Soucieuse d’assurer une couverture parfaite des nouvelles du Maghreb arabe, avec autant de régularité et d’objectivité qu’elle le fait pour le Machrek, “La Revue du Liban et de l’Orient Arabe”, consacrera désormais chaque semaine, quatre pages illustrées aux cinq Etats membres de l’Union du Maghreb: la Tunisie, le Maroc, l’Algérie, la Libye et la Mauritanie. Toutes suggestions concernant ces pages seront les bienvenues et nous nous engageons à leur accorder l’intérêt qu’elles méritent.


Initiative Eizenstat:
MISSION ÉCONOMIQUE AMÉRICAINE AU MAGHREB
La région du Maghreb possède un énorme potentiel de croissance et notre but est de faire connaître ce potentiel aux hommes d’affaires américains pour les impliquer avant qu’il ne soit trop tard”. C’est la conclusion à laquelle est parvenu le président de la Chambre américano-arabe de commerce (National US Arab  Chamber of Commerce - NUSACC), M. Richard Homes, au terme d’une tournée qu’il vient d’effectuer, en compagnie d’une délégation d’opérateurs américains, dans trois pays maghrébins.
Composée de représentants de l’“Overseas private investment corporation” (OPIC), de sociétés opérant dans les secteurs du textile “LaRouche Industries” et des équipements industriels (Ecrecon, Azurix) et de l’Eximbank, la délégation s’est rendue, successivement, au Maroc du 16 au 18 mai; en Algérie du 18 au 20 et en Tunisie du 20 au 22 du même mois, où elle a rencontré des responsables officiels et des opérateurs économiques privés dans ces trois pays.
Placée dans le cadre de l’initiative lancée depuis près d’un an par le sous-secrétaire d’Etat aux Affaires économiques, Stuart Eizenstat, tendant à “promouvoir les relations économiques entre les Etats-Unis d’Amérique et le Maghreb”, cette mission avait pour but de “prendre connaissance des potentialités qui existent dans les trois pays maghrébins ciblés”, a indiqué M. Homes dans une déclaration à la presse à Tunis.
“Le plus important est de développer un dialogue productif avec ces trois pays concernant des opportunités spécifiques”, a-t-il ajouté.

LE MAGHREB POSSÈDE UN ÉNORME POTENTIEL DE CROISSANCE
Il a affirmé que les membres de la délégation s’emploieront, dès leur retour aux USA, à faire connaître “l’énorme potentiel que possède le Maghreb”, notant que cette région “jouira d’une croissance considérable dans les prochaines années”. M. Homes s’est entre autres référé au représentant de LaRouche Industries qui, a-t-il dit, considère qu’“il existe, dans le long terme, d’importantes opportunités au Maghreb pour la fabrication de ses produits, non pas pour les exporter vers les USA, mais dans la région maghrébine et en Europe”.
S’agissant de l’écho rencontré par la mission qu’il a dirigée à Rabat, Alger et Tunis, le président de la NUSACC s’est déclaré “optimiste”, affirmant notamment que les gouvernements des pays visités veulent aller de l’avant dans le sens du partenariat économique prôné par l’initiative Eizenstat.
“Si la Tunisie et le Maroc ont déjà entamé, depuis le début des années 90, un dialogue avec le FMI pour libéraliser et diversifier leurs économies, en Algérie la situation est différente, sachant que ce pays dont l’économie est basée sur le pétrole et le gaz, veut aujourd’hui exploiter d’autres secteurs”, a encore dit M. Homes, estimant que “les USA et les Européens pourront tirer profit d’un tel environnement”.

COMPLÉMENTARITÉ AVEC L’EUROPE
Aussi M. Homes s’est-il inscrit en faux contre la thèse selon laquelle il y aurait un “bras de fer” entre les Etats-Unis et l’Europe au Maghreb. Selon lui, les partenariats américain et européen dans cette région peuvent être plutôt “complémentaires” dans un monde qui s’oriente vers la globalisation de l’économie et où “des opportunités s’offrent à toutes les parties”.
En réponse à une question sur l’éventualité d’élargir l’initiative Eizenstat à la Libye qui, tout comme la Mauritanie, fait partie de l’UMA (Union du Maghreb Arabe), une fois levé l’embargo onusien imposé à ce pays, M. Homes a indiqué que cette question relève des gouvernements. “En ma qualité d’homme d’affaires, j’espère que les gouvernements américain et libyen résoudront leurs problèmes”, a-t-il dit, faisant remarquer, dans cet ordre d’idées, que les compagnies pétrolières américaines veulent reprendre leurs activités en Libye. “La NUSACC encourage une telle orientation et est favorable au rétablissement des échanges entre Américains et Libyens”, a-t-il encore dit.



MAROC
 
 

40 MILLIONS DE JOURS  DE TRAVAIL PERDUS  À CAUSE DE LA SÉCHERESSE

Le ministre marocain de l’Agriculture, du Développement rural et des Pêches, M. Habib el-Malki, a indiqué que la faiblesse de la production agricole, notamment du blé, coûtera au Maroc cette année, 40 millions de jours de travail, soit plus de deux milliards de dirhams (environ 200 millions de dollars US/1USD = 10DH).
M. el-Malki qui répondait, récemment, à une question orale à la Chambre des représentants du Maroc, a annoncé que son gouvernement ouvrira des chantiers productifs pour faire face à ce problème et assurer l’approvisionnement des marchés en produits de première nécessité.
Après avoir estimé que la production de cette année ne dépassera pas 35.600.000 quintaux, soit une moyenne de 7,5 Qx par Ha, le ministre a révélé que le Maroc importera 27 millions de Qx de blé tendre.
S’agissant de la situation du cheptel, qui représente 30% de la valeur ajoutée agricole, le ministre - dont les propos sont rapportés par l’agence marocaine de presse (MAP) - a précisé que le gouvernement a réservé 300 millions de DH à ce secteur et arrêté un programme qui démarrera en juin et prendra fin en septembre. Ce programme, a assuré M. el-Malki, permettra de distribuer deux millions de Qx d’orge et un million de Qx de fourrage composé, en plus de l’approvisionnement en eau et la couverture sanitaire pour le cheptel.
En ce qui concerne les dettes des agriculteurs, il a fait état d’un plan qui sera annoncé prochainement par le gouvernement pour résoudre ce problème.
Selon lui, la lutte contre la sécheresse doit être menée de manière structurelle et permanente, autrement “la souveraineté économique du Maroc serait menacée”.
M. el-Malki a souligné que la qualification du Maroc pour le prochain millénaire passe de manière stratégique par la mise à niveau du secteur agricole et du monde rural. 

 TUNISIE

QUAND UNE AGENCE DE PRESSE DÉROGE
AUX RÈGLES ÉLÉMENTAIRES DE LA DÉONTOLOGIE

Etonnement et indignation, telles sont les impressions que suscite la manière pour le moins cavalière dont une agence de presse a choisi de traiter certaines questions qui intéressent la Tunisie. Le dernier exemple en date sont ses dépêches des 21, 22 et 24 mai 1999.
En ne prenant pas la moindre peine de vérifier les allégations qu’elle reprend à son compte concernant la Tunisie, cette agence qui se veut être mondiale, a dérogé aux règles élémentaires de la déontologie et manqué aux règles de la neutralité, en traitant avec un singulier manque d’objectivité les faits et, notamment, la mise au point des sources officielles tunisiennes, en l’occurrence le ministère tunisien des Affaires étrangères qui répliquait à une déclaration du porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.
Ainsi, le 21 mai, cet organe d’information a consacré une longue dépêche aux assertions de M. Taoufik Ben Brik qui prétend avoir été “victime d’une agression physique” de la part de “policiers civils”. Avec une perception tout à fait singulière de la déontologie, cette agence de presse n’a pas cherché à vérifier ces allégations, ni à s’assurer de l’existence même des faits relatés.
Le 22 mai et, en moins d’une heure, l’agence a gratifié ses lecteurs, coup sur coup, de trois dépêches concernant les déclarations du porte-parole du ministère français des Affaires étrangères où il est affirmé “l’attachement de la France à la liberté de la presse partout dans le monde”. Lorsque la source officielle tunisienne réplique que “la France n’a pas le monopole de l’attachement aux libertés” et ajoute que “de nombreux pays, comme la Tunisie y sont tout autant attachés par un choix que personne ne leur a imposé c’est pourquoi ils n’ont que faire des leçons...”, toutes ces lignes n’ont pas eu le bonheur de plaire aux “appareils” de ladite agence qui les a passées sous silence. C’est que l’agence, qui a souvent tendance à s’ériger en gardienne de l’éthique journalistique et de la liberté d’expression, n’a pas jugé utile de faire preuve de la circonspection et de l’honnêteté qui s’imposent en pareille situation. Dans les deux dépêches qui étaient censées refléter le point de vue officiel tunisien, cette agence a choisi de tronquer les déclarations de la source tunisienne et de s’en servir comme prétexte pour ressasser les allégations fantaisistes de M. Ben Brik, ainsi que les réactions officielles françaises ayant fait l’objet de dépêches précédentes les 21 et 22 mai. Il en fut de même dans les dépêches du 24, où aucune référence à la réaction officielle tunisienne n’est mentionnée alors que la réaction française est citée à profusion. Semblable attitude, conjuguée à tant de préjugés et de partialité, afflige bien plus qu’elle ne surprend. Elle est pour le moins indigne d’une agence qui refuse le statut d’agence nationale d’information et revendique celui de troisième agence mondiale. Mais, répond-elle aux critères d’une agence mondiale en matière d’indépendance, d’objectivité et de respect de la libre expression? Ou bien ne sont-ce là que des slogans qu’on destine à la promotion du produit? Le contraste flagrant entre la manière dont l’agence présente ses propres affirmations et la désinvolture avec laquelle elle choisit de traiter les déclarations autres que françaises, est significatif d’un parti-pris décidément indigne d’une agence mondiale qui ne voit que ce qu’elle veut bien voir et cherche à présenter les réalités selon l’idée qu’elle s’en fait ou qu’elle veut que l’on s’en fasse: si on veut coller telle image à tel pays, qu’importent les moyens, loin des scrupules, seul le résultat compte.
Que les nostalgiques du temps passé soient si prompts à vouloir donner des leçons, libre à eux de le faire s’ils trouvent des oreilles complaisantes. Ils feraient bien mieux, en tout cas, de balayer devant leur propre porte.
Un tel comportement montre à quel point la défense de la liberté d’expression peut être une théorie à application sélective et variable et comment la manipulation peut se substituer à la pratique honnête du journalisme et au respect de ses règles les plus élémentaires.

Chawki Alawi


MAURITANIE
S’INSPIRER DE L’EXPÉRIENCE TUNISIENNE EN MATIÈRE 
D’ÉMANCIPATION DE LA FEMME ET DE LA FAMILLE

Mme Mentata Bent Hadid, secrétaire d’Etat chargée des affaires de la femme en Mauritanie, a effectué une visite officielle en Tunisie du 14 au 18 mai, à la tête d’une importante délégation féminine de son pays.
Au terme de ce séjour qui a permis à la délégation mauritanienne de prendre connaissance des réalisations accomplies en Tunisie dans les domaines de la femme et de la famille, de la promotion sociale, de l’enfance et de la jeunesse, Mme Bent Hadid a signé avec son homo-logue tuni-sienne, Mme Néziha Zarrouk, un procès-verbal dans lequel les deux parties soulignent leur volonté de consolider les rapports de coopération bilatérale.


Mme Néziha Zarrouk reçoit 
Mme Mentata Bent Hadid.

Elles ont ainsi convenu de se communiquer les informations sur la femme et la famille à travers les études, les recherches, les législations et les projets. Les deux parties ont, également, convenu d’intensifier l’échange de visites, d’expériences et de compétences en vue de conforter la situation de la femme dans les deux pays et de favoriser la concertation sur ces sujets aux plans bilatéral, maghrébin et international.
Mme Zarrouk a souligné, à cette occasion, que la visite du secrétaire d’Etat mauritanien est venue consacrer l’orientation constante de la Tunisie visant à consolider sa coopération avec les pays frères et à renforcer l’édifice maghrébin, conformément aux aspirations des peuples tunisien et mauritanien et du Maghreb, en général.  De son côté, Mme Bent Hadid a relevé la “place privilégiée” qu’occupe la femme tunisienne et les importants acquis réalisés en sa faveur, formulant le souhait de son pays de s’inspirer de l’expérience tunisienne en matière d’émancipation de la femme et de la famille. 

LIBYE

TRIPOLI DÉNONCE  LES ALLÉGATIONS
“MENSONGÈRES” DU SUNDAY TIMES
La Libye a dénoncé, dernièrement, les allégations du journal londonien Sunday Times, selon lesquelles le colonel Mouammar Kadhafi serait impliqué dans l’attentat de Lockerbie, affirmant que l’article du quotidien de Londres vise à “la désinformation et à la politisation d’un dossier confié à la justice”.
Une source responsable du Comité populaire général de liaison extérieure et de la coopération internationale (ministère des Affaires étrangères) a publié une déclaration qualifiant de “mensongères” ces allégations. “Nous aurions souhaité ne pas avoir à commenter une affaire soumise à la justice, par respect à son indépendance et pour ne pas influencer son impartialité, en dépit du climat malsain qui a prévalu tout au long de la période écoulée”, indique la déclaration libyenne. “Cependant, la nouvelle tentative qui a pour but de perturber délibérément le cours de l’affaire et de porter atteinte à la Libye, surtout après que l’on soit parvenu à résoudre le problème à la satisfaction de toutes les parties, nous conduit à mettre en garde l’opinion publique mondiale que ce qui est publié aujourd’hui constitue une tentative de politiser de nouveau l’affaire, une fois acquise la certitude d’un règlement légal, après l’arrêt rendu par la Cour internationale de justice et les derniers développements positifs” que ce dossier a connus, ajoute la déclaration qui s’en prend au Sunday Times de lancer des “accusations à la légère” contre la Libye.
Le ministère libyen des Affaires étrangères se déclare “convaincu que le procès qui se déroule aux Pays-Bas, fera apparaître la vérité”.
La déclaration souligne que l’article du quotidien londonien constitue “une manœuvre de diversion” et “nécessite un recours en justice contre ces pratiques contraires à l’éthique journalistique, qui relèvent de la diffamation et visent à influencer la justice”. Elle considère, par ailleurs, qu’il s’agit là d’une tentative tendant à “entraver l’évolution” que connaissent les relations libyo-britanniques, “conformément aux intérêts des deux pays et des deux peuples sur la base du respect mutuel et au service de la paix et de la sécurité dans le monde”.
 
 
DRAME DES RÉFUGIÉS KOSOVARS

UNE MISSION TUNISIENNE À PIED D’ŒUVRE EN ALBANIE

Face au drame humain qui a frappé les populations du Kosovo en butte à une épuration ethnique et à des déportations en masse, la Tunisie a entrepris de contribuer aux efforts de la communauté internationale pour alléger les souffrances des réfugiés kosovars qui, par centaines de milliers, ont fui vers les pays voisins et, surtout, en Albanie pour échapper aux exactions et sévices des Serbes de Milosevic.
A l’initiative du président Zeine El-Abidine Ben Ali, une importante mission médicale tunisienne a été aussitôt dépêchée en Albanie où elle est à pied d’œuvre depuis le 17 avril dernier.
Deux avions cargo militaires de type C130 ont quitté, ce jour-là, Tunis avec à bord six médecins spécialistes, neuf infirmiers et neuf personnes de soutien, chargés de grandes quantités de médicaments, de denrées alimentaires, d’équipements médicaux, de couvertures et de tentes.
Dès son arrivée à Tirana, cette mission a procédé à l’installation d’un hôpital de campagne dans le camp de Mullet, à 15 kilomètres de la capitale albanaise, qui abrite près de 15.000 réfugiés kosovars, pour être opération-nelle dans les 24 heures.

PLUS DE 2.000 RÉFUGIÉS PRIS EN CHARGE
Forte de l’expérience acquise par la Tunisie dans le domaine de l’assistance humani-taire à travers sa participation à de multiples opérations de maintien de la paix dans différentes régions du monde, notamment au Cambodge, en Somalie et au Rwanda, la mission tunisienne a mis en place un dispositif qui lui a permis de prendre en charge une moyenne de 100 patients par jour, de sorte qu’à la date du 22 mai, plus de 2.000 réfugiés ont été soignés dans l’hôpital de campagne tunisien, selon un premier bilan présenté aux journalistes par le colonel Sahbi Bachrouch qui dirige cette mission.
Pour faire face à la situation marquée par l’affluence croissante des réfugiés et la multitude des cas urgents qu’il fallait traiter, l’équipe médicale tunisienne comprenant des civils et des militaires, a mis au point un programme en cinq axes, a expliqué le colonel Bachrouch. Parallèlement aux soins ordinaires et pressants qu’il fallait prodiguer aux patients, un plan d’action a été arrêté consistant à analyser la situation sanitaire dans le camp sur la base de statistiques épidémiologiques. Il a fallu, ensuite, procéder à l’inspection de l’hygiène, opération menée une fois par semaine pour identifier les problèmes et les résoudre rapidement. Le troisième axe portait sur l’examen médical systématique de tous les réfugiés. Autre action préventive et non des moindres : une éducation sanitaire était assurée par le staff médical à tour de rôle, trois fois par semaine. Le cinquième axe du programme concernait la vaccination à grande échelle. La mission tunisienne disposait, à cet effet, de 24.000 doses de vaccins contre la diphtérie, le tétanos, la polio, la coqueluche et la rougeole, amenées de Tunis et stockées dans des réfrigérateurs.

Le chef de la mission, dont les membres étaient des spécialistes en médecine préventive, pédiatrie, néonatologie, médecine de catastrophe et chirurgie, a indiqué que la grande majorité des réfugiés soignés est constituée de femmes et d’enfants de moins de 15 ans qui souffrent, en général, d’affections respiratoires (40 pour cent des cas), de diarrhées (20%) et de maladies cardio-vasculaires. De nombreux réfugiés étaient atteints de traumatismes causés par les sévices subis, outre les cas d’épilepsie, de perte de mémoire et de troubles de comportement.
En plus des installations fixes constituées de trois grandes tentes dotées des équipements médicaux nécessaires avec une gestion informatisée, la mission humanitaire tunisienne, qui opère en coordination avec les représentants de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), ainsi qu’avec les ONG présentes sur le terrain, a, par ailleurs, mis sur pied une équipe médicale mobile à même d’intervenir dans les autres camps de réfugiés.

LE CHEF DE L’ÉTAT ALBANAIS SALUE 
LA “NOBLE INITIATIVE” DE BEN ALI
Aussi, des responsables officiels albanais et autres délégués des organisations internationales et non gouvernementales ont-ils rendu un hommage unanime à l’action menée par la mission tunisienne. “L’antenne médicale tunisienne a considérablement contribué à atténuer les souffrances des réfugiés” kosovars du camp de Mullet, devait témoigner le chef de la mission de l’OMS à Tirana, M. Luigi Migliorini devant la presse. De son côté, l’UNHCR citait en exemple le camp de Mullet, en constatant qu’en plus de l’assistance médicale, les réfugiés trouvent réconfort moral, encadrement social et un minimum d’organisation, ce qui est considéré comme un “luxe” dans de telles circonstances.

Visitant l’hôpital de campagne tunisien, le président albanais Rexhep Mejdani a exprimé ses profonds remerciements au président Ben Ali pour sa “noble initiative” et son “humanisme”.
Quant au ministre albanais de la Santé, Leonard Solis, il s’est déclaré “très touché” par le geste du président tunisien, faisant part de la gratitude de son pays pour l’assistance fournie par la Tunisie “dans ces circonstances dramatiques”.
Plus d’un mois après, l’équipe médicale et humanitaire tunisienne dont certains membres sont relayés par de nouveaux venus, en moyenne toutes les deux semaines, grâce à un avion cargo qui fait la navette pour approvisionner aussi la mission en médicaments, équipements et produits alimentaires, poursuit sans relâche sa tâche pour le bien de milliers de réfugiés qui gardent l’espoir de retourner un jour dans leurs foyers. 

BOUAZZA BEN BOUAZZA 

TUNISIE

XXÈME CHAMPIONNAT ARABE DE GOLF:

LE LIBANAIS ALI MAHMOUD REMPORTE
LE TITRE EN INDIVIDUEL

Le Bahrein a remporté la XXème  édition du Championnat arabe de Golf qui s’est déroulé du 19 au 22 mai à Hammamet, célèbre station balnéaire située à 50 km au sud de Tunis.
C’est le sixième “Net- par équipe” et le deuxième consécutif que décroche le Bahrein en totalisant 923 points, devançant le Maroc d’un point, tandis que la troisième place est revenue au Liban avec 927 points.
 

Les équipes participantes 
avant l’entrée en matière.

Le champion libanais Ali 
Mahmoud en pleine action.

 

Rajeunie, l’équipe marocaine après avoir pris les commandes durant les trois premiers jours, a été coiffée au poteau “au dernier virage” par celle de Bahrein qui abritera, par ailleurs, la prochaine édition. Quant à l’équipe algérienne, elle n’a pas démérité en se classant sixième, suscitant la sympathie de tous les présents parce que n’ayant pas pu se préparer, vu l’absence de parcours de golf dans son pays. “Nous sommes venus en Tunisie pour représenter dignement notre pays (..). Notre emblème national était notre principal stimulant”, a déclaré Mechlah Dahman, l’un des membres de l’équipe au terme de la compétition. Au classement individuel, le Libanais Ali Mahmoud a été sacré champion du monde arabe de golf avec un score de 300 points, à une longueur d’avance sur l’Egyptien Amr Abou El-Ala. Le Marocain Mustapha El-Kharraz a terminé troisième avec un total de 303 points. Ce tournoi organisé pour la cinquième fois consécutive par la Tunisie, a enregistré une forte participation de 13 pays arabes, membres de l’Union arabe de Golf: Algérie, Arabie séoudite, Bahrein, Egypte, Emirats arabes Unis, Jordanie, Koweit, Liban, Maroc, Oman, Palestine, Qatar et Tunisie.
 
Palmarès:
Individuel “Brut”:
1 - Ali Mahmoud (Liban): 300 pts.
2 - Amr Abou El-Ala (Egypte): 301 pts.
3 - Mustapha El-Kharraz (Maroc): 303 pts.
4 - Nasser Yaâcoub Salah (Bahrein): 306 pts.
5 - Kamel Gartite (Maroc): 309 pts.

Par équipe “Brut”:
1) Bahrein 923 pts. 2) Maroc 924 pts. 3) Liban 927 pts. 4) Egypte 937 pts 5) Tunisie 948 pts. 6) Algérie 998 pts. 7) Arabie séoudite 1037 pts. 8) Qatar 1058 pts. 


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