OLIVIER LAPIDUS...
UN COUTURIER PAS TOUT À FAIT COMME LES
AUTRES
Olivier Lapidus
aurait pu se contenter de se faire un prénom. Mais c’est tout le
contraire qu’il fit...
Sous un nom d’emprunt, Olivier a fait ses débuts au Japon où
il créa avec succès une maison de couture, réussissant,
ainsi, à sauver celle de son père en butte à d’énormes
difficultés.
Aujourd’hui, Olivier Lapidus, le créateur le plus “high tech”
de sa génération, a réussi à revivifier les
métiers anciens par l’innovation technologique. Le créateur
a compris qu’en cette fin de siècle, la haute couture devait devenir
un creuset de recherches, un laboratoire de nouvelles formes et de nouvelles
matières qui seraient, ensuite, mises à la disposition de
l’industrie du prêt-à-porter.
Ces coiffures géométriques
REMPLACENT LES CHAPEAUX. |
La fourrure revient sur les podiums.
|
Du taffetas gris à porter sur une
blouse en mousseline rebrodée.
|
Velours et col de satin pour ce
deux-pièces réservé pour le grand
soir.
|
C’est ainsi que sont nés ces vêtements à cellules solaires,
des tissus incorporant des algues ou des fibres végétaux
des procédés d’impression de motifs holographiques.
L’électronique dans le vêtement a toujours été
le dada du couturier qui a réussi à imposer ses parkas chauffants,
ces tissus aux merveilleux reflets or ou cuivre obtenus grâce au
procédé de métallisation à haute température.
Pour sa collection printemps-été, Olivier Lapidus a créé
des modèles somptueux avec des taffetas qui sentent l’essence de
cèdre, des robes en mousseline imprégnées de parfum
de vanille, des fourrures exhalant l’arôme des roses et du patchouli.
Ses accessoires sont très discrets, ses coiffures géomé-triques.
Et la mariée de clôturer ce défilé avec une
robe pareille à un bouquet de mimosas aux tonalités pêche
et melon.
Home