LA JUSTICE NE CHÔME PAS...

par EDOUARD BASSIL
“Nous poursuivrons notre travail sans interruption jusqu’à faire éclater la vérité, même durant les vacances judiciaires”, a déclaré le Procureur général près la Cour de cassation.
Cette affirmation traduit la détermination du Pouvoir à pousser les enquêtes jusqu’à leur terme, sans que les magistrats instructeurs soient influencés par quoi que ce soit, surtout par le facteur temps.
Les dossiers chauds sont donc décortiqués et examinés à la loupe, chaque semaine de nouveaux noms venant s’ajouter à la liste des prévenus qui ne cesse de s’allonger.
Il y a quelques jours, ce fut le tour d’un haut fonctionnaire d’être mis aux arrêts. Le directeur du bureau national des médicaments est impliqué dans l’extorsion de 400 millions de livres que lui réclame le ministère des Finances...
Dans l’affaire des résidus pétroliers, un ancien ministre est toujours maintenu en état d’arrestation, une troisième demande de mise en liberté présentée par son avocat ayant été rejetée par le Parquet.
En ce qui concerne les fonds municipaux, un second ingénieur a été écroué, pour avoir encaissé des “factures fictives”, alors que la convocation d’un ancien ministre, en tant que témoin, dans l’affaire du port de Beyrouth, fait l’objet de tractations, le chef du Législatif ayant opposé une fin de non-recevoir à la demande du palais de Justice...
Quoi qu’il en soit, la manière dont se déroulent les investigations rassure les justiciables qui sont tous traités sur le même pied d’égalité.

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