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par EDOUARD BASSIL |
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par EDOUARD BASSIL |
| Au terme d’un long mandat de douze ans, le directeur
général de l’Unesco dresse le bilan de son action et trace
la voie de l’avenir.
M. Federico Mayor reste un apôtre actif de la non-violence. A ce titre, il est l’initiateur de la décision de l’ONU proclamant l’an 2000 “Année internationale pour la culture de la paix”, partant de l’idée que “sans paix, il n’y a ni éducation, ni justice”. Aussi, sa devise pour le IIIème millénaire est-elle: “Partage et amour dans la paix”. Rappelant le premier paragraphe de la charte de l’Unesco qui stipule: “Les guerres prennent naissance dans l’esprit des hommes, c’est donc dans leur esprit que doivent être élevées les défenses de la paix”, M. Mayor pense qu’il faut proposer des solutions sur la manière d’éviter les conflits intra et internationaux. Il s’explique: “Notre tâche à l’Unesco consiste à édifier la démocratie... Or, la démocratie, c’est la participation et pour participer, il faut savoir”. (“L’homme est l’ennemi de ce qu’il ignore”, dit un adage arabe). M. Mayor prône, en conséquence, le changement des méthodes de travail. “Pour sauver le monde de la misère, donnons-lui la main et non des conseils. Trêve de discours; passons à l’action. Il nous faut être à l’écoute des besoins spécifiques des peuples pour pouvoir les satisfaire.” Tout compte fait et pour reprendre les propres termes du directeur général de l’Unesco, “il faut cultiver la paix avec une attention soutenue, comme on entretient une pousse fragile”. Ah! qu’en termes sensés ces choses-là sont dites. Il importe, toutefois, de les concrétiser sur le terrain. |
