FESTIVAL INTERNATIONAL DE BYBLOS
SALWA-YASMINE SUR FOND D'EAUX CRISTALLINES

Tout en nuances, souple et gracile, Salwa Katrib a effectué un heureux retour sur scène en incarnant le rôle de Yasmine, comédie musicale entièrement rajeunie, signée Roméo Lahoud, présentée dans l’enceinte du vieux port de Byblos et le cadre de son deuxième Festival international.
 

A la première de Yasmine entourant le président 
de la république et Mme Mouna Hraoui  (g. à d.): 
Mme Bahige Tabbarah, M. Fattouche, le président 
du parlement syrien, le président et Mme Nabih Berri.
Ses chansons se sont déployées en cascades transparentes, nostalgiques, coquines, émouvantes, contant l’amour, de même que la résistance, la lutte contre l’oppresseur et la pérennité d’un pays incarné dans un décor de village avec maison, fontaine, pont, cascades.
Tout y est autant que la vie. De même qu’une pléiade d’acteurs talentueux et de danseurs qui savent vibrer avec le vent. 80 qui ne se lassent de circuler entre les méandres d’un flash-back qui ramène 25 ans en arrière, au temps où les Ottomans dictaient la loi et où les citoyens rejetaient leur tyrannie.
 

Le président décorant Papou Lahoud-Saadé 
de l’Ordre du Cèdre, grade de chevalier.

 

Les députés Nassib Lahoud et Nouhad Soueid
s’entretenant avec Roméo Lahoud lors de l’entracte.

 
Un mouvement rapide. Des écrans de fumée pour le changement de scènes, des rôles bien campés (notamment celui de Sitt-Linda incarné par Maguy Badaoui), des dialogues savoureux et 200 costumes tirés de l’imagination de Papou Lahoud-Saadé qui colore et habille le spectacle et dont les créations constituent un élément organique. Les insignes de l’Ordre du Cèdre, grade de chevalier, que le président Hraoui lui a remis, lors de la première, pour sa contribution à la promotion du patrimoine libanais à travers ses costumes, sont une récompense bien méritée.
Quant à Roméo Lahoud, auteur du spectacle qui ravit les yeux, les oreilles et le cœur, point n’est besoin de le présenter tant il a marqué de son empreinte l’art du spectacle, au Liban.
 

“Tante Linda” (Maguy Badaoui) à son retour de Paris,
après une longue absence: une grande actrice.

 

Merveilleux de naturel (g. à d.) :
le “Khaal” (Assaad Rechdane) , 

le “Amm” (Paul Sleimane)
et l’officierturc (Joseph Abou-Khalil)
.

Ovationnée par le public, Salwa a fait la démonstration,
une fois de plus, de l’ampleur de sa voix et de sa maîtrise de la scène.

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