillers militaires, continue à s’opposer
au retrait de “Tsahal” dans une proportion excédant 9 pour cent
- les Amé-ricains veulent la porter à 13 pour cent - dans
les zones soumises au régime d’autonomie.
Pendant que trente mille sol-dats et policiers se déployaient
en Cisjordanie, un responsable de l’Autorité palestinienne appelait
l’Amérique à “sauver” le proces-sus de paix, car la situation
sur le terrain devient de plus en plus dangereuse”...
Il reste à savoir si l’Admi-nistration US parviendra à
se soustraire à l’emprise de la juiverie américaine et au
lobby sioniste... |