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IMPLANTATION ET IMMIGRATION
par EDOUARD BASSIL |
Le sommet européen de Tampere, en Finlande,
a consacré ses délibérations à trois sujets
hautement sensibles: l’immigration, le droit d’asile et la lutte contre
la criminalité organisée.
Sur le premier sujet, les ministres français, allemand et britannique de l’Intérieur ont élaboré un texte commun, envers lequel les pays nordiques se montrent réfractaires. Ce texte vise “à limiter l’afflux d’étrangers”, tout en souhaitant “une stratégie ferme contre le racisme et la xénophobie”. En fait, la tendance parmi les “Quinze” est en faveur d’une harmonisation de la politique en matière d’immigration, afin de dissiper les divergences entre les Etats membres de l’U.E. Ceux-ci - ils le disent, officieusement, - redoutent un nouveau flux d’étrangers lorsqu’ils s’ouvriront aux pays de l’Est. Aussi, voudraient-ils “définir, auparavant, un certain cadre pour freiner cette vague”. Ces faits traduisent l’appréhension que manifestent les Européens à l’égard de l’immigration sauvage des étrangers dans leurs pays. Ceci étant, on est en droit de s’étonner au Liban, de voir nos “amis”, d’Europe et d’ailleurs, passer sous silence le projet que la plupart d’entre eux approuvent sous cape, visant à implanter des dizaines de milliers de réfugiés (palestiniens) - plus de 350.000 - dans nos murs. Pourquoi donc redoutent-ils “l’afflux d’étrangers” chez eux et trouvent-ils normal qu’un tel afflux submerge le pays des cèdres au point de compromettre son équilibre démographique? Ou bien la vérité diffère, n’est-ce pas, en-deça et au-delà des Pyrénées? |