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AFFAIRE DU COMMUNIQUÉ: HOSS PASSE À L’ATTAQUE...

L’affaire du communiqué diffusé par des “sources ministérielles” continue à défrayer les conversations dans les cercles politiques. Le président Hoss passe à la contre-offensive, mais le président Berri déplore la controverse instituée autour de ce sujet “qui n’est nullement dans l’intérêt du pays”. De plus, il observe que celle-ci a éclipsé le quadruple crime le plus abject perpétré au palais de Justice de Saïda. Notre photo: M. Berri s’entretenant avec M. Hariri.
 

Comme nous l’avons prédit, la polémique entre Koraytem et Aïché Bakkar a provoqué une tension entre les présidents Hoss et Hariri appelée à prendre plus d’ampleur, pour des raisons connues qu’il n’est pas besoin de rappeler.
En effet, le chef du gouverne-ment, homme pacifique de nature non porté à la querelle, avait réagi la semaine dernière d’une façon pondérée, suite à la diffusion d’un communiqué attribué à des “sources ministérielles” en réplique aux attaques des Haririens.
M. Hoss a assuré n’avoir pas eu connaissance dudit communi-qué avant sa publication et promis de prendre les mesures nécessaires pour empêcher la répétition d’un tel impair à l’avenir. Et ce, en réponse à une question des députés membres du bloc haririen...
Non satisfaits de la réponse du Premier ministre et des explica-tions qu’il a données de “l’affaire du communiqué”, ces mêmes parlementaires reviennent main-tenant à la charge et menacent de transformer leur question en in-terpellation. Ce qui les habilite à forcer le Cabinet à poser la ques-tion de confiance à la Chambre.
Le président Hoss s’est étonné de la persistance de certains à attaquer le gouvernement, après que ce dernier eut explicité sa position et donné la preuve de sa bonne foi. “Je comprends, a-t-il déclaré, que les “partisans” (de M. Hariri) fassent feu de tout bois pour partir en guerre contre le Cabinet... Mais je ne comprends pas le fait pour eux de n’accorder aucune attention au contenu du communiqué attribué à des “sources ministérielles”, en dépit des faits graves qui y sont consignés.
Et d’ajouter: “S’ils veulent transformer leur question en interpellation, ils sont libres de le faire, mais je n’aurai rien à ajouter de plus à ma réponse à la question écrite des parlemen-taires... Et si leur but est d’amener le gouvernement à poser la question de confiance, j’accueille volontiers leur interpellation”.
Cela dit, il est étrange que les détracteurs de l’équipe gouvernementale persistent dans leur cabale éhontée contre elle, au moment où le pays est confronté à tant de problèmes requérant des solutions urgentes - hérités du précédent Cabinet - et à des défis qu’il doit relever dans cette étape particulièrement délicate de notre Histoire.
Dans les circonstances présentes, les hommes politiques de tous bords, seraient mieux inspirés s’ils s’élevaient au niveau de leurs responsabilités nationales, afin de pouvoir prémunir le pays contre tant de dangers qui le menacent...
... Car il faut le sauver de la perdition, en resserrant les rangs et en consolidant la cohésion du front intérieur. N’est-ce pas M. Rafic Hariri qui répétait, il n’y a pas longtemps: “Nous nous trouvons tous au bord du même navire et si ce dernier venait à couler, aucun de nous ne pourrait survivre”.
Oui, mais c’était au temps où il siégeait au Grand Sérail! 


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