LA CHUTE
DU MUR DE BERLIN: 10ème ANNIVERSAIRE!
Le 9 novembre
1989, le “Mur de Berlin”, symbole pendant vingt ans de la guerre froide,
tombait... un premier pas vers la réunification des deux “Allemagne”,
qui vit le jour le 20 octobre 1990, soit une année après.
Au soir du 9 novembre 1989, Günter Schabowski,
secrétaire du district de Berlin d’un parti communiste aux abois,
s’apprêtait à annoncer une décision du parti autorisant
une circulation limitée et contrôlée des citoyens allemands
de l’Est - à travers le mur - et qui prendrait effet le lendemain.
Une rose rouge en guise de droit de passage.
Cette décision avait été prise
par les communistes pour alléger la pression exercée sur
le parti, surtout après le lâchage de l’Union soviétique,
Gorbatchev ayant été clair là-dessus. Mais l’infortuné
Schabowski devait être dépassé par les événements!
Sans attendre le lendemain, une foule délirante de Berlinois devaient
irrésistiblement repousser les gardes-frontières, forcer
les points de passage et déferler dans Berlin-ouest. Et aussitôt,
on vit les Berlinois, aussi bien de l’Est que de l’Ouest, dansant sur le
sommet du mur. Avant le lever du jour, ils en avaient abattu déjà
une grande partie à coups de marteaux, de maillets et déblayé
les premiers décombres avec des leviers.
Le reste devait suivre rapidement...
Les graffitis ornent désormais
le mur de la honte.
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Scènes populaires ou collectives
significatives.
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Des fragments du Mur, la plupart couverts de
graffitis du côté ouest, furent emportés par des milliers
de Berlinois à titre de souvenirs.
C’est en été 1991 que le mur devait
être complètement démoli, sauf sur certains segments,
volontairement maintenus comme “monuments”.
La construction de ce mur, appelé à
arrêter l’évasion des cerveaux en direction de l’Allemagne
de l’ouest, avait débuté dans la nuit du 12 août 1961.
D’une hauteur de 5m, il s’étendit immédiatement sur 160km,
isolant ainsi le check-point de Berlin-ouest.
Plus de 5.000 Allemands de l’Est ont réussi
à franchir le mur pendant cette sinistre période, à
la faveur des moyens les plus divers: soit en se cachant dans des véhicules
autorisés à traverser la ligne de démarcation ou en
courant, au risque de leur vie sur le faîte du mur; soit aussi en
creusant des tunnels dessous, ou en se jetant à l’eau dans la Spree.
Toutefois, un nombre égal sinon supérieur fut capturé
par les “schupos” est-allemands dans leurs tentatives d’évasion
et 191 plus malchanceux l’ont payé
de leur vie.
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