LE PERVERS, C’EST KENNETH STARR!

par EDOUARD BASSIL  
 
L’Amérique et le reste du mon-de ont suivi avec stupéfaction et non sans dégoût - le chancelier Helmut Kohl a dit: “C’est à vo-mir” - l’humiliant interrogatoire auquel le président Bill Clinton a été soumis, portant sur sa liaison avec une ancienne stagiaire de la Maison-Blanche.
Fait à signaler: les télévisions européennes ont boudé ce qu’elles ont appelé le “voyeurisme” et la “pornographie”. En France et par souci d’éthique, les chaînes publiques se sont abstenues de reproduire, en direct, l’intégralité de la vidéo, dont le Congrès US - on ne sait pourquoi! - a autorisé la diffusion. Certaines d’entre elles, ont diffusé des extraits “pas graveleux”, après avoir visionné la cassette...
A vrai dire, on ne comprend pas tout ce tapage entretenu autour d’une affaire touchant à la vie privée du chef d’Etat de la première puissance du globe.
Parmi les nombreuses réac-tions suscitées par cette histoire rocambolesque, celle de l’un des écrivains - phares américains, William Styron, lauréat du prix Pulitzer, mérite d’être rapportée.
L’auteur du “Choix de Sophie” a émis cette réflexion: “Le pervers, c’est Kenneth Starr. Il se sert de la loi pour détruire notre démocratie”. Aussi, s’en prend-il à ce redresseur de torts “qui s’est vu en 1994 à la tête d’un combat pour la moralité publique” (sic).
Puis, rappelant ses origines modestes, il indique que “ce fils d’un pauvre pasteur fondamenta-liste, né en 1946, a financé ses étu-des en droit, en faisant du porte à porte pour vendre la Bible”.
Styron en déduit que cet homme est affligé de quelque complexe d’infériorité pour s’attaquer avec tant de férocité au chef de l’Exécutif américain.
Tout compte fait, il s’agit d’une cabale sioniste et de la juiverie américaine pour torpiller le processus de paix au Proche-Orient, dont la droite israélienne ne veut pas... 

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