Soucieuse d’assurer une couverture parfaite des nouvelles du Maghreb arabe, avec autant de régularité et d’objectivité qu’elle le fait pour le Machrek, “La Revue du Liban et de l’Orient Arabe”, consacrera désormais chaque semaine, quatre pages illustrées aux cinq Etats membres de l’Union du Maghreb: la Tunisie, le Maroc, l’Algérie, la Libye et la Mauritanie. Toutes suggestions concernant ces pages seront les bienvenues et nous nous engageons à leur accorder l’intérêt qu’elles méritent.

MAROC

LE DISCOURS DU TRONE DU ROI MOHAMED VI
Successeur au trône de feu Hassan II son père, Mohamed VI a prononcé le discours traditionnel, le 30 juillet 1999, une semaine après son accession au trône.
 

Escorté par sa garde personnelle 
et saluant la foule, le roi sur le chemin du retour.

Après avoir fait ses dévotions, 
Mohamed VI revient à cheval au palais.

 

Le roi dans son carrosse doré,
en route pour la mosquée.

 

Le roi Mohamed VI prononçant 
le traditionnel discours du trône.

Le nouveau monarque, âgé de 35 ans, a promis de poursuivre la politique du roi défunt à savoir: promouvoir la prospérité dans le royaume et la paix dans ses relations extérieures. Il a précisé que cette politique serait suivie par son Premier ministre actuel, Abderrahmane Youssoufi.
Avant que son discours ne soit télévisé, le nouveau roi avait fait sa première apparition en public dans son carrosse doré, traîné par quatre superbes chevaux et saluant une foule qui l’acclamait, estimée à 40.000 personnes. L’attelage devait le conduire à la mosquée Ahl Fes pour la prière du vendredi. Le jeune monarque devait prendre le chemin du retour, cette fois à cheval, sur un étalon noir, au milieu d’une foule de Marocains en liesse et de touristes. 


TUNISIE
                    FESTIVAL

LA VEDETTE TURQUE ENFLAMME LE PUBLIC DE CARTHAGE

 

Tarkan en pleine action

Vue du spectacle à Carthage.

Le gala animé dernièrement par le chanteur turc Tarkan, aura été l’un des moments forts du festival international de Carthage (Tunisie). Cette étoile montante révélée au grand public grâce à ses désormais célèbres clips a, selon les critiques, montré qu’il est un artiste total, excellant dans les musiques rythmées et dansantes, aussi bien que dans les romances aux mélodies entraînantes et expressives. A travers sa voix aux inflexions colorées et souvent plaintives, écrit le chroniqueur du journal “Le Temps” de Tunis, on devine la profondeur des mots modulés dans la langue turque. Excellent danseur qui, plus, est communicatif et bénéficiant d’un certain charisme, sinon d’un charisme certain, Tarkan a fasciné plus de 10.000 spectateurs présents à l’amphithéâtre romain de Carthage qui ont passé deux bonnes heures de danse et de défoulement.
Alternant les pas de danse, les rythmes endiablés et les accalmies des romances et des “love songs”, ce chanteur turc, né en Allemagne et vivant aux Etats-Unis, aura fait le tour de plusieurs genres et registres. Son style propre est lui-même un alliage heureux de musique occidentale et de musique traditionnelle turque empreinte de sonorités et de percussions orientales.
Rarement immobile, il évolue comme si la scène était son cadre naturel, son environnement quotidien, pour se démener gestuellement sur fond de rythme, avec une chanteuse qui le soutient vocalement et ne manque pas de talent, faisant participer tout le public au spectacle.
Ce qui caractérise cette nouvelle idole des jeunes, c’est sa grande autonomie d’attitude, sa liberté de caractère et de geste. Il ne s’impose aucune censure. Il fonctionne au naturel. Ni blasé, ni rigide de mentalité, il se donne les moyens d’être lui-même sur scène; de fournir et de ressentir, note un autre chroniqueur.
Comme sur un tapis volant, Tarkan a enflammé ce vestige romain de Carthage et le public, le temps d’un concert fou, commencé sous le crachin, terminé sous une pluie de jasmin.


Amro Diab sur scène au Festival de Carthage.
AMRO DIAB: ÉGAL À LUI-MÊME
La star égyptienne, Amro Diab a également drainé la grande foule, surtout les nymphettes qui, à la fin du spectacle n’ont pas manqué de se jeter sur sa voiture donnant du boulot aux gars des SAMU.
Le gala en lui-même aura duré près de deux heures et demie, au cours desquelles la vedette égyptienne a interprété ses tubes connus dont “habibi ya nour el aïn” et révélé au public qu’il sait jouer du clavier. 
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