C’est avec Simarik, “la chanson du bisou”, référence au
bruit de succion qui lui sert de refrain, que Tarkan est entré dans
la forteresse des play-lists des radios grand public.
“Libération” compare le chanteur d’origine turque au Ricky Martin
du Bosphore et écrit: “Trente ans après la mort de Dario
Moreno, natif de Smyrne, il était temps qu’un chanteur turc fasse
un carton en France.”
Tarkan, dont les cassettes inondent par millions les marchés
du Proche-Orient et de la diaspora turque, se place dans la continuité
de l’“arabesk”, la déclinaison ottomane des splendeurs de la chanson
du Caire, tout en mariant le genre aux sonorités du rock. Sa musique
fait place aux “oud”, “derboukas” ou à la flûte traditionnelle.
Plusieurs de ses chansons sont signées Sezen Aksu, la plus populaire
des chanteuses turques de la nouvelle génération.
Invité de nombreuses émissions, le chanteur aux très
jolis yeux bleus s’est rendu à Paris au grand plaisir de ses admiratrices
françaises.