Non, l’ancien président
français n’est pas oublié. Du moins pour ses proches, dont
sa fille Mazarine et ses amis: Michel Charasse, Roland Dumas, Pierre Bergé
et Marie Dayan qui se sont rendus à Jarnac, sa dernière demeure
pour lui rendre un hommage posthume.
Mazarine Pingeot et le deuil d’un père
qui ne s’efface pas.
Roland Dumas.
Devant la sépulture, on vient de déposer
des gerbes de fleurs aux couleurs françaises.
Le cercle des amis s’est restreint.
En cette journée pluvieuse, commémorative, manque cependant
la présence des autres membres de la famille et de tous les officiels.
On ne peut que relever la différence avec ces journées sinistres
qui ont suivi la mort du président ayant conduit la gauche au pouvoir
pendant deux septennats.
Selon Roland Dumas, “s’il reste un mérite à François
Mitterrand, c’est bien celui d’avoir mené les siens au pouvoir.
Pour la première fois après trente ans d’omniprésence
de la droite.”
Ne sont-ce pas là d’amers propos de désillusion?
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