REUNION DU BUREAU PERMANENT DE L'UNION DES JOURNALISTES ARABES
NAFEH: "LA LIBERTE DE LA PRESSE, PREMIER PAS SUR LE CHEMIN DE LA DEMOCRATIE"
FALHOUT: "NON A LA NORMALISATION AVEC ISRAEL"
KARAM: "RIEN NE VAUT LA DEMOCRATIE ET LA LIBERTE"

Le bureau permanent de l’UJA a entamé ses travaux mercredi 13 octobre en son nouveau siège au Caire.


Les représentants des Etats membres de l’UJA au cours d’une séance de travail.

M. Ibrahim Nafeh, président de l’Union, prononce le discours inaugural, rappelant les prises de position de cette dernière en faveur de la solidarité interarabe, par la répudiation des dissensions entre les Etats membres de la Ligue et le règlement des conflits en suspens.
“Nous avons, ajoute-t-il, exprimé notre point de vue à propos du processus de paix, des pratiques israéliennes contre le peuple palestinien, de la crise irakienne, des problèmes auxquels la Libye, le Soudan et l’Algérie sont confrontés.
“Nous avons, également, exprimé notre opinion, la vôtre, à propos des questions qui concernent notre profession: la liberté d’expression et les difficultés auxquelles la Presse se trouve en butte dans tout Etat arabe. Nous nous sommes solidarisés avec les journalistes ayant pâti de la répression et de l’injustice, ayant été soumis aux interrogations et jugés. Aussi, avons-nous réclamé sans cesse l’assainissement des législations arabes qui restreignent la liberté de la Presse, par l’arrestation préventive et l’emprisonnement pour les délits d’opinion.”
M. Nafeh fait état des démarches effectuées par l’UJA auprès des chefs d’Etat arabes, pour leur demander de protéger la Presse et les journalistes contre la répression et l’arbitraire. “Nous croyons, poursuit-il, que les garanties à la Presse et à sa liberté sont le premier pas sur le chemin de la démocratie. Nous croyons, aussi, que la liberté de la Presse suppose une responsabilité bien comprise.
“Le moment est venu de provoquer une évolution démocratique véritable dans notre patrie arabe, assurant la liberté à la Presse, favorisant la pluralité et permettant à l’autre d’exprimer son opinion en toute confiance, sans crainte d’être sanctionné.”
Le président de l’UJA révèle l’action menée par le secrétariat général en vue “d’élaborer un projet de loi arabe unifié pour la Presse, comportant les principes généraux et les garanties nécessaires pour la sauvegarde de la liberté d’expression, aux côtés de la liberté de la société et de la vie publique. L’UJA ne sera qu’un allié sûr de la liberté. Elle ne tolèrera jamais le chaos, l’irresponsabilité et la calomnie.”
Il termine en invitant la commission permanente des libertés relevant de l’UJA, à assumer pleinement ses responsabilités dans ces circonstances difficiles et les multiples développements que traverse la Presse arabe.
Puis, M. Saber Falhout, vice-président de l’UJA, président du syndicat des journalistes syriens, met l’accent sur le refus de toute normalisation médiatique avec Israël, appelant à engager la bataille des libertés, sans que cela signifie la confrontation avec les systèmes et les gouvernants.
De plus, il met en garde contre les risques pouvant provenir des satellites, surtout de la possibilité pour la pensée sioniste de s’infiltrer à travers ces moyens de communication, dans les sociétés arabes.

KARAM FÉLICITE LE RAÏS
Ensuite, M. Melhem Karam, vice-président de l’UJA, président de l’Ordre des journalistes libanais, adresse au président Hosni Moubarak, au nom de ses confrères, de chaleureuses félicitations, pour la confiance unanime qu’il a acquise à l’occa-sion de sa réélection pour un qua-trième mandat. Il félicite, aussi, le peuple égyptien pour son choix.
“Le président Moubarak, dit-il, est l’homme de ce temps et de cette étape. Jouissant d’une personnalité transcendante, Dieu lui a donné la lucidité et la sagesse pour conduire son peuple et la nation arabe sur le bon chemin.
“A l’orée du IIIème millénaire, nous assistons à une offensive en direction de la démocratie... comme si nous tendions vers quelque chose de perdu, ou comme si les démocraties ont été pratiquées d’une manière erronée.
“La démocratie, comme a dit Churchill, est le meilleur des mauvais systèmes. Elle n’est pas comme l’a présentée Bismarck lorsqu’il a dit: “La démocratie consiste en ce que dix ânes l’emportent sur neuf Bismarck.”
M. Karam rapproche la démocratie de la liberté “qui se heurteront, sans nul doute, à la mondialisation et à la machine que l’homme promet au XXIème siècle.”

ÉVOLUTION ET HUMANISME
Il ajoute: “Nul, naturellement, n’est contre l’évolution mécanique. Bien plus, le communisme lui-même n’a pu freiner une telle évolution. Dans les années cinquante, les ouvriers d’imprimerie chez nous se sont révol-tés, parce que la linotype et l’inter-type ont pris le travail de cinq ou six d’entre eux. Moscou avait opiné, alors, que l’évolution mécanique est un pas immanent vers “l’état optimum” dans la vie de l’homme.
“Nul n’est donc contre cette évolution, laquelle ne doit pas annihiler l’humanisme de l’homme... Qu’avons-nous fait sur ce plan pour guérir le cancer, le sida et pour sauver l’environnement noyé dans l’épreuve de la pollution et de la désertification?
“Puis, qu’est-ce que l’évolution si elle n’assure pas le bien auquel l’homme aspire? C’est-à-dire à la meilleure des créatures que Dieu a façonnée à son image? L’homme est, en définitive, l’ultime référence. C’est pourquoi, l’évolution doit être mesurée sur la base de ce qu’elle apporte au bien de l’homme; la mondialisation et la privatisation, aussi. En ce sens, qu’elles doivent être au service de l’être humain et non le contraire.
“Nous avons besoin de revenir aux grands principes enseignés par les religions célestes”, poursuit M. Karam en constatant que les temps ont changé, de même que la spiritualité, l’amour, les valeurs, comme s’ils étaient devenus quelque chose du lointain passé; ou comme s’il est devenu impossible de rapprocher l’esprit de la matière, du moins de la façon conçue par le moine jésuite Teilhard de Chardin, Al-Hallaj, Al-Jouneid et Ibn Arabi.
“Il n’y a pas d’esprit sans matière et vice-versa. Paul Valéry a écrit à l’un de ses amis, Albert Tibaudier: “La vie ne vaut rien, mais rien n’équivaut à la vie.
“Rien ne vaut la liberté et la démo-cratie dans les droits de l’homme.”

LAHOUD ET LA LIBERTÉ
Ici, le vice-président de l’UJA évoque la position du président Emile Lahoud qui s’est engagé à ne laisser poursuivre aucun journaliste durant son sexennat, alors qu’il s’oppose à sanctionner tout représentant de la Presse à cause d’une opinion qu’il a exprimée. “Je propose que cette attitude soit consignée et qu’il lui soit rendu hommage dans les recommandations.”
Le président de l’Ordre des journalistes libanais s’étend, ensuite, sur les problèmes qui se posent à l’homme “dont les revendications et les besoins changent avec le temps, tantôt courant derrière la démocratie et, tantôt, menant une lutte à mort en faveur de la liberté”.
Et il s’interroge sur nos crises, sur la paix et les libertés dans notre monde. “Nous voulons une paix juste, portant les éléments de sa stabilité et de sa pérennité, non à l’instar des pactes qui parlent de paix et portent les germes de la guerre, menaçant l’homme de perdre ses droits à l’ombre du feu et du fer.”
Enfin, M. Karam invite ses confrères à innover, “la dignité n’ayant fleuri que sur leur terre. Sans eux, la joie ne peut être complète. Dans toute société, nous sommes pareils au sel pour la nourriture et à l’oiseau dans l’oasis, laquelle devient désertique en son absence.
“J’insiste ici à dire: Nous formons tous une même famille; je dirai une même tribu ayant foi en l’Internet, dans le computer, le scanner et dans tout ce qui est moderne. Nous sommes solidaires et unis, l’un prenant la défense de l’autre, supportant avec lui les méfaits de son erreur et partageant avec lui les avantages de son succès.”
Il est alors procédé à la répartition des tâches entre les commissions de travail.

HOMMAGE À LAHOUD ET À LA PRESSE LIBANAISE
Au cours de la première séance de travail du bureau permanent de l’UJA, M. Nafeh parle du prochain congrès général et des conditions conformément auxquelles il tiendra ses assises.
De plus, il rend hommage à l’action menée par la Presse libanaise en faveur de la liberté et de la démocratie, sans manquer de rendre hommage au président Emile Lahoud et à sa large compréhension du climat dans lequel la liberté doit s’exercer, ce climat sans lequel les Libanais ne peuvent vivre.
M. Melhem Karam intervient pour réclamer l’appui total de l’UJA en vue de libérer Cosette Ibrahim, journaliste libanaise incarcérée sans motif dans les geôles israéliennes. De même, il réclame le soutien de ses confrères à toutes les causes intéressant la profession. “Nous ne craignons pas pour les libertés sous le mandat du président Emile Lahoud”, dit-il, avant de présenter le document de travail libanais qu’il expose et dont il prend la défense.
Le document est approuvé, en principe et transmis au comité des recommandations et résolutions.


L'UJA REMERCIE MOUBARAK ET LAHOUD...
... ET APPROUVE LE DOCUMENT DE TRAVAIL LLIBANAIS
PROCHAIN CONGRES EN JORDANIE (EN NOVEMBRE 200),
SUIVI DE DEUX SEANCES DE TRAVAIL A BEYROUTH


Poursuivant ses travaux au siège de l’UJA au Caire, le bureau permanent a constitué un comité de rédaction de MM. Salaheddine Hafez, secrétaire général; Wagih Mazboudi (Liban), Bachir Jallad (Syrie), Naïm Toubassi (Palestine), Mahmoud el-Youssoufi (Libye), Fakhri Abou-Hamda (Jordanie).

Le comité a délibéré pendant trois heures, avant d’adopter les recommandations finales qui ont été approuvées par les congressistes. Puis, le document libanais a été adopté dans son intégralité. Ensuite, un message de félicitations a été adressé au président Hosni Moubarak à la suite de sa réélection. Le Raïs a été, également, remercié d’avoir mis un nouveau siège à la disposition de l’UJA et placé la réunion du bureau permanent sous son patronage.

MESSAGES À MOUBARAK ET LAHOUD
Un message similaire a été adressé au président de la République libanaise, le général Emile Lahoud, pour avoir affirmé qu’aucun journaliste ne sera poursuivi et qu’il n’acceptera pas que les représentants de la Presse soient jetés en prison durant son mandat.
Le congrès a exprimé sa gratitude au président Lahoud pour son respect du verbe et son caractère sacré et pour sa foi en ce que la vie est une expression libre qu’il s’engage à respecter durant son sexennat.
Le congrès s’est prononcé en faveur de la tenue d’un sommet arabe qui contribuera à renforcer le climat de sérénité dans le monde arabe et à dissiper les dissensions interarabes. De même, il a insisté sur la nécessité de coopérer avec les organisations internationales et humanitaires, en vue de libérer la journaliste libanaise, Cosette Ibrahim, incarcérée dans les geôles israéliennes et lui a adressé un message de sympathie et d’encouragement.
Les confrères réunis ont mis l’accent, également, sur la nécessité de poursuivre ceux qui prétendent avoir créé des fédérations journalistiques et demandé à l’UJA de les poursuivre en justice.

PROCHAIN CONGRÈS EN JORDANIE, SUIVI D’UNE VISITE AU LIBAN
M. Melhem Karam a proposé que le prochain congrès général tienne ses assises au Liban; la Jordanie en a fait de même. Puis, à la suite d’une rencontre entre M. Karam et le président du syndicat des journalistes jordaniens, le président de l’Ordre des journalistes libanais a retiré sa proposition et approuvé celle de son confrère jordanien.
Le congrès général aura lieu dans la seconde quinzaine de novembre de l’an 2000, décision ayant été prise de faire passer deux jours au Liban aux congressistes comme hôtes de M. Karam, après la clôture des travaux. Ils y rencontreront les responsables et tiendront deux réunions de travail.
Par ailleurs, il a été décidé d’amender le règlement intérieur de l’UJA et de faire évoluer son statut fondamental, les propositions de révision devant être soumises aux syndicats médiatiques pour qu’ils expriment leur opinion sur les modifications suggérées.
Après que M. Ibrahim Nafeh, président de l’UJA, eut remercié la Jordanie d’accueillir le prochain congrès général et, M. Melhem Karam, d’avoir offert de le recevoir au Liban, le président de l’Ordre des journalistes libanais a exprimé sa gratitude à MM. Nafeh et Salaheddine pour la bonne préparation de la réunion du bureau permanent, l’adoption du document de travail libanais et toutes les demandes formulées par la délégation libanaise.
“Notre congrès et la prochaine rencontre générale, a dit M. Karam, se tiennent à une étape lourde en défis, avant de passer au IIIème millénaire et une année après le début du XXIème siècle. Ceci exige de nous des prises de position courageuses et modernes, à la dimension des confrontations auxquelles nous ferons face sans en avoir le choix. Soyons au niveau de la confrontation, car le sort du verbe et de la liberté d’expression sont un dépôt entre nos mains et dans notre conscience.”
Par ce mot de M. Karam, le congrès a clôturé ses travaux.
 
Dîner et soirée à l’Opéra
Les participants aux travaux du bureau permanent de l’UJA ont été les hôtes de M. Ibrahim Nafeh, président de l’Union, qui a offert un dîner en leur honneur à l’hôtel “Sémiramis”, avant d’assister à l’opéra Aïda, présenté en “Sons et lu-mière”, aux Pyramides. 


A SON RETOUR DU CAIRE
KARAM: "LA REUNION DE L'UJA A REALISE UN GRAND SUCCES
AUX PLANS POLITIQUE, NATIONAL ET PROFESSIONNEL"


La délégation ayant représenté la Presse libanaise à la réunion du bureau permanent de l’Union des journalistes arabes, est rentrée du Caire où les participants ont adopté d’importantes recommandations de caractère professionnel et national, en décidant de tenir en Jordanie leur congrès général à la fin de l’année prochaine.


Les dirigeants de l’UJA au cours de la séance
de clôture de la réunion du bureau permanent.

“Le congrès, a déclaré M. Melhem Karam, a enregistré un grand succès au triple plan professionnel, politique et national. Nous remercions nos confrères de l’intérêt qu’ils ont manifesté à l’égard du document de travail libanais, surtout en ce qui concerne leur appréciation de la position du président de la République, le général Emile Lahoud, envers les libertés et l’affaire de notre consœur, Cosette Ibrahim, insistant sur la nécessité de la libérer.
“Tout en exprimant notre gratitude à nos confrères, nous proclamons l’envoi de délégués dans les capitales mondiales, pour exposer la nature d’organismes qui usurpent le titre d’associations médiatiques. Nous créerons, aussi, une ligue des organisations in-ternationales similaires à la nôtre, en vue d’établir entre nous un moyen de contact permanent rapide, pour traiter les problèmes qui affectent les libertés et la sécurité des journalistes, afin de les régler avec célérité.
“De même, nous dépêcherons dans les capitales arabes, une délégation de haut niveau, ayant pour mission de renforcer la caisse de l’UJA par des initiatives des dirigeants arabes.”

PRÉPARATIFS DE LA VISITEDE L’AN 2000
M. Karam fait, ensuite, état des préparatifs déjà entamés de la visite que les participants au congrès général devant tenir ses assises l’année prochaine en Jordanie, effectueront au Liban. “Nos confrères, précise-t-il, rencontreront les responsables libanais et se recueilleront devant les tombes des martyrs de Cana. Puis, ils tiendront deux séances de travail, à l’effet d’établir l’ordre du jour de la prochaine réunion du secrétariat général de l’UJA.”
Enfin, le président de l’Ordre des journalistes se réjouit de l’accueil réservé à la délégation libanaise par nos frères égyptiens et tous les Arabes. “Cela prouve que la Presse du Liban reste à l’avant-garde et le modèle bénéficiant de l’affection générale. “En remerciant nos frères arabes de l’intérêt qu’ils manifestent à l’égard de nos problèmes, comme des affaires du Liban et de ses souffrances, conclut-il, nous leur promettons de persévérer dans une coopération solide, pleine de positivisme et de fraternité.”
 
Le document de travail de la Presse libanaise

Voici le texte du document de travail que la délégation de la Presse libanaise a présenté au bureau permanent de l’UJA:

• Renforcer la présence internationale de l’UJA, à travers la confirmation de sa qualité en tant que membre actif des Nations-Unies et des organismes qui en relèvent; de la Ligue arabe, en tant qu’organisation non-gouvernementale patronnant les affaires des journalistes et offrant une contribution constructive pour soutenir le développement au double plan économique et humain.
• Confirmer, également, la présence de l’UJA auprès des fédérations médiatiques internationales: la Fédération internationale des journalistes (FIJ) et l’Organisation internationale des journalistes (OIJ).
• Prendre l’initiative de créer un centre sous l’appellation d’“Observatoire des libertés journalistiques et médiatiques dans le monde arabe”, rattaché directement au secrétariat général de l’UJA, ayant des correspondants dans toutes les capitales arabes chargés de le renseigner sur la situation de la Presse, des journalistes, comme des mesures vexatoires auxquelles ils pourraient s’exposer dans l’exercice de leur mission professionnelle.
• Offrir tout le soutien médiatique arabe à la position libanaise opérant en vue d’amener Israël à évacuer le Liban-Sud et la Békaa-ouest, d’appliquer la résolution 425 du Conseil de Sécurité, de maintenir la concomitance des volets libanais et syriens dans les négociations, pour aboutir à une paix juste et globale sur base de la terre contre la paix, tout en confirmant le droit des Palestiniens au retour à leur patrie et en s’opposant à tout projet visant à les maintenir dans les pays d’accueil, afin de mettre en échec le complot de l’implantation.
• Proclamer une position d’appui à ce que le président de la République libanaise, le général Emile Lahoud, s’est engagé à faire, à savoir: ne poursuivre en justice aucun journaliste durant tout son mandat, personne ne devant entrer en prison pour un délit d’opinion. Cette position, le président Lahoud l’a réaffirmée, la semaine dernière, en recevant le président de l’Ordre des journalistes et, avant lui, le président de l’Ordre de la Presse.
• Intensifier les efforts en vue de libérer Cosette Ibrahim, consœur emprisonnée à Marjeyoun par les forces israéliennes d’occupation, sa seule faute ayant consisté à s’acquitter de son devoir professionnel en toute fidélité et nationalisme.
• Constituer un comité ayant pour tâche d’éditer une Histoire de la Presse arabe, pour servir de référence aux chercheurs, à tous ceux qui s’intéressent aux questions de la Presse et des libertés. Et ce, afin d’éclairer les générations montantes sur la lutte menée par la Presse dans le cadre du combat en vue de la libération des peuples.
• Mener la lutte contre des organismes qui se prévalent d’une qualité syndicale pour disperser les journalistes arabes partout, dont l’Union des journalistes économistes arabes, l’Union des journalistes sportifs arabes, l’Union des journalistes des Etats du Bassin méditerranéen, l’Union des journalistes de tourisme arabes, leur but étant d’affaiblir la représentativité de l’Union des journalistes arabes.
Le document de travail libanais porte la signature de Mohamed Baalbaki et Melhem Karam. 


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