DANS LE CADRE DU FESTIVAL DE BYBLOS
PHOTOGRAPHIES DE PIERROT DAOU ET PAUL ZGHEIB

Dans le cadre du Festival international de Byblos et à l’occasion de “Beyrouth, capitale culturelle du monde arabe”, la ville de Jbeil présente “Byblos, rêve inachevé”, une exposition photographique de Pierrot Daou et Paul Zgheib.
 

Vue sur la citadelle et le port.

Lieux à caractère.

Cette exposition groupe un certain nombre de photographies à partir d’un même thème “Byblos”, des paysages et vues multiples illustrant divers aspects de cette ville ancestrale: la nature, la citadelle, la vieille ville, le port, la citadelle, les maisons à toits en tuiles, les ruelles, les personnages à caractère, etc...
Ces œuvres sont des espaces recomposés par les photographes lesquels, en fait, ont visiblement ambitionné de ne fixer, sur la base d’une vision enregistrée, que la ronde de leurs souvenirs, les errances de leurs regards dans la ville de leur enfance.
Un climat d’une musicalité raffinée enveloppe chaque réalisation. Heure de jour, crépuscule, couchant ou heure de nuit, etc... les transformations subtiles de la lumière sont saisies au bout de l’objectif. Il y a toujours un point de vue qui traduit, mieux que tous les autres, les caractères particuliers que les deux artistes veulent souligner. Très souvent, c’est la tache de lumière formée sur les surfaces réfléchissantes de la pierre, de l’eau, des éléments de la nature, qui rehausse l’image. Les ciels mouvants transforment l’ambiance générale des œuvres et déplacent, parfois, le centre d’intérêt de l’image.
 


Une lumière bleue noie le paysage 
dans une atmosphère nostalgique.

La lumière joue un rôle capital 
dans l’expression picturale.

Ici, la photo devient langage 
plastique au même titre que la peinture.

A chaque fois, chacun des artistes cherche à réaliser une image évocatrice qui saisit le caractère propre de l’espace, de l’environnement et du moment.
L’ensemble des œuvres exposées illustre les recherches du langage photographique, pour trouver et connaître ses caractéristiques spécifiques, tout en libérant cette discipline de tout le poids, si inutile, du langage traditionnel.
L’art photographique n’est pas ici, nécessairement, comme d’aucuns le pensent, la reproduction “mécanique” de ce que l’œil voit, mais il est la transposition “sentimentale” de ce que l’esprit ressent et où la nostalgie, la rêverie et l’imagination jouent un grand rôle. Ainsi, toutes les réalisations sont le résultat d’une même et constante volonté d’attention soucieuse de ne pas enlever aux éléments et aux choses leur propre signification tout en leur conférant un aspect général, une portée universelle. Elles sont un univers en soi résumant visions, sensations, rêves, réalités.


Un groupe de jeunes visitant l’exposition.
PAR NICOLE MALHAME HARFOUCHE

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