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EN PRENANT AVEUGLEMENT LE PARTI
DES JUIFS DANS L'AFFAIRE DE L'OR NAZI
L'AMERIQUE COMPROMET SA POLITIQUE EXTERIEURE PAR DES SANCTIONS VENGERESSES Les Etats-Unis exer-cent une pression inacceptable sur la Suisse, afin de porter les banques helvétiques à engager des négociations autour des dépôts juifs au temps du nazisme; cela signifie que des sanctions seront infligées à ce pays. Ainsi, les deux tiers des habitants du globe s’exposent, d’une manière ou d’une autre, à des sanctions économiques décidées par des institutions américaines. Le boycottage des banques suisses est un spécimen parmi tant d’autres. Aussi, l’opinion internationale se pose-t-elle la question suivante: Serait-ce la meilleure solution et la plus saine pour permettre à Washington d’atteindre ses objectifs en politique étrangère? L’Amérique a demandé une contribution efficace de la part de la Suisse aux négociations entre les banques et les représentants des milieux juifs, le plus en vue parmi ces derniers étant Stuart Eizenstat, vice-ministre d’Etat. Le président helvétique, Flavio Cotti, a été contraint d’adresser au président Clinton un message l’invitant à rejeter toutes ces sanctions. N’ayant pas de précédent, cette initiative a été appuyée et soutenue par les instances politiques et économiques suisses. La politique de sanctions américaine a toujours été sujette à des critiques, car elle affecte les deux tiers de la population mondiale. L’imposition de ces sanctions est devenue l’arme traditionnelle de la politique étrangère US. Ses conséquences, par rapport aux institutions américaines, se traduisent par des pertes s’élevant à des milliards. La faiblesse du Congrès face à cette politique se répercute sur l’autorité du président de la République qui ne peut y remédier. Ceci constitue une source d’inquiétude pour les Etats-Unis et le monde, parce que la politique étrangère américaine est neutralisée, alors que ceci menace les ambitions des firmes américaines internationales. Plus de la moitié des cent-quinze sanctions et boycottages imposés par les USA depuis la Première Guerre mondiale remontent aux quatre dernières années. Le Congrès actuel a infligé vingt-six sanctions à dix Etats: la Chine, la Russie, le Vietnam, l’Azerbaidjan, la Syrie, le Mexique, la Croatie, la Yougoslavie, le Nigéria et le Soudan. Le lobby américano-juif à l’origine de ces sanctions, bénéficie de l’appui des dirigeants républicains désireux d’accaparer l’argent et les voix de la juiverie des USA acquis au parti démocrate. A l’incitation de ce lobby, Trent Lot, président du sénat américain, a promis d’appuyer une loi privant le président du droit d’appréciation quant à l’opportunité d’imposer les sanctions contre l’Iran et la Libye. Le président Clinton lui-même s’est prémuni contre les risques de ces sanctions, en opposant son veto, le mois dernier, à une loi condamnant les personnes et les sociétés qui vendraient des pièces de rechange ou du matériel destiné à la fabrication de fusées en Iran. Mais la grande majorité du Congrès a voté contre cette loi. Le président rencontrera bien des difficultés avant de pouvoir l’appliquer. La pression sur les banques suisses, pourtant “souple” en ce qui concerne l’or des nazis, est unanimement réprouvée, ainsi que le refus d’une ingérence suspecte dans les relations entre Berne et Washington, la Suisse étant appelée à s’opposer à cette pression. La Presse helvétique écrit que les autorités américaines ne peuvent annuler les menaces du boycottage et il ne reste plus aux banques suisses qu’une chose à accomplir, à savoir: retirer leur offre de verser 600 millions de dollars, en tant que somme forfaitaire pour régler l’affaire de l’or nazi qui, soutiennent l’Amérique et Israël, revient aux juifs. Les institutions judéo-US réclament à la Suisse un milliard et demi de dollars, soit trois fois plus que ce que proposent les banques suisses. La Presse considère qu’une guerre a été déclarée contre la Suisse, sous la pression des milieux judéo-américains, ce qui place les banques mentionnées en position d’otages. Le but de tout cela est d’amener le gouvernement de Berne et la Banque nationale à porter de 600 millions à un milliard et demi de dollars la somme proposée par les banques. Alors que beaucoup conseillent à ces dernières de ne pas se prêter à ce bazar et de rappeler à Washington ses engagements internationaux, 70 pour cent de l’opinion suisse semblent demander au gouvernement d’opter pour une diplomatie dure contre le comportement juif et américain. Soixante-et-un pour cent des citoyens suisses sont en faveur d’un procès à intenter à Washington devant la Cour internationale de commerce. Le président de la Confédération helvétique a affirmé qu’il ne se soumettra pas aux pressions de l’Amérique qui l’invite à rechercher une solution à cette affaire. Certains journaux insistent sur la nécessité pour la Suisse de sortir de son isolement, que ce soit par rapport aux Nations-Unies ou à l’Union européenne. Ces deux faits affaiblissent sa position et incitent contre elle tous ceux qui ont des intérêts et des revendications à satisfaire. Dans cette tentative des juifs de l’emporter et d’imposer des sanctions à la Suisse, des milieux politico-économiques s’interrogent sur l’utilité des multiples boycottages décrétés par le Congrès, les Etats et les villes ayant donné à l’Amérique un nouveau surnom, celui d’Etat des sanctions. Fait à signaler: l’imposition des sanctions frappe d’une sorte de paralysie la politique extérieure des Etats-Unis, alors que les contestations prennent de l’ampleur dans les milieux des affaires. Si ces sanctions ne réalisent que des résultats dérisoires pour les gouvernements concernés, des peuples en souffrent et elles leur causent du préjudice. Il y a lieu de relever que les justifications américaines de tant de sanctions, contraignent l’Amérique à en payer le tribut. Dans ce contexte, la vague de mécontentement s’accroît en Suisse et ceci aura un impact certain, au point d’attiser les divergences américaines internes. |
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