MADAME EMILE LAHOUD
La photo de Madame Emile Lahoud à la une de “La Revue du Liban”
a fait sensation. Et, pour cause. A l’exception de quelques vieilles photos
d’archives, peu ou pas de photos de la “First Lady”.
Or, les lecteurs ont découvert une dame charmante, simple, élégante
sans ostentation, souriant à de petits enfants ravis de recevoir
leurs cadeaux et qui n’étaient guère intimidés.
Madame Lahoud a réussi son entrée.
Nous espérons la revoir.
Or au Liban, les épouses des présidents de la République
(comme partout ailleurs dans le monde occidental) peuvent être un
handicap ou un atout pour leur époux.
Au Liban, nous en avons connu de charmantes; d’autres qui l’étaient
moins. Certaines ont joué les “femmes invisibles”; d’autres ont
presque pris le pas sur l’époux! Un peu comme John Kennedy qui se
présentait en France comme “l’homme qui accompagne Jackie à
Paris”. Au Liban, il n’en a pas été exactement, ainsi, car
l’oriental est un “macho” par nature et ne l’aurait pas toléré!
Mais, enfin...
L’épouse d’un chef de l’Etat a un rôle certain à
jouer, dicté par le protocole. Un protocole que le président
Lahoud aime plutôt strict et traditionnel... Car au fond, telle est
la raison d’être du protocole: maintenir les choses dans leur juste
ton, sans grande familiarité, ni sans grande réserve.
Et, surtout, l’image de la “First Lady” ne doit, en aucun cas, servir
un but publicitaire. Elle est là pour montrer le meilleur visage
culturel, social, artistique du Liban.
Sans nul doute, Mme Emile Lahoud saura séduire!
QUI A PEUR DE WALID JOUMBLATT?
Plusieurs journaux de langue arabe l’ont rapporté: “SIBLINE”
doit à l’Electricité du Liban, la coquette somme de deux
milliards deux cent millions de Livres libanaises...
Or, l’EDL est en train de sévir et de couper le courant aux
abonnés qui contestent les sommes exorbitantes, par rapport à
leur consommation.
“Payez, puis protester...”, leur dit-on.
Mais comment payer? Si les sommes totales des factures d’eau, de téléphone,
d’électricité, de charges immobilières annuelles sont
de deux ou trois fois supérieures à leurs salaires annuels?
Et ceci sans compter les frais de scolarisation, d’habillement, de
nourriture, de transport, de logement, de santé, etc...
Par quel miracle ce malheureux de Libanais peut-il survivre?
Tout le monde vole, tout le monde, quand on a ou avait l’occasion...
Et quand on ne l’a pas, tout le monde essaie d’emprunter à tout
le monde!
Ainsi, on déshabille Saint-Paul pour couvrir Saint-Pierre et
vice-versa.
Et si au lieu de traquer le pauvre diable de Libanais, on se contentait
de traquer les gros poissons, tels que M. Walid Joumblatt qui, lui-même
annonçait, cyniquement, à la TV qu’il ne payait pas les taxes
dues?
Alors, qu’attend-on pour ce faire?
Ce serait la meilleure façon de prouver que tous les Libanais
sont égaux devant la loi.
SELON ANTOINE DE ST EXUPÉRY
Parlant de l’art d’écrire, il disait: “La perfection ce n’est
pas quand il n’y a rien à ajouter, c’est quand il n’y a plus rien
à retrancher...”
Et un professeur à l’Ecole de journalisme de Columbia University,
une des plus prestigieuses des USA (Dimitri Bushen): “Quand vous ne savez
pas vraiment sur quoi écrire, quand vous séchez... Choisissez
n’importe quel sujet de politique... Il se trouvera toujours quelqu’un
pour et quelqu’un contre... Et, surtout, évitez les sujets économiques...
Là vous serez immédiatement démasqué.”