 |
par EDOUARD BASSIL |
|
par EDOUARD BASSIL |
| Dans le cadre d’une interview télévisée,
le ministre des Postes et Télécommunications a fourni quelques
éclaircissements à propos de questions que posent les abonnés
du téléphone, auxquelles nous avons fait maintes fois allusion
dans nos pages.
Ceux parmi ces derniers ne disposant pas du cellulaire - et ils sont l’écrasante majorité - jugeaient inéquitables et illogiques, de payer les communications effectuées avec des citoyens ayant le portable! De fait, la facture adressée à ces abonnés porte les mentions ci-après: abonnement pour trois mois, communications mécaniques, communications au moyen du cellulaire, taxe municipale, timbre fiscal. Aux protestataires, les guichetiers des P. et T. à la mine rébarbative, répètent invariablement: “C’est le réglement... Payez; puis, portez plainte”. Le ministre a annoncé la réduction du montant de l’abonnement (à 12 livres par mois), mais non du tarif de la communication au moyen du “téléphone mécanique” qui se monte à trente-cinq livres la minute (contre 120 livres par le cellulaire). L’innovation réside dans la décision prise par le ministère d’établir, désormais, la facture selon les compteurs du service téléphonique et non de ceux des deux sociétés exploitant le cellulaire. Cette mesure doit avoir reçu un début d’application dès le 1er avril et permettra aux abonnés du téléphone de recevoir des factures aux chiffres moins exorbitants, résultant du fait qu’ils avaient à payer jusqu’ici deux “serveurs”, officiel et privé. A partir du mois prochain, le téléphone coûterait donc moins cher... ... A moins que ce soit un poisson d’avril! |
