DÉCOUVERTE DES CHARMES DE LA TUNISIE ET DE SA PARFAITE INFRASTRUCTURE TOURISTIQUE

 
La banlieue de Tunis, un cadre enchanteur et pittoresque.
Photo du groupe devant l’entrée de la cité antique de Carthage.
 
A l’invitation de Tunis Air qui a inauguré une ligne directe Tunis-Beyrouth-Tunis, une quarantaine de représentants de la presse écrite et audiovisuelle ont passé cinq jours inoubliables en Tunisie. Ce voyage nous a permis de découvrir les richesses historiques, archéologiques, architecturales d’un pays accueillant, doté d’une parfaite infrastructure touristique et de mille attraits. Le bleu de la Méditerranée se mélangeait au bleu spécifique des fenêtres, les maisons toutes peintes en blanc conférant un cachet spécifique à “Tunis la Verte”. Partout, nous avons reçu un accueil des plus chaleureux: hôtels de luxe, repas gastronomiques, visites de différentes villes ayant chacune son histoire propre et ses caractéristiques. Des liens d’amitié se sont tissés avec nos hôtes et les rapports millénaires unissant le Liban à la Tunisie ont été renforcés. Plus d’une similitude existe entre nos deux pays et nos deux peuples qui ont tout intérêt à mieux se connaître, à resserrer les fibres ancestrales qui les rapprochent, résistant à l’épreuve du temps.
 
ACCUEIL CHALEUREUX À TUNIS
Vendredi 26 juin à cinq heures du matin, on embarque à l’AIB. En tête de la délégation, les ministres Omar Meskaoui et Elias Hanna ainsi que Nadim Kassar représentant de Tunis Air à Beyrouth.
Au salon d’honneur de l’aéroport international de Tunis-Carthage, la délégation reçoit un accueil autant chaleureux qu’officiel de la part de M. Hussein Chouk, ministre tunisien des Transports; du chargé d’affaires du Liban à Tunis et Mme Moustapha et des responsables de Tunis Air. Chaque membre du groupe reçoit un bouquet de jasmin à l’arôme fin. Ce parfum naturel de la Tunisie nous accompagnera, d’ailleurs, tout au long de notre séjour.
Transfert, aussitôt, au “Palace”, hôtel luxueux de 5 étoiles, situé à 25 km de Tunis, au bord de la mer, dans une zone touristique connue sous le nom de Gammart. Rien que des maisons résidentielles, des hôtels et des restaurants haut de gamme dans un cadre pittoresque, au milieu d’une nature verdoyante face à la grande bleue.
Un collier de jasmin autour du cou, nous nous installons dans nos chambres super confortables: les uns préfèrent se reposer; d’autres ne peuvent résister à l’appel de la piscine et faire trempette dans un cadre de rêve.
A 13 heures, à l’invitation du ministre tunisien des Transports, le déjeuner a lieu, au restaurant le “Grand Bleu”, situé non loin de l’hôtel, toujours à Gammart, célèbre pour ses fruits de mer.
 

L’équipe de “Dar Alf Leyla Wa Leyla”, 
de gauche à droite: Mansour Moubarak,
Nelly Hélou et Rania Hachem.

 

A l’intérieur de la grande mosquée, 
dont le style à multiples colonnades a inspiré celui 
de Cordoba en Andalousie: Guitta, Nelly, 
Fernande, Rana et Rania (de g. à dr.).

 

L’accueil à Hammamet, 
au rythme des tambourins.

A Carthage, les thermes d’Antonins: commencés 
par l’empereur Hadrien (117-138 après J.-C.)
ils ont été terminés par son successeur, Antonin le Pieux (138-161).

 

RETOURNER À SIDI BOU-SAÏD
Dès mon premier voyage à Tunis, j’étais tombée sous le charme de Sidi Bou-Saïd et chaque fois que je reviens en Tunisie, il me faut y retourner, pour me replonger dans l’ambiance de ce “vieux village” à nulle autre pareille: pittoresque, enchanteur, style Montmartre de la banlieue résidentielle de Tunis.
En fin d’après-midi, alors que la température devient plus clémente; puis, dans la douceur du crépuscule, le groupe succombe au charme de Sidi Bou-Saïd. La visite commence par le fameux musée de la Musique du baron d’Erlanger, pour s’achever dans un café rustique, au milieu de jeunes Tunisiens, à siroter un thé à la menthe et pignons de pin. On aurait voulu y passer des heures, mais d’autres activités nous attendent.
La journée s’achève par un dîner offert en la résidence de l’ambassade du Liban, par le chargé d’affaires à Tunis; M. Issam Moustapha et sa charmante épouse dans la plus authentique tradition de l’hospitalité libanaise.


Dans les vieux souks de la Médina à Tunis.

LIENS HISTORIQUES ENTRE LE LIBAN ET LA TUNISIE
La deuxième journée commence par la visite de Carthage, cité ayant une place privilégiée dans le cœur des Libanais, puisqu'elle constitue le lien historique entre les deux peuples. Les chroniqueurs écrivent: “La Tunisie entra dans l’Histoire avec les Phéniciens”.
Fuyant Tyr, la reine Elyssa fonde la ville de Carthage en 814 avant J.-C.: “Kart Hadasht” ou nouvelle capitale. Celle-ci prospère, ouvre des comptoirs en Méditerranée et provoque, de ce fait, l’inimitié de Rome qui mènera contre cette importante cité phénicienne des guerres impitoyables, connues sous le nom de “guerres puniques”, la troisième, dirigée par le général romain Scipion-Emilien, ayant abouti à la destruction totale de Carthage en 149 avant J.-C.
Aujourd’hui, Carthage est devenue une banlieue résidentielle. Ses belles maisons toujours peintes en blanc aux fenêtres bleues, sont entourées de jardins et de rues fleuries. Un cadre paisible au bord de la Méditerranée.
En 1972, l’UNESCO a mis au point un programme international pour sauvegarder cette capitale du monde antique. Carthage est, également, célèbre pour son festival annuel du théâtre de la musique et de la chanson. Pour nous, Libanais, elle incarne plus d’une valeur et d’un message. Un jumelage avec la ville phénicienne de Tyr s’impose.

HAMMAMET, CENTRE BALNÉAIRE PAR EXCELLENCE
Hammamet est une ville balnéaire et touristique, par excellence, située à un peu plus de soixante km de Tunis. La longue courbe de la plage bordée de verdure, la chaîne d’hôtels qui s’y est établie, les villas construites parmi les olivaies et orangeraies attirent vacanciers et touristes.
A l’entrée de l’hôtel “Sol Azur”, on est accueilli au son du tambourin par une troupe folklorique du terroir. Le bouquet de jasmin est de rigueur.
Une demi-heure de natation nous redonne des forces pour visiter Nabeul, ses célèbres poteries et céramiques.
A Hammamet, le dîner a lieu au “Shalimar” avec en accompagnement un orchestre de musique orientale. La soirée s’achève au Casino “Cléopâtre” où certains d’entre nous voient la chance leur sourire devant une machine à sous.
Le circuit est si dense qu’on a l’impression d’être en Tunisie depuis plusieurs jours déjà. On se familiarise avec les délégués de Tunis Air qui nous accompagnent. Des groupes se forment par affinités. Il y a ceux qui écoutent et observent; un noyau qui veut chanter à tout moment en tout lieu; à chacun ses goûts.

SOUSSE: RICHE PASSÉ ET PRÉSENT PROSPÈRE
A Sousse, on nous installe dans “Impérial Marhaba”, un hôtel de luxe situé dans une zone touristique. Vu l’importance de cette ville, la troisième de Tunisie, une visite guidée nous permet de découvrir les différents aspects et caractéristiques de la capitale du Sahel. On longe les remparts qui ceinturaient la vieille médine, pour passer près du port de commerce; longer le bord de mer et sa plage de sable grouillante de monde (c’est dimanche, jour du repos hebdomadaire) pour se rendre à déjeuner au restaurant “el-Omara” (Les Emirs) situé dans le fameux port de plaisance Al-Kantawi.
Kairouan sera la dernière étape du voyage. Le matin avant de quitter Sousse, certains se baignent dans la mer, croyant pouvoir accumuler un maximum de fraîcheur pour affronter la chaleur torride.
Mais en vain. L’exactitude n’étant pas le propre des Orientaux, encore moins quand il s’agit des gens de la presse, le départ a lieu avec une bonne heure de retard, comme à toutes les étapes du voyage, si bien qu’on se retrouve vers onze heures sur le chemin de la ville située au cœur de la Tunisie avec une température de 45 à 50 degrés. Notre conducteur nous apprend que les voyages vers Kairouan se font tôt le matin.
Un premier arrêt s’impose pour observer, sous un soleil de plomb, les célèbres bassins des Aglabites qui alimentaient la cité en eau. On se dirige aussitôt après vers la fameuse mosquée de cette ville sainte qui, par sa majesté, la beauté de son architecture, nous fait oublier la canicule.
Kairouan est, aussi, la capitale du tapis célèbre par ses maisons artisanales. Au déjeuner, on goûte au couscous traditionnel. Nous voilà sur le chemin du retour vers Tunis, le “Palace Hotel” et la fraîcheur de sa piscine.
Un dîner de gala est offert par Ahmed Smaoui, PDG de Tunis Air à l’hôtel “La Résidence”. On se dit au revoir, sur les airs des “Mouwachahat” andalous interprétés par une équipe féminine tunisienne de haute performance.
Mardi 30, l’heure du départ a sonné. A l’aéroport de Tunis-Carthage, on visite le siège central de Tunis Air où son PDG nous fait un intéressant exposé sur la compagnie et le tourisme en Tunisie.
On part, les yeux remplis de beaux souvenirs, en se promettant de renforcer les liens entre le Liban et la Tunisie que plusieurs affinités rapprochent.


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