UN CONCERT EXCEPTIONNEL DANS UNE AMBIANCE PARADISIAQUE

Samedi 12 juin,
20.000 personnes venues du Liban et des pays voisins: de Jordanie, de Syrie,
d’Arabie séoudite, de Dubaï, d’Egypte, de Bulgarie et de Chypre,
se sont retrouvées dans un même élan d’amour pour le
bel canto.
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Luciano Pavarotti: Une voix et un charisme exceptionnels.
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Le flot de voitures sur l’autoroute menant à la Cité sportive.
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G.-D.: M. et Mme Anouar el Khalil, M. et Mme Mohamed Y. Beydoun et Mme May Arida.
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UN RÉPERTOIRE DE CHARME
Luciano Pavarotti qui, depuis plus de trente-cinq ans, galvanise des
foules entières de mélomanes (500.000 personnes pour son
concert à Central Park), a offert un bouquet de morceaux les plus
connus de son répertoire.
Organisé par la MTV en collaboration avec le Festival de Beyrouth
et la Future TV, le concert fut une belle réussite. Au premier rang
du parterre, se trouvaient Mme Andrée Lahoud, le président
Hraoui et son épouse, M. et Mme Rafic Hariri, les ministres Beydoun,
Nazarian et Mikati, ainsi que plusieurs ambassadeurs étrangers dont
celui d’Italie.
Donnant le coup d’envoi du concert, l’excellent orchestre philharmonique
de Budapest, formé de 64 musiciens sous la direction de Leone Magiera,
joua l’hymne national libanais, instants émouvants suivis par l’assistance
debout; puis, il joua l’ouverture “des Noces de Figaro”, de Mozart.
Ensuite, le maestro Pavarotti interpréta plusieurs airs de Puccini
dont: “Addio Fiorito Asil”, de Mme Butterfly, suivi du jeune et talentueux
soprano, Carmela Remigio qui chanta magnifiquement deux extraits de Cilea
et de Puccini. Pour clore la première partie, “O Soave fanciulla”,
de la Bohème de Puccini, magistralement interprétée
en duo par Pavarotti et Carmela Remigio, a subjugué l’assistance.
UN CONCERT MÉMORABLE
En seconde partie, plusieurs airs de Mascagni et Puccini chantés
en duo par le ténor et le soprano. Puis, le maestro entonna, successivement,
“Maltinata”, “La Girometta” et “Non ti Scordar di me”. En fin de concert,
il a interprété, accompagné en chœur par le public,
“Granada”, “O Sole Mio” et “Brindisi”, de la Traviata de Verdi.
Pavarotti a manié, avec une étonnante dextérité,
toutes les cordes de sa magnifique voix: d’une puissance et d’une flexibilité
hors pair, allant des notes les plus basses aux altos les plus stridents.
Ce premier concert du ténor dans le monde arabe aura laissé
un impact profond dans les annales de la région et sera à
jamais gravé dans notre mémoire.