OÙ SONT LES CULTURES DE RECHANGE? 

par EDOUARD BASSIL  
 
Trente-trois pays, quatorze représentants d’organisations mondiales et onze observateurs ont participé au 33ème séminaire pour la lutte contre les stupéfiants ayant tenu ses assises, récemment, au siège de l’ESCWA à Beyrouth.
A l’ordre du jour de ce séminaire: la coopération régionale dans le domaine de la lutte contre les narcotiques et le rôle des groupes terroristes impliqués dans le trafic de la drogue, ainsi que la culture et la production de l’opium.
Il est heureux que dans son intervention à la séance inaugurale, le représentant du gouvernement libanais, en l’occurrence le directeur général des FSI, ait évoqué le succès obtenu dans les opérations ayant abouti à la suppression chez nous de la culture du haschisch, tout en mettant fin à la fabrication de la drogue et à son trafic illicite.
Il a fait état, aussi, des difficultés financières auxquelles sont confrontés les agriculteurs de la Békaa, en raison du fait pour les organismes qualifiés des N-U - le PNUD notamment - de ne leur avoir pas fourni l’aide pour remplacer les cultures prohibées par des cultures de rechange, à l’instar des agriculteurs d’autres pays, la Turquie en tête, ayant bénéficié d’une assistance financière substantielle.
Le Liban, lui, a reçu jusqu’ici des “miettes” de l’aide promise, bien qu’il ait ratifié les accords internationaux et promulgué une nouvelle loi prévoyant les travaux forcés à perpétuité aux narco-trafiquants.
En contrepartie, le PNUD dont l’ancien responsable a été muté ailleurs, a gratifié notre pays de ses vaines promesses... Peut-on fonder quelque espoir sur son successeur? 

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