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LOI ELECTORALE: AU POUVOIR DE TRANCHER POUR DISSIPER LA CONFUSION...
La nouvelle loi électorale continue et, pour cause, de faire l’objet d’une vive controverse, d’autant qu’un consensus paraît jusqu’ici difficile à réaliser autour du découpage des circonscriptions. Le président de la République em a discuté, une fois de plus, cette semaine avec le chef du Législatif (notre photo). Celui-ci ne s’attend pas à l’élaboration de la loi en question avant la fin de l’année courante. De son côté, le chef du gouvernement laisse entendre que tout sera réglé dès que sera aplani le principal obstacle qui retarde la mise au point du texte gouvernemental.
 

La loi électorale entretient le suspense et divise la classe politique. La polémique porte, essentiellement, sur le découpage des circonscriptions et à la suite d’informations inexactes parues dans certains journaux, le chef du gouvernement à précisé que le Pouvoir n’avait encore pris, à se sujet, aucune décision définitive.
Cependant, d’après des milieux proches des hautes autorités, la tendance serait en faveur de la division des cinq mohafazats en quinze circonscriptions. ce qui répondrait au souhait formulé par bon nombre de parlementaires et de partis, lesquels ont préconisé une circonscription médiane à mi-chemin entre le mohafazat et le caza.
Le chef du Législatif serait acquis à une telle formule, bien que sa préférence va à la transformation du Liban en une circonscription unique. Mais cette dernière n’étant pas réalisable dans les circonstances présentes, il aurait opté pour une formule de moyen terme.
Toujours est-il que le président Nabih Berri ne s’attend pas à l’élaboration de la nouvelle loi électorale avant la fin de l’année.
Le président Salim Hoss reste très circonspect, se contentant d’insinuer que “la nouvelle loi sera mise au point dès qu’un consensus sera réalisé autour de la question du découpage des circonscriptions.”
La polémique se perpétuera donc pendant un bout de temps que le chef de l’Etat peut faire cesser, en optant pour une formule conforme aux critères définis dans son discours d’investiture: une loi pouvant atteindre un double objectif, assurer la meilleure représentation possible de la volonté populaire et réaliser l’intégration nationale.
Naturellement, le projet de la loi électorale, quel qu’il soit, ne satisfera pas tout le monde et des voix s’élèveront pour y relever des lacunes, celles-là même qui réduisent les chances de succès des protestataire aux législatives.
Mais l’écrasante majorité y souscrira et c’est ce qui compte, en définitive. Il importe, à présent, de ne plus laisser la polémique se poursuivre et s’envenimer davantage.
D’aucuns préconisent, l’organisation d’un référendum pour dégager les éléments d’une loi électorale équitable et la plus proche de la perfection. Ce ne serait pas le moyen le plus indiqué, étant donné les positions en présence, car une telle consultation populaire embrouillera davantage le problème et le rendra plus complexe.
Le Pouvoir est appelé à trancher pour dissiper la confusion; le plus tôt serait le mieux. 


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