À QUAND LES ÉLECTIONS?
Netanyahu donc, en se ralliant au projet d’élections anticipées,
peut continuer à gouverner normalement, en attendant le scrutin
dont la date reste à fixer. S’il avait laissé la situation
se dégrader au point d’être renversé, il aurait perdu
la direction du parti. Ayant démontré en deux ans de pouvoir
ses talents de tacticien, c’est en précipitant les échéances,
qu’il tente de court-circuiter un de ses deux rivaux: le plus dangereux,
Lipkin - Shahak, selon les sondages.
Toujours est-il que Netanyahu devrait, normalement conduire le camp
nationaliste pendant la campagne qui va l’opposer à ses deux concurrents;
lui-même vient de reconnaître à la Knesset durant les
débats que sa politique: “paix dans la sécurité” ne
recueillait plus l’adhésion d’une majorité de députés.
“Je ne doute pas, reconnaît-il, que la majorité du peuple
tient à la poursuite de ma politique, mais il évident que
cette majorité n’existe pas... En conséquence, je soutiens
le projet de dissolution de la Chambre...”
A quoi, M. Barak a rétorqué purement et simplement: “La
poursuite de ce gouvernement est mauvaise et M. Netanyahu a reconnu lui-même
que son extrémisme a échoué!”
Netanyahu avait déjà tiré les conclusions du débat!