LE TOUT-BEYROUTH À LA GARDEN-PARTY DES PETITS LITS  BLANCS DANS LES JARDINS DU PALAIS SURSOCK
UN DÉFILÉ-RÉTROSPECTIVE DU COSTUME TRADITIONNEL LIBANAIS DE PAPOU LAHOUD-SAADÉ

 
 
Papou Lahoud-Saadé présente la mariée
libanaise suivie des mariées 1998. 
 
 
Jeunes paysannes aux couleurs vives. 
 
 
Jeune fille portant une cruche. 
 

Ensemble rebrodé relevé d’un tantour.
25 ans plus tard, tout recommence. En 1974, les Petits Lits Blancs avaient donné leur dernier bal au Casino du Liban. Dix ans auparavant, ils avaient accueilli au palais de Beiteddine les Petits Lits Blancs de France, ainsi que d’illustres figures du jet-set international, faisant vibrer le beau monde en fonction des enfants de la Crèche de Saint Vincent de Paul, l’espace d’une soirée.
 

Robe brodée, soie et mousseline. 
 

Une montagnarde.

Des jeunes filles de la société libanaise, mannequins d’un soir. 
 

Une robe stylisée à paillettes.
Mardi soir, la fête a repris dans les jardins du palais Sursock mis à la disposition des Petits Lits Blancs qui ont renoué avec leur prestigieux passé resté encore dans toutes les mémoires. Car le bal des Petits Lits Blancs constituait l’événement mondain de l’année, réunissant tout ce que le pays comptait comme personnalités politiques, diplomatiques, culturelles et sociales.
C’est dans l’esprit de cette tradition poursuivant l’œuvre entreprise par sa mère feue Marcelle Hochar - celle-ci avec un groupe de dames de la société s’est dépensée sans compter pour soutenir l’action des sœurs de la Charité à la Crèche à laquelle elles se dévouent depuis 1847 - que Josette Hochar-Kettaneh a repris, cette année, le flambeau de l’association, battu le rappel des connaissances et des amis pour organiser une soirée pas comme les autres.
Un vrai défi magistralement relevé par le nombre et la qualité des convives où l’on reconnaissait, en premier, Mme Mouna Hraoui sous le patronage de laquelle était placée la garden-party où l’on retrouvait le Tout-Beyrouth.
 

Mme Hraoui et M. Jean Obeid.

Pierre Hélou et Sonia Frangieh.

Ingrid Hatem.

Claude Khoury.

Mimi Atieh, Solange Hermès, Guita Andraos,
Marylise Ezzeddine, Marie Essly et Aida Ghanem.

Les convives suivant avec intérêt le défilé.
Oasis exceptionnelle au cœur d’Achrafieh, baigné dans un camaïeu de verts et une profusion d’arbres, arbustes, plantes et rosiers émergeant d’îlots de lumière, le jardin a ménagé à tous ses convives une évasion hors de l’espace-temps et, surtout, un spectacle féerique concrétisé par 47 costumes traditionnels libanais, du XVIIème siècle jusqu’à nos jours.
Après avoir présenté avec succès son défilé-rétrospective à Washington et Londres, Papou Lahoud-Saadé l’a ramené au Liban où il a retrouvé son écrin naturel et ses sources d’inspiration. Issu de douze festivals internationaux, de quarante comédies musicales et pièces et du théâtre, il brouille les pistes du passé et du présent dans un merveilleux exercice d’imagination et de créativité.
Vingt-et-une jeunes filles de la société libanaise (parmi elles la fille de Papou, Yara Saadé, 16 ans, la fille de l’ambassadeur d’Espagne...) coiffées par Ruchdi et parées des bijoux de Viviane Debbas (y compris paru-res de diamants) ont défilé sur le podium dressé dans le jardin à partir des arcades du palais, selon une chorégraphie de Tonia Merheb.
 

Josette Hochar-Kettaneh.

Patricia Trad.

Arlette Jaber.

Monette Chaya.
Ces jeunes filles, parfois hésitantes dans leur marche associée à la fraîcheur de leur jeunesse, ont même appris à exécuter la “zaffé” à la libanaise, entourant trois mariées style 1998 et une mariée libanaise avec tantour. Elles ont porté avec superbe les tantours, tarbouches, voiles, abbayas, glissé sous les velours, mousselines, soies, broderies, dentelles, émergé du “brouillard” de scène pour raconter, dans un langage spécial-Papou, l’his-toire sans fin du costume traditionnel libanais.
La soirée, animée par une pêche à la ligne et une loterie, s’est achevée sur le podium transformé en piste de danse. Une reprise réussie du bal des Petits Lits Blancs.


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