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LES DICOS D’OR À L’OPÉRA DE PARIS
Les finales des Dicos d’Or se sont récemment déroulées
à l’Opéra Garnier de Paris.
Bernard Pivot avait “concocté” un de ces textes...!
Etant en vacances de Pâques, il serait amusant pour les Libanais
de tester leurs connaissances.
Quant à moi, j’avoue que l’ayant fait en direct de la TV, j’ai
commis sept fautes... En toute modestie, ce n’est pas mal, puisque plusieurs
participants, même de grands écrivains, ont en fait davantage.
Ce sont les jeunes qui ont réussi d’excellentes dictées
sans aucune faute ou une et deux!
Le texte est intitulé:
“Drame à l’Opéra”.
Il comporte une partie pour les cadets et les juniors et une autre
pour les seniors.
Libanais à vos plumes.
DRAME À L’OPÉRA
Accessoiriste dans un théâtre miteux, Octave était
toujours à l’affût d’affûtiaux et d’affiquets; à
la recherche d’objets démodés, de bidules obsolètes,
de babioles pas chères. Un jour, il rencontra Elvire qui était
couturière au palais Garnier et qui, tout en chantant les grands
airs de la Callas, passait ses journées en cousant des brocarts,
des lamés-or et des taffestas. Lui, vivait dans le chiffon; elle,
dans la soie.
Quoique étonnés eux-mêmes d’être aussi
dépareillés, ils s’étaient abordés, plu, séduites
fiancés et s’étaient donné l’un à l’autre dans
de la satinette bleu pâle. Ils étaient dans de beaux draps.
(Fin pour les cadets et les juniors)
“LE MIRACLE” PEUT ÊTRE LIBANAIS
Rencontré tout à fait par hasard à Harissa, une jeune fille pleurant à chaudes larmes et racontant le cas plus que miraculeux de sa maman! Voici ce qu’elle conte... Il y a un an, sa maman âgée de 60 ans, dynamique, travailleuse en parfaite santé, jusqu’alors, commence à se sentir fatiguée... Une fatigue que rien n’explique. A cela s’ajoutent des troubles de mémoire, qui dégénèrent en sénilité, incontinence, tremblements, insomnie, absence de reconnaissance, même, de ses enfants chéris. Alors, commence pour la jeune fille (la conteuse) le calvaire, un véritable chemin de Croix, le tour des hôpitaux et des médecins au Liban... Rien n’y fait; le diagnostic est implacable: la médecine ne peut rien faire pour sa maman. Elle est atteinte de la maladie de Pik. “Reprenez votre maman, son cas n’est pas traitable... On ne peut pas l’aider. L’hospitalisation est inutile. Entourez-la de tendresse, d’affection et... priez”. La jeune fille quitte son travail pour s’occuper de sa maman. Les deux habitent la montagne. Un jour, la jeune fille décide d’emmener sa mère en pèlerinage à Mar Charbel. A la sortie du service religieux, elle rencontre un ami qui lui demande ce qui se passe. Elle lui présente les faits. L’homme la réconforte et lui dit: “Puisque vous avez tout essayé, que perdez-vous à aller consulter un médecin nommé Toni Licha. Il a sauvé mon fils, il applique une thérapie qui a déjà fait ses preuves au Canada et aux Etats-Unis.. C’est la “Chelation” (prononcer KEY-LAY-SHUN). Ce que fait la jeune fille. Deux mois après, à raison d’un traitement d’injections intraveineuses deux fois par semaine, la maman redevient presqu’elle-même. On a essayé de contacter le Dr Toni Licha pour lui demander de plus amples informations. Mais pour l’instant, il nous a été impossible de le joindre. En attendant, la jeune fille et sa maman ont tenu à témoigner en dévoilant leurs noms: Claude et Nouhad (la patiente) Al-Lafé (Tannourine). Elles veulent, en cette semaine de Pâques, donner de l’espoir aux plus désespérés. Après consultation d’un dictionnaire médical, voilà ce qu’on peut lire au mot “Chelation”: “La “Chelation”? “Thérapie sûre, efficace et relativement peu onéreuse qui consiste à restaurer la circulation sanguine chez les personnes atteintes d’athérosclérose, sans intervention chirurgicale.” Le procédé consiste à injecter en intraveineuse un produit appelé “Ethylène Diamine Tetra-Acid” (EDTA) en sus de certains minéraux et vitamines. EDTA en termes vulgaires, agit comme un “déboucheur”. Nous espérons pouvoir dans un proche avenir donner plus de détails sur la “Chelation”. |