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 Le
Général-Président ayant donné le ton dans son
premier message aux citoyens et dans son discours d’investiture, l’Etat
dans son ensemble se préoccupe d’améliorer le sort des citoyens
et accorde la priorité à l’homme et non plus à la
pierre. Le chef du gouvernement a pris le double engagement “de ne pas
surcharger, au plan fiscal, les classes moyenne et pauvre” et “de
ne laisser personne porter atteinte aux libertés”.
Le chef de l’Etat ayant donné le ton dans son discours d’investiture, les membres du premier gouvernement du nouveau régime placent les questions sociales en tête de leur ordre des priorités. Dans son premier message aux citoyens, le Général-Président a, également, donné bien des raisons d’espérer en des jours meilleurs, en promettant “un changement dans tous les domaines qui les intéressent et les concernent... afin que chacun puisse croire en sa patrie et s’y attacher, avoir confiance dans l’Etat et être rassuré quant à son avenir.” Le président de la République sait ce que veulent les Libanais - il l’a expressément dit devant la Chambre après la prestation du serment constitutionnel - aussi, a-t-il donné la consigne qui s’impose à tous ses collaborateurs de tous les niveaux, à commencer par les ministres. Il n’est donc pas étonnant de voir ces derniers se préoccuper d’améliorer les conditions de vie des administrés, en accordant davantage de soin à l’homme et non à la pierre, comme c’était précédemment le cas. “Nous œuvrons en vue d’améliorer la situation économique, a dit le président Hoss au cours de sa visite dimanche dernier à Bkerké. Nous n’imposerons aucune surcharge fiscale ou autre aux classes moyenne et pauvre. Notre mission est dure et grands sont les défis auxquels nous sommes confrontés, mais nous avons une vision claire des problèmes à résoudre. Puis, nous espérons coopérer avec toutes les fractions pour atteindre notre objectif.” De son côté, le ministre des Ressources hydrauliques et électriques s’emploie à trancher le plus rapidement possible, les problèmes en rapport avec l’alimentation des citoyens en eau potable, surtout au Liban-Nord. Il a commencé par les mettre en garde: “Les quantités d’eau dont nous disposons ne peuvent suffire aux besoins de la consommation locale, c’est pourquoi, vous êtes invités à en user avec modération et même avec parcimonie, car l’Amazone ne coule pas sur nos terres.” Comment donc remédier à cet état de choses? Le ministre fait état de projets de barrages à propos desquels des études ont été effectuées. “Nous les exécuterons à la lumière de nos possibilités financières... D’ici là, il nous faut cesser de gaspiller le précieux liquide.” Ce sont autant de paroles simples, sages et logiques. Il importe d’amener nos concitoyens à s’y conformer et à les mettre en pratique; le plus tôt sera le mieux. |
