DRAME DE LA JEUNESSE DOREE!

par EDOUARD BASSIL
Il est des familles sur lesquelles s’acharne la fatalité.
Ces dernières semaines, le monde a été attristé par la perte brutale de deux jeunes dont les familles n’ont cessé de défrayer la chronique des drames qui s’abattent sur elles au moment où on s’y attend le moins.
Ainsi, Constantin Niarchos (37 ans), l’un des quatre héritiers de l’armateur grec multimilliardaire, naguère rival d’Onassis, a succombé à une overdose de cocaïne dans son appartement londonien.
Playboy débonnaire et désœuvré fanatique d’alpinisme qui venait de vaincre l’Everest, il n’avait pu triompher des démons qui le harcelaient depuis l’enfance. Aussi, s’était-il fourvoyé dans les “paradis artificiels”!
C’est, souvent, le triste sort de la jeunesse dorée qui, ayant tout à portée de la main, brûle la vie par les deux bouts. Souvent, parce qu’elle manque d’un idéal.
Henri Ford ne disait-il pas: “Un idéaliste est celui qui aide les autres à surmonter les obstacles et à prospérer?”.
Le cas de John Kennedy Jr est différent. Il était l’un des plus brillants et, on dit, le plus sexy des jeunes Américains, dont la famille était marquée depuis près d’un demi-siècle par la gloire et la malédiction. Sa fin brutale rappelle celle de Lady Di et suscite aux USA une vague d’affliction “parce qu’il incarnait les plus beaux rêves”.
Aussi, sa disparition tragique a-t-elle ébranlé la population américaine (et mondiale), toujours sous le choc. L’Amérique tout entière porte son deuil, comme elle l’avait fait après l’assassinat de son père, qui fut le plus charismatique des chefs de la Maison-Blanche.
Nous autres journalistes, nous déplorons la mort d’un confrère, JFK Junior ayant été considéré, à la tête de la revue “George”, comme “le plus élégant des rédacteurs en chef”. 

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