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En fait, le roi Hussein avait laissé planer le doute autour de
sa succession, dans une récente interview accordée à
une chaîne de télévision américaine (CNN).
Dès son retour à Amman, des sources fiables insinuaient
qu’il allait prendre des “décisions importantes” en ce qui concerne
sa succession.
Ainsi, dans une décision significative, le roi Hussein a chargé
son fils Abdallah d’accueillir les princes héritiers des Etats du
Golfe arrivés dans la capitale jordanienne pour le féliciter,
suite à sa guérison et lui présenter les vœux d’usage
à l’occasion de la fête du Fitr.
Fait à signaler: contrairement à l’habitude, le prince
Hassan n’a pas pris place dans la même voiture à bord de laquelle
son frère et la reine Nour ont couvert le trajet séparant
l’aéroport d’Amman de la résidence royale. Ceci avait donné
lieu à certaines rumeurs et les observateurs se perdaient en conjectures
sur la question successorale.
D’après des cercles proches du palais royal, Sa Majesté
envisagerait d’avoir, désor-mais, un régent (le prince Hassan)
et un prince héritier (le prince Abdallah) celui-ci restant “en
réserve de la monarchie, non impliqué dans les affaires”,
le régent devant assumer les responsabilités du royaume.
Cependant, d’autres milieux pensent que, dans l’idée du monarque,
les charges de régent pourraient être confiées à
un “conseil de famille” et non à une seule personne.
“Je reviens avec beaucoup d’idées, a dit le roi Hussein à
sa descente d’avion, mais celles-ci resteront du domaine de la spéculation
jusqu’à devenir réalité”.
Il a ajouté que lorsqu’il avait désigné en 1965
son frère Hassan en tant que régent et prince héritier,
il n’avait pas d’autre choix. “J’ai cru, à un moment donné
qu’il n’y avait pas d’autre alternative.”
Mais il a refusé de répondre à une question sur
le fait de savoir s’il comptait écarter le prince Hassan (51 ans).
LE PRINCE ABDALLAH, FILS AÎNÉ DU ROI HUSSEIN