Loin d’être un acte isolé, cet amendement se situe, en fait, dans le droit fil d’une démarche éminemment démocratique initiée par le président Ben Ali dès son accession à la magistrature suprême le 7 novembre 1987. Un premier amendement était, alors, apporté à la Constitution en 1988 qui supprimait la présidence à vie et la succession automatique, dans le sens de la réaffirmation de la souveraineté populaire. Suivaient, la même année, la promulgation d’une loi définissant le régime juridique des partis politiques; puis, la signature du Pacte national qui a réuni l’ensemble des partis et les diverses sensibilités politiques et civiles autour des valeurs de nationalisme, d’authenticité, d’ouverture et de tolérance. De 1988 à 1993, le Code électoral était à son tour amendé à trois reprises, ce qui a permis de concrétiser le pluralisme au sein de la Chambre des députés, à travers l’élection de candidats de l’opposition en 1994. En juillet 1997, une loi était promulguée relative au financement public des partis, dans le but de consolider leurs ressources et de garantir l’accomplissement de leur rôle politique. Quelques mois après, certains articles de la Constitution étaient amendés consacrant la constitutionnalité des partis politiques et élargissant, par ailleurs, le champ du référendum dans le but de conforter l’exercice direct de la souveraineté populaire s’agissant de questions vitales qui déterminent l’avenir du pays. A la faveur de cet amendement, l’âge de l’éligibilité à la Chambre des députés a été, en outre, abaissé à 23 ans.
Le président Ben Ali s’adressant aux gouverneurs:
veiller à la neutralité de l’administration.
Une série de mesures étaient, également, prises
ayant pour objectif de renforcer le processus démocratique et le
pluralisme. C’est ainsi que le mode du scrutin a été révisé
de manière à ce que “l’opposition puisse disposer d’environ
20% au moins du nombre total des sièges de la Chambre des députés”.
De même, en est-il pour les conseils municipaux.
En même temps que l’élection présidentielle, le
24 octobre prochain, auront lieu, également, les élections
législatives pour le renouvellement des sièges de la Chambre
des députés.
En prévision de cette importante échéance, le
président Ben Ali a lancé un appel aux gouverneurs qui tenaient
leur conférence périodique, afin de veiller à la transparence
absolue de ces élections et à la neutralité de l’administration.
“Notre pays sera, dans les tous prochains mois, au rendez-vous des
élections présidentielles et législatives que nous
considérons comme un nouveau jalon sur la voie de la consécration
de la démocratie et du pluralisme (..), après tout ce qui
a été réalisé dans ce domaine, au cours des
années écoulées”, a déclaré le chef
de l’Etat tunisien à l’adresse des gouverneurs, leur recommandant
“d’appliquer rigoureusement les dispositions du Code électoral,
afin que ces élections se déroulent dans la transparence
absolue et la neutralité totale de l’administration”.Ces élections
seront, aussi, “un nouveau pont que nous jetterons en direction du siècle
nouveau, en consolidant les valeurs républicaines, en élargissant,
au profit de tous, les aires de participation à la vie publique
et en ouvrant la voie à toutes les forces vives de la société,
pour qu’elles contribuent à l’édification de l’avenir (...)”.
CONGRÈS MÉDICAL À ALGER
Les travaux
du 28ème congrès médical maghrébin se sont
déroulés à Alger au niveau des experts.
Le thème principal de cette rencontre s’est articulé
autour de la formation continue en milieu médical et avait pour
objectif la mise à niveau des connaissances, des personnels médicaux
et paramédicaux à la faveur de session de recyclage dans
le but de valoriser leurs carrières en leur ouvrant de nouvelles
perspectives.
Le programme de cette manifestation médicale comportait des
ateliers devant permettre aux participants de débattre de la gestion
hospitalière, de la réadaptation fonctionnelle, de la chirurgie
sur des malades âgés et de l’hépatite virale. Des communications
portant sur plusieurs pathologies, ainsi que sur la chirurgie étaient
également à l’ordre du jour.
DÉCÈS DE L’ÉPOUSE DE L’ANCIEN PRÉSIDENT HABIB BOURGUIBA
L’épouse
de l’ancien président tunisien, Mme Wassila Bourguiba, est décédée
à son domicile à La Marsa, proche banlieue de Tunis, des
suites d’une longue maladie.
Agée de 88 ans, l’ancienne Première dame de Tunisie souffrait
depuis longtemps de diabète. Son état de santé s’est
aggravé ces dernières années, en raison de complications
cardiaques et d’une hypertension, de sorte que, durant les mois qui ont
précédé sa mort, elle était astreinte à
se déplacer en chaise roulante, selon des sources proches de sa
famille.
L’ex-président Habib Bourguiba ne dissimulait pas qu’elle était
“l’amour de sa vie”. Il vouait à cette femme issue d’une famille
bourgeoise de Tunis une passion telle qu’il n’hésita pas à
la faire divorcer de son premier mari pour l’épouser en 1962, cinq
ans environ après son accession à la magistrature suprême
de son pays. Lui-même avait dû se séparer de sa première
épouse d’origine française, Mathilde Bourguiba - qui se convertit
par la suite à l’Islam et prit le nom de Moufida - qu’il avait connue
lorsqu’il était étudiant à Paris. Cette première
union avait donné naissance à un fils Habib Bourguiba Jr,
qui occupa plusieurs fonctions ministérielles pendant que son père
était au pouvoir.
Forte du “faible” que l’ancien président avait pour elle, Wassila
Bourguiba, née Ben Ammar, avait exercé, plus de vingt ans
durant, une grande influence sur la vie politique tunisienne, notamment
dans la nomination des hauts responsables. Ses interventions devaient être
à l’origine de frictions assez fréquentes avec Bourguiba,
connu pour être autoritaire, ce qui finit par conduire à la
rupture entre ce “couple terrible” de la Tunisie d’après l’indépendance
(1956); il divorça en 1985, quelques années avant la destitution,
le 7 novembre 1987, de celui qui fut le premier président
de la République tunisienne. Agé de 96 ans, celui-ci vit
actuellement à Monastir, sa ville natale (160km au sud de Tunis).
LIBYE
C’est la première activité officielle du genre effectuée à l’étranger par l’épouse du numéro un libyen qui apparaît rarement aux côtés du colonel Kadhafi lors de ses voyages, relève-t-on. Cette visite intervient alors que le dirigeant libyen était en visite au Soudan, venant d’Afrique du Sud. Dans une intervention à Khartoum, le colonel Kadhafi a appelé les Soudanais à faire taire les armes dans la guerre fratricide qui les oppose dans le conflit du sud-Soudan. |
TUNISIE - MAURITANIE
Le programme porte sur quatre domaines, à savoir: la recherche scientifique, l’apprentissage et la formation, le partenariat et la coopération technique. Il prévoit, également, la création de sociétés mixtes axées sur la transformation, l’industrialisation et l’exportation des produits de la mer, l’organisation de journées de développement et de partenariat dans le domaine de la pêche en Mauritanie, la participation d’hommes d’affaires mauritaniens au salon international de la pêche à Tunis et l’échange d’experts entre les deux pays. Le document a été signé par le ministre tunisien de l’Agriculture, M. Sadok Rabah et le ministre mauritanien de la Pêche et de l’Economie maritime, M. Mokhtar Ould Zamel, qui vient d’effectuer une visite de plusieurs jours en Tunisie. Les deux parties ont également signé, au cours de la même cérémonie, un accord relatif à l’organisation de la commission technique mixte pour le secteur de la pêche, une structure permanente groupant des représentants du secteur privé et de l’administration des deux pays. |
TUNISIE
La compagnie tunisienne de navigation “CTN” vient de se doter d’un nouveau
car-ferry baptisé “Carthage”, destiné à répondre
aux besoins croissants du transport maritime notamment en période
estivale, lors du flux massif des Tunisiens résidant à l’étranger.
Inauguré récemment par le président tunisien Zein
El-Abidine Ben Ali, cet imposant bâtiment de 180 mètres de
long, d’une capacité d’accueil de 2.208 passagers et de 666 véhicules,
est équipé des instruments les plus modernes de navigation.
Construit dans les chantiers navals de Norvège, il est dirigé
par un équipage de 156 membres tous tunisiens.
![]() Le président Ben Ali inaugure le car-ferry "Carthage". |
![]() Vue du paquebot “Carthage”. |
“Nous avons voulu que ce paquebot soit un nouveau pont permettant aux
fils et aux filles de la Tunisie à l’étranger de raffermir
leurs liens avec la patrie tout au long de l’année, leur offrant
ainsi les meilleures conditions de voyage”, a écrit en substance
le chef de l’Etat tunisien en annotant le livre de bord du navire.
TUNISIE - MAROC
Le
ministre tunisien de l’Industrie, M. Mounsef Ben Abdallah, s’est rendu
au Maroc pour une visite de travail de plusieurs jours. Au cours de son
séjour, il s’est entretenu, avec plusieurs membres du gouvernement
marocain dont son homologue, M. Alami Tazi, ministre du commerce, de l’Industrie
et de l’Artisanat, des moyens de développer et de promouvoir la
coopération entre les deux pays, en particulier dans le domaine
de l’industrie.
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L’épouse du chef de l’Exécutif américain a, également,
animé une table ronde sur la société civile avec les
organisations non-gouvernementales marocaines.
Mme Clinton a reçu à l’université Al-Akhawayn
de la ville d’Ifrane (Moyen Atlas), un diplôme honorifique de “master’s
degree”, une première dans l’Histoire du Maroc et prononcé,
à cette occasion, une allocution traitant notamment de l’importance
de l’éducation multiculturelle dans un monde tendant de plus en
plus à la globalisation.
C’est la deuxième visite que la Première dame des Etats-Unis
entreprend au Maroc en l’espace de trois mois, après y avoir séjourné
pendant près d’une semaine en mars dernier dans le cadre d’une tournée
qui l’avait conduite en Egypte et en Tunisie, rappelle-t-on.
LIBYE-ONU
MAROC
Le roi Hassan
II du Maroc doit effectuer une visite en France du 12 au 15 juillet
prochain durant laquelle il s’entretiendra avec le président Jacques
Chirac.
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VICTIME D’UN MALAISE
LE PREMIER MINISTRE MAROCAIN DANS UN ÉTAT “TRÈS SATISFAISANT”
Le Premier ministre marocain, M. Abderrahmane Youssoufi, a été admis dans un hôpital de Rabat où il a subi avec succès une intervention neurochirurgicale. M. Youssoufi a été hospitalisé à la suite d’un petit malaise neurologique rapidement régressif, précise l’Agence marocaine de presse (MAP), citant des médecins de l’établissement hospitalier Ibn Sina de Rabat. Les examens cliniques et radiologiques, ainsi qu’une exploration par résonance magnétique nucléaire, ont abouti au diagnostic d’un hématome sous-dural droit ayant nécessité, sous anesthésie locale, une intervention neurochirurgicale qui a permis l’évacuation totale de la collection sanguine, a-t-on expliqué de même source. “L’état de santé du Premier ministre marocain est très satisfaisant et n’inspire aucune inquiétude, mais nécessite un séjour de quelques jours à l’hôpital “, ont indiqué les trois professeurs marocains qui l’ont pris en charge.