TOUT LE LIBAN A FETE SON ARMEE

Le 1er août de cette année, dans le cadre de la fête de l’armée, a été marqué par de nombreuses manifestations officielles dans les divers mohafazats.

Le brigadier Majalli donnant lecture à Yarzé de l’ordre
du jour du général Emile Lahoud, diffusé le 1er août.

L’ordre du jour du commandant en chef de l’armée adressé aux militaires a été lu à Yarzé, par le brigadier William Majali - alors qu’il l’était aussi à Beyrouth par Wehbé Katicha, Youssef Njeim au Mont-Liban, Fadi Abou-Chacra au Liban-Nord, Seifeddine Fehmi dans la Békaa et Ezzeddine Naffah au Liban-Sud.
La veille, un déjeuner en l’honneur des officiers supérieurs de la garde présidentielle était offert par le chef de l’Etat et son épouse. Le président a rendu pour la circonstance un vibrant hommage à l’armée et salué son unité et sa discipline. Il a souligné qu’avant d’accéder à la présidence de la République, il rêvait d’une armée unifiée. “Je le dis franchement, si, au début des événements de 1975, un ordre avait été donné à l’armée pour maintenir la sécurité, tout serait revenu au calme, j’en suis persuadé et les milices n’auraient pas vu le jour... Mais le commandement politique n’était pas unifié à l’époque et chacun agissait à sa guise...” Le chef de l’Etat a mis l’accent sur l’utilité du service militaire pour l’intégration et la cohésion nationales. Il a affirmé qu’il a voulu que la garde présidentielle soit “nationale” et non “confessionnelle”, avant de signaler qu’il aurait aimé que “le reste des commandements politiques  le suivent dans ce domaine.” Auparavant, le commandant de la garde présidentielle, le brigadier Michel Harrouk avait prononcé une allocution en hommage au chef de l’Etat.
Au Liban-Nord: M. Elias Hanna, représentant le président Hraoui, a patronné la cérémonie organisée vendredi en l’honneur de la troupe à Amioun, caza de Koura. Etaient notamment présents: le ministre de la Santé, M. Sleiman Frangié, les députés Fayez Ghosn, Farid Makari et Estephan Doueihy ainsi que le mohafez M. Khalil Hindi. Prenant la parole, M. Hanna a affirmé que “l’édification d’un Liban nouveau ne peut se réaliser que par l’édification d’un Etat civil fort et une institution militaire efficace et capable. C’est ce que prouve à chaque occasion, notre armée à la tête de laquelle se trouve un commandement idéal...”
Au chef-lieu du Liban-Nord, le commandement de l’armée a organisé une cérémonie à la caserne Bahjat Ghanem à Kobbé. La cérémonie était présidée par le brigadier Fadi Abou-Chacra.
Au Mont-Liban: A Jbeil, c’est le brigadier Talal Laziki qui a patronné un festival organisé en l’honneur de la troupe dans l’enceinte de l’école secondaire de Jbeil.
Dans la Békaa: Le commandement de cette région y a organisé une cérémonie symbolique à la caserne Abou Sleiman, à Ablah. La cérémonie était présidée par le brigadier Seifeddine Fehmi.
Au Liban-Sud: A Saïda, une cérémonie s’est déroulée à la caserne Mohammed Zogheib en présence du commandant de la région militaire, le brigadier Ezzeddine Naffah.


La tombe du président général Fouad Chéhab 
à Ghazir a été fleurie à l’occasion de la fête
de l’Armée dont il a été le premier commandant en chef.

 

Fleurissement de la tombe des martyrs
de l’Armée au Liban-Sud.

 
DÎNER CHEZ LE CHEF DU LÉGISLATIF
De son côté, M. Nabih Berri a offert, samedi en sa résidence de Msaileh un dîner en l’honneur du commandement militaire du Liban-Sud et des officiers supérieurs des différents organismes de sécurité en poste dans la région.

DÉCLARATION DU CHEF DU GOUVERNEMENT:
A l’occasion de la fête de l’Armée, samedi, M. Rafic Hariri a souligné que “l’armée reste un des piliers de l’indépendance et de la souveraineté du Liban ainsi qu’un symbole de la défense de son territoire”. Et d’ajouter: “L’armée prouvera comme toujours qu’elle sait assumer ses responsabilités - notamment pour ce qui est de la libération du Liban-Sud et de la Békaa-Ouest de l’occupation israélienne. D’ailleurs, nous espérons que l’année prochaine verra cette libération se transformer en réalité. Par ailleurs, a-t-il estimé, nous ne pouvons que reconnaître le travail de réédification de l’armée qui s’est effectué ces dernières années... pour faire face aux défis qui menacent notre pays et notre alliée la Syrie à cette étape délicate
de notre histoire!”.


Home
Home