LE LIBAN A PERDU UN DE SES TENORS DU BARREAU
MOUSSA PRINCE A ETE REJOINDRE
"SON PARADIS"
Une des conférences
les plus applaudies de Me Moussa Prince avait été “La preuve
scientifique de la vie après la mort”.
Me Moussa Prince intervenant au cours d’une
réunionde l’Association internationale
des jeunes avocats.
Depuis de nombreuses
années, le ténor du Barreau libanais s’intéressait
aux phénomènes parapsychiques et, surtout, à la vie
après la mort.
Aujourd’hui, à l’âge de 73 ans, c’est lui qui a été
rejoindre un monde meilleur. Mais il laisse aussi beaucoup de regrets parmi
tous ceux qui l’ont connu, aimé et apprécié.
Excellent orateur, brillant conférencier, Me Moussa Prince était
détenteur de nombreux diplômes: doctorats en Droit, en Sciences
politiques, en Sciences économiques, en Philosophie, en Lettres
et en Sociologie, Moussa Prince ne laissait personne indifférent.
Sur le plan juridique, il a couronné sa carrière en assurant
la défense dans le cadre d’un collectif d’avocats, du leader des
“Forces libanaises”, Samir Geagea.
Doté d’un excellent sens de l’humour, Moussa Prince avait récemment
encore reçu par acclamation, au cours d’un congrès à
Washington, le titre de “Doyen des présidents” de “l’Association
Internationale des Jeunes Avocats” (AIJA).
Jeune, il l’était par son cœur généreux, par son
imagination débridée, par ses réponses pétillantes.
Porteur d’un grand nombre de hautes distinctions libanaises et étrangères,
il est l’auteur de plusieurs ouvrages en langues française et arabe.
L’une de ses dernières photos prise au cours
d’un vernissage.
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La veille de son décès, l’éminent
avocat devait
donner une conférence sur le thème de
la mort.
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MEMBRE DU FRONT LIBANAIS
Moussa Prince a été l’un des fondateurs de la Confédération
Générale des Travailleurs du Liban (CGTL).
Défenseur convaincu de la cause libanaise et des intérêts
de la collectivité chrétienne, il a milité au sein
du Parti des Kataëb de 1944 à 1952. Il a, ensuite, occupé
plusieurs postes de responsabilité au Parti National Libéral.
Il a été membre du Conseil exécutif du PNL de 1972
à 1992, président du Conseil disciplinaire de ce parti de
1987 à 1992, responsable de l’orientation de 1972 à 1985.
Membre de l’”Union Démocrate Chrétienne européenne”,
il a été, aussi, l’un des piliers du “Front Libanais” en
1982.
Courageux, sûr de lui et de la cause qu’il défendait,
Moussa Prince qui a bien porté son nom, a vécu “sans pactes,
libre dans ses pensées autant que dans ses actes”.
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