KARAM EPROUVE L'ATTENTAT DE SAIDA

Les empreintes israéliennes sont éclatantes comme le soleil dans le crime perpétré contre Ali Dib, l’un des dirigeants de la Résistance”, a déclaré M. Melhem Karam, président de l’Ordre des journalistes.

Tout en réprouvant cet acte criminel, M. Karam observe que l’assassinat des enfants, des femmes, des personnes du troisième âge, ainsi que des élèves dans leurs écoles, la destruction des maisons sur la tête de leurs habitants, l’empri-sonnement de centaines de Libanais dans la prison de Khiyam et les geôles israéliennes, l’éloignement de dizaines de familles de leurs villages et la transformation du cordon frontalier en une im-mense prison, sont autant d’actes et de pratiques qui ca-ractérisent l’action israélienne au Liban depuis trente ans.
“Ceux qui ont commis ce meurtre abject, ajoute M. Karam, perdent de vue que le peuple libanais est déterminé à poursuivre la bataille pour récupérer ses droits spoliés, défendre la souveraineté et la liberté de sa patrie, quels que soient les sacrifices à consentir.
“Un raid aérien sur une centrale électrique, la destruction d’un pont ou n’importe quelle opéra-tion répressive ne l’effarouchent pas. Tous les procédés utilisés jusqu’ici par l’ennemi ont échoué, grâce à la ferme détermination des Libanais qui ont résolu de libérer leur patrie et d’expulser l’occupant israélien de leur territoire.
“Les exploits accomplis par la Résistance libanaise, le tout dernier ayant été sa confrontation hier (mardi) avec l’occupation israélienne, sont pour nous autant de sujets de fierté, car c’est l’unique moyen de répliquer aux crimes qu’Israël commet contre nos concitoyens.”
M. Karam termine en appelant à la consolidation de l’unité nationale et réitère l’engagement de l’Ordre des journalistes et de l’Union des journalistes arabes, à mobiliser tout leur potentiel syndical et professionnel au service de la plus sacrée des causes nationales. 


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