CELEBRATION DU 14 JUILLET

À Paris
Un bataillon marocain ouvre le défilé sur les Champs-Élysées

Un bataillon de l’armée marocaine a ouvert le défilé militaire, le 14 juillet, qui s’est déroulé sur les Champs-Elysées, en présence du président Jacques Chirac, du chef du gouvernement, Lionel Jospin et des hauts dignitaires de la République.

Dans la tribune officielle, aux côtés des chefs de l’Etat et du gouvernement, avait pris place le roi Hassan II, en visite officielle en France - où on célèbre l’année du Maroc - accompagné de son fils, Moulay Rachid.
Les quatre cents membres de la garde royale marocaine scandaient, en descendant l’avenue des Champs-Elysées: “Allah. Al-Watan. Al-Malek” (Dieu, la patrie, le roi).
 

A la tribune officielle, le président Chirac, 
le roi Hassan II du Maroc et M. Lionel Jospin.

La garde royale marocaine durant le défilé militaire.
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Ont participé à ce dernier défilé avant l’an 2000: 4.500 hommes et femmes des troupes à pied, 300 véhicules, 83 motocyclettes et 270 gendarmes à cheval, survolés par 66 avions de l’armée de l’air, de l’aéronavale et de 28 hélicoptères de l’armée de terre et de la marine.
M. Alain Richard, ministre français de la Défense, a défendu la tradition du défilé militaire du 14 juillet, disant qu’elle sera maintenue au XXIème siècle, “car elle évoque la conquête, par les Français, de leur liberté, l’expression d’un message auquel nous croyons et qui s’adresse au monde... Dans vingt ou trente ans, mes successeurs diront aux présidents de la République et du Conseil: “Il faut continuer le défilé.”

... Et à Beyrouth...
Jouanneau: “Les relations entre la France et le Liban sont très solides et privilégiées”

La fête nationale française a été marquée, comme d’habitude le 14 juillet, par la traditionnelle réception que l’ambassadeur de France et Mme Daniel Jouanneau ont donnée à la Résidence des Pins, à laquelle ils ont invité de nombreuses personnalités.

Les présidents Lahoud, Berri et Hoss se sont fait représenter, respectivement, par MM. Michel Murr, ministre de l’Intérieur; Mahmoud Berri, frère du chef du Législatif et Mohamed Youssef Beydoun, ministre de la Culture et de l’Enseignement supérieur.
Dans une allocution inspirée de la circonstance, M. Jouanneau a déclaré: “Le Liban a droit à sa pleine indépendance, à sa sécurité et à sa souveraineté retrouvée sur l’ensemble de son territoire”.
 

M. et Mme Jouanneau entourés des 
représentants des trois présidents.

G.-D.: Le président Charles Hélou,
M. Bahige Tabbara, M. Rafic Hariri 
     et le R.P. Joseph Mouannès.

Estimant que “la paix au Liban-Sud paraît, enfin, possible”, il a proclamé la détermination de la France “à veiller sur les intérêts du Liban, auprès duquel mon pays a résolu de se tenir. Nous poursuivrons nos efforts en coopération avec les Etats-Unis dans le cadre du comité de surveillance issu de l’arrangement d’avril 96 pour protéger les populations civiles”.
 

M. et Mme Jouanneau en compagnie 
de l’ambassadeur David Satterfield.

Mmes Nayla Mouawad et Nada Sabeh

Evoquant, par ailleurs, les relations économiques et financières entre les deux pays, M. Jouanneau indique que cinquante sociétés françaises étaient implantées au Liban il y a quatre ans. “Elles sont aujourd’hui cent-dix. Il faut y ajouter trente grandes marques françaises présentes dans le cadre de contrats de franchise”.
 

Les ambassadeurs de plusieurs pays arabes.

 M. et Mme Jouanneau et les officiers 
du contingent français de l’ONU.

Puis, il s’est réjoui de voir réunis à la Résidence des Pins, les résidents français, les amis et les associés.
“Je les remercie tous de leur coopération, conclut-il et de leur contribution à raffermir les liens entre la France et le Liban dont les relations sont très solides, très importantes et privilégiées”.
 

Lara Hojeilan

Anne-Sophie Sabouret.

Anne-Sophie Jouanneau.

Loriane Bouva.


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