PLANTE MEDICINAL UTILISEE CONTRE L'IMPUISSANCE ET LA FRIGIDITE
"SALLOUH DAKAR" A ETE DECOUVERTE 
SUR LE MONT HERMON IL Y A PLUS DE 4.000 ANS

Ce sujet important sera traité par le pharmacien phytothérapeute, Pierre Malychef qui, depuis cinquante ans, prépare et livre sur ordonnance médicale la plupart des drogues végétales libanaises, en particulier les racines de “Ferula Hermonis (ou Cherch al-Zallouh), comme tous les anciens pharmaciens libanais forts en botanique et en matière médicale.
Et ce, avec la discrétion voulue, surtout quand il s’agit de traiter un sujet atteint de frigidité, d’impuissance ou d’infertilité, en exécutant l’ordonnance d’un médecin prescrivant une ou plusieurs drogues efficaces en la matière.
Depuis au moins une quinzaine d’années, on a remarqué au Liban et dans le monde, un dysfonctionnement des glandes génitales chez les membres des deux sexes avec des problèmes de blocage, d’épuisement, d’ostéoporose, d’hypertrophie de la prostate et de vieillissement prématuré des organes génitaux.
Le recours aux hormones chez les deux sexes a augmenté: d’un côté, les cas de prostatites et, de l’autre côté, les cancers malins du sein et de l’utérus, en général...
Pierre Malychef à qui nous demandons son avis sur les causes de ce dérangement sexuel et la solution de ce problème, répond en tant que membre de l’Ordre des pharmaciens du Liban, avec l’accord de son président, le Dr Michel Abela qui est, en même temps, directeur du département pharmaceutique à la F.F.M. de Beyrouth.
 

Creusée dans le roc à Ghiné (Liban), 
la représentation préhistorique du 
“combat de Gilgamesh avec un lion”.

 

Trois souches annuelles de “Ferula Hermonis” 
fraîchement extraites, sur place à 2500 mètres d’altitude.

 

Pour commencer, les pharmaciens et les membres du corps médical libanais ont été récemment écœurés par une campagne médiatique tonitruante qui, depuis presque deux semaines, gravite autour de bergers, paysans, rebouteux et sorciers de village.
Tous ces profanes, avec l’assurance de l’ignorance se sont déclarés spécialistes au niveau de l’impuissance et de la frigidité, tout en prescrivant, onéreusement, des bouillons en bouteille et des boîtes de fragments de racines de plantes du type Ferula, dont il existe six espèces baptisées “Cherch al-Zallouh”, souveraines, paraît-il, contre les troubles du blocage sexuel.
Il aurait mieux fallu, au préalable, demander l’avis du corps médical libanais, médecins et pharmaciens ou de leurs Ordres respectifs, ainsi que des facultés de médecine et de pharmacie.
Rappelons que l’un de ces boutiquiers a affirmé, très sérieusement, qu’il va demander l’exclusivité pour la préparation de remèdes sur base de cette plante qu’il aurait été le premier à découvrir!

HISTORIQUE: HIER ET AUJOURD’HUI
Il y a à peu près quatre mille ans, le roi-géant Gilgamesh, de la ville d’Ourouk (Mésopotamie), était venu vers les montagnes boisées du Liban, chercher la “racine de vie” qu’il aurait, paraît-il, trouvée sur les hautes “pentes du mont Haramoun.”
Pour traiter son extrême vieillesse et sa fatigue, il la consomma illico. Ceci lui rendit sa jeunesse, sa vigueur et lui permit, d’abord, de tuer Oumbabo, le gardien des cèdres qui l’avait attaqué. Ensuite, comme cela est représenté sur un grand rocher à Ghiné, d’étrangler un énorme lion qui avait bondi sur lui.
De retour chez lui, il se remaria et eut beaucoup d’enfants (l’épopée de Gilgamesh).
Après plusieurs centaines d’années d’utilisation de cette “racine de vie” par les ancêtres des Libanais et des Syriens de chaque côté de l’Hermon et une période d’accalmie, on recommence au Liban surtout, à étudier et à parler de cette panacée stimulante.
Entre 1952 et 1958, je dirigeais à la F.F.M. les travaux pratiques de biologie animale et végétale, tout en donnant le cours des groupes animaux. Les laboratoires de ces deux disciplines étant mitoyens, je gravitais entre les bureaux du professeur Jean Corset S.J., mon patron zoologiste et du professeur Pierre Lys, botaniste, directeur du département de pharmacie.
Durant six ans, j’ai périodiquement suivi toutes les activités phytothérapiques de M. Lys qui préparait des extraits et des alcoolatures de plantes médicinales: le “marron d’Inde”, les fleurs d’Aubépine, les racines de Valériane, les pétales de coquelicot, les racines de Salsepareille; de “Ferula Hermonis” appelées “Cherch al-Zallouh”.
 


Plusieurs souches racines glabres de
“Ferula-Cassi” (Zallouh féminin) d’après leur aspect étrange.

 

Souches de “Zallouh” âgées de plusieurs années: 
attaquées par les moisissures, elles ne sont pas efficaces.

DÉMONSTRATIONS BOTANIQUES
Parallèlement à ces recherches, j’utilisais toutes ces plantes fraîches pour les démonstrations botaniques auprès des étudiants en médecine libanais et arabes.
Au cours de six ans d’enseignement au P.C.B., à peu près 355 médecins libanais et arabes ont, en groupes annuels de 50 à 60 éléments, étudié au moins 40 plantes médicinales fraîches, dont les racines, tiges, fleurs et feuilles du “Ferula Hermonis” (ou Zallouh) de la famille botanique des Ombellifères comme le persil ou le fenouil...
Le “Ferula Hermonis”, croît presque à la mi-printemps au moment de la fonte des neiges sur le mont Hermon, à 2500 ou 2800 mètres d’altitude. Il atteint une taille de 1 mètre à 1 mètre et demi. Ses feuilles supérieures sont réduites à leur gaine très élargie. La floraison s’étale de fin mai au mois d’août. On cueille la grosse souche annuelle de forme tronçonique, pourvue de plusieurs racines, très pubescentes qu’on sèche, soigneusement, au soleil pour éviter la pourriture. Pour la préparation de l’alcoolature stabilisé, il vaut mieux utiliser les souches vertes fraîches.


Le Dr Pierre Malychef entouré de ses étudiants en médecine
de la F.F.M. au laboratoire de biologie animale (1953-1954).
ÉVITER LES ERREURS ET LES SOUCHES PÉRIMÉES
Il faut être vigilant au moment de la cueillette et de la livraison.
Il ne faut accepter que des souches annuelles bien sèches de “Ferula Hermonis” à racines très pubescentes et à cœur ou parenchyme interne dur de couleur blanc jaunâtre, à gris très clair sans moisissures noirâtres amères et toxiques (Zallouh Dakar).
“Ne pas accepter les petites souches glabres de “Ferula Cassei” ou “Zallouh Enta” sans action thérapeutique valable.
Eviter les souches allongées grandes à parenchyme noir à noirâtre, à consistance friable. La moisissure noire est très amère et toxique.
Et surtout éviter les souches accidentelles ou voulues de ciguë “Conium maculatum”, très toxique et, même, mortelle.
Le pharmacien averti ou l’ingénieur agronome sont seuls habilités à établir cette sélection rigoureuse.
PIERRE MALYCHEF

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