“LE PATRIMOINE D’UNE RIVE À L’AUTRE”
ET “QUOTIDIEN SANS FRONTIÈRES” AU CENTRE CULTUREL FRANÇAIS

Sous le patronage de l’Unesco, de l’ambassade de France et du ministère de la Culture au Liban, Jean-Claude Voisin, directeur du Centre culturel français, Henry Chapier, président de la Maison Européenne de la Photographie organisent, au CCF et, simultanément, deux expositions de photographies: “Le Patrimoine d’une rive à l’autre” - Unesco - et “Quotidien sans frontières” de Munir Nasr.

L’inauguration a eu lieu en présence de M. Mohamed Youssef Beydoun, ministre de la Culture; Daniel Jouanneau, ambassadeur de France; Georges Zouein, directeur adjoint du Patrimoine mondial, Alain Fouquet, conseiller culturel; Jean-Claude Voisin, directeur du CCF, Dominique Chastre, attaché d’audiovisuel; Ghassan Abou-Chacra, directeur du département de cinéma et de réalisation audiovisuelle au ministère de la Culture; Alexandre Najjar, conseiller du ministre de la Culture, d’un public nombreux et sélect.
L’exposition: “Le Patrimoine d’une rive à l’autre” groupe un ensemble de photographies réalisées par Erick Bonnier et Yvon Pruneau où la couleur locale est sincèrement observée. Les images illustrent les caractéristiques d’un patrimoine architectural, de l’espace, de l’environnement. Elles sont le résultat d’une même et constante volonté d’attention, soucieuse de ne pas enlever aux choses leur propre signification, tout en leur conférant un aspect général, une portée universelle.
Ce sont, généralement, des prises de vues qui illustrent à la fois le passé et le présent où le communicable et l’incommunicable cessent d’être perçus contradictoirement. La caméra fixe l’instant, un instant dans lequel s’affirment la face visible et le côté invisible des éléments. Le processus vital de la création engendre la vie qui métamorphose l’œuvre. Le rythme et la lumière magnifient la construction et le cadrage soigné des photographies, renforce l’effet pictural. Un climat d’une musicalité raffinée enveloppe chaque œuvre.
“Quotidien sans frontières” de Munir Nasr, groupe un certain nombre de photographies où l’artiste a essentiellement ambitionné de ne fixer, sur la base d’une vision enregistrée, que la ronde de ses souvenirs, les errances de ses regards dans les pays lointains. Il choisit le point de vue qui traduit, mieux que tous les autres, les caractères particuliers qu’il veut souligner.
La tonalité générale des images est en harmonie avec la nature des sujets, surtout lorsque Munir Nasr veut provoquer un choc émotionnel. On a tôt fait de constater la qualité de la technique qui lui permet de bien cadrer ses images, d’aller jusqu’au bout d’un art symbolique qui s’adapte sans effort à une recherche constante de la beauté et met, instinctivement, de l’harmonie dans chacune de ses œuvres où la sensibilité de l’artiste s’allie à une technique éprouvée.
La plupart des thèmes dépassent leur condition et atteignent au mythe.
 

Yvon Pruneau: “La traduction 
picturale transforme l’espace”.
 

Erick Bonnier: 
“Photo où passé et présent coexistent”.


Munir Nasr: “Une grande 
puissance d’évocation”.


Le soir du vernissage. D-G: MM. 
Alain Fouquet, Ghassan Abou-Chacra, 
Daniel Jouanneau, Mohamed Youssef Beydoun, 
Munir Nasr et Georges Zouein.

D-G: MM. Jean-Claude Voisin, Munir Nasr, 
Henry Chapier et Georges Zouein.

par NICOLE MALHAME HARFOUCHE

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