![]() (G.D.) Le ministre Mohamed Youssef Beydoun, M. Melhem Karam, Mme Nicole Harfouche, MM. Saër Karam et Miguel Chevalier. |
![]() (D.G.) MM. Mohamed Youssef Beydoun, Alexandre Najjar, Alain Fouquet et Georges Hadda et Jean-Claude Voisin, |
NOUVELLE DIMENSION POUR LES BEAUX-ARTS
Soulignant le rôle des médias dans la promotion de la culture,
M. Melhem Karam pour sa part, affirme: “Cet événement est
une première, non seulement au Liban, mais au Moyen-Orient. Il marque
une date importante dans l’évolution des Beaux-Arts et de l’audiovisuel
et ajoute aux arts plastiques une nouvelle dimension apportée par
des artistes, tel Miguel Chevalier, qui ont abordé l’art assisté
par ordinateur, créent leur propre logiciel, utilisent l’Internet
pour diffuser leur art et permettre aux internautes de fixer une image
de leur choix sur écran, de l’imprimer et de certifier l’authenticité
de l’œuvre par courrier électronique.”
M. Fouquet, quant à lui, évoque ce partenariat extrêmement
divers, symbolique de la coopération et de l’affinité culturelle
qui existe depuis longtemps entre la France et le Liban. “Cette montée
en puissance des rapports, explique-t-il, est due à la pulsion donnée
par le ministre de la Culture libanais, d’un côté, et du rôle
français de l’autre, qui s’intensifiera par l’arrivée au
Liban, de Mme Trautmann, ministre français de la Culture, le mois
prochain.”
![]() M. Alain Fouquet prononçant son allocution. |
![]() L’artiste Miguel Chevalier. |
LE NUMÉRIQUE AU SERVICE DE L’ART
M. Haddad, partenaire essentiel de cette manifestation, dont les étudiants
(ECRA) participeront à sa réalisation, rappelle les efforts
continuels de cette université pour introduire des réformes
dans les différents cursus, “en vue d’offrir aux étudiants
une large ouverture vers des champs conceptuels nouveaux dans les domaines
des arts plastiques assistés par ordinateur et de la réalisation
cinématographique et audiovisuelle.”
M. Chevalier, de son côté, assure que le numérique
permet de réinvestir plusieurs domaines. C’est un champ pour les
créateurs libanais de renouer avec leur passé et les techniques
actuelles. “L’outil informatique, dit-il, est un moyen pour traduire et
exprimer la mobilité, le mouvement et la mutation de Beyrouth que
de le travailler avec les moyens traditionnels. La “Fabrika” semble être
un milieu extraordinaire pour exprimer l’art actuel. Toute friche, conclut-il,
doit être utilisée pour montrer ce type de création.”
Enfin, M. Henry Chapier présente Jean-Daniel Lorieux, Cyril Anguelidis,
Bruno Bachelet, artistes qui exposeront leurs œuvres au musée Sursock,
au Circus et au CCF.
Katarina Marx et Jean-Daniel Lorieux.
RÉOUVERTURE
DU MUSÉE NATIONAL
Le ministre de la Culture et de l’Enseignement supérieur a saisi
l’occasion pour annoncer la réouverture du Musée national
le 8 octobre. “Il est tout à fait normal, dit-il, d’annoncer cette
réouverture en parallèle avec l’exposition de Miguel Chevalier,
un artiste futuriste qui fait appel à des outils ultramodernes et
utilise les ordinateurs comme moyen de création pour offrir des
images tridimensionnelles et interactives.
La culture étant une notion évolutive, capable de s’adapter
aux exigences du modernisme. M. Beydoun a, par ailleurs, présenté
le premier Festival international “Tekni@rt”.
Organisé par la Maison européenne de la Photographie, ce
festival propose en différents lieux, des expositions réelles
et virtuelles et utilisera, entre autres, l’Internet comme moyen de diffusion
des œuvres artistiques.